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Poeme : Quatorze, Trente-Neuf, Et Les Tristes Autrtes…



Quatorze, Trente-Neuf, Et Les Tristes Autrtes…

Ils étaient beaux, ils étaient forts,
Mais désormais, beaucoup sont morts.
Ils étaient apprentis soldats,
On les a mis dans le combat.

Dans leurs lettres, beaucoup d’émoi,
Ils disent adieu à chaque fois.
Pères de tout petits enfants,
Jeunes qui n’en ont eu le temps.

La France, mère affligée ;
Ses enfants sont morts par milliers.
Les orphelins bordent les rues.
L’ennemi est vaincu.

L’Europe s’est remplie de veuves,
Elles sont en larmes au milieu d’un fleuve,
Fleuve qui a ruiné des vies,
Mais ce fleuve a perdu son lit.

Maintenant, la guerre est finie,
Heureuseument, la peur aussi.
Ils étaient beaux, ils étaient forts,
Mais désormais beaucoup sont morts…
Petite_Plume

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Poème en Phonétique

ilz- etε bo, ilz- etε fɔʁ,
mε dezɔʁmε, boku sɔ̃ mɔʁ.
ilz- etε apʁɑ̃ti sɔlda,
ɔ̃ lεz- a mi dɑ̃ lə kɔ̃ba.

dɑ̃ lœʁ lεtʁə, boku demwa,
il dize adjø a ʃakə fwa.
pεʁə də tu pətiz- ɑ̃fɑ̃,
ʒənə ki nɑ̃n- ɔ̃ y lə tɑ̃.

la fʁɑ̃sə, mεʁə afliʒe,
sεz- ɑ̃fɑ̃ sɔ̃ mɔʁ paʁ milje.
lεz- ɔʁfəlɛ̃ bɔʁde lε ʁy.
lεnəmi ε vɛ̃ky.

ləʁɔpə sε ʁɑ̃pli də vəvə,
εllə sɔ̃t- ɑ̃ laʁməz- o miljø dœ̃ fləvə,
fləvə ki a ʁɥine dε vi,
mε sə fləvə a pεʁdy sɔ̃ li.

mɛ̃tənɑ̃, la ɡeʁə ε fini,
œʁøzøme, la pœʁ osi.
ilz- etε bo, ilz- etε fɔʁ,
mε dezɔʁmε boku sɔ̃ mɔʁ…