Poème:J’ai Fait Un Rêve Une Nuit

Nous étions seuls, dans la pénombre du salon.
Le tapis faisant office de matelas, « comations ».
Nous étions enlacés et nos yeux se cherchaient
A travers le rempart que pour un autre j’avait dréssé.

L’autre, mon autre, je l’aimais de tout mon cœur
Jusqu’à cette heure…

La treizième que l’horloge sonne en sa présence.
Allongé a mon coté il passe au-dessus de moi.
Ma tête dans ses mains, ainsi s’envole ma résistance
Et mes lèvres s’offrent alors qu’il cessait le combat.

Qu’elles sont douces ses lèvres…
Je ne trompe personne, je rêve.
Je tiens un ange dans mes bras
Un ange tendre et délicat

Il n’y a plus rien d’autre qui compte désormais
Mais je n’ose encore pleinement l’aimer
Je me laisse faire dans des élans de tendresse
Et d’une main timide je l’embrasse et le caresse

Qu’elle est douce cette peau
Que cet instant est beau
Je ne trompe personne, je rêve
Qu’elles sont douces ses lèvres…

Ses mains passent sur moi, plumes de ses ailes blanches
Jamais vulgaires, attentionnées, l’heure avance
Je voudrai l’apaiser comme lorsque son corps frissone
A cause du bruit soudain de la pendule qui sonne.

Si seulement le temps pouvais s’arreter
Je n’aurai plus a faire taire mes pensées
Juste faire ce que mon cœur me dit
Et que ma tête m’a trop longtemps interdit

C’est comme si ce moment était au dessus de tout
Unique, malheureusement, mais de quoi se rendre fou !
Fou… de quoi, de qui ? Trop de questions au final
Et trop de bonheur pour être vraiment mal

Qu’il est doux ce visage
Je suis comme sur un nuage
Un lit de bons sentiments
Toi et moi, sans tourments… pour le moment.

Nous ne faisons pas partie du même monde
Mais nos cœurs sont trop sur la même longueur d’onde
Pour que je te laisse partir sans t’embrasser encore

Je sais qu’un autre m’a dit je t’aime avant toi
Et que je l’ai trahis bien plus d’une fois rien qu’en pensant à toi
Mais ce sont tes bras que je cherche lorsque je m’endors.

Un si beau rêve, quel dommage de le garder secret…