Poème:Larmes

Larmes

S’étant enfuit de ce qu’elle était,
Partit où elle n’était jamais,
Courant aveuglément les regards,
Les sens agressés de toutes part :
Elle se reposa dans le noir,
Pour ne plus croire qu’au désespoir.

Elle pleura tant plus que ses larmes,
Qu’elle n’avait que comme seule arme,
Son grand espoir que quelqu’un la voie ;
La tristesse qu’elle a au fond de soi.

Mais celle-ci se perdit aux gouttes de pluie,
Qui brûlaient ses beaux yeux qui n’était plus que haine,
Au grès de la vie d ’autrui qui lui avait prit,
Cette personne dont le plus au monde, elle aime.

Enfin le calme était au réveil,
Elle ne fit rien, ni dit mot,
Ni écouler quelques sanglots,
Qui eux, avaient séchaient au soleil ;
Elle se dit que la vie s’éveille,
Et enfin, elle sortit vers toi :
Cette personne qui elle, la verrait :
La tristesse qu’elle a au fond de soi,
Elle dont les larmes avaient tant coulées