Poème:Repli Sur L’avenir De Ma Mort

Repli sur l’avenir de ma mort

I
Entre deux

Je m’imagine, souvent suite à un énervement,
Des histoires à ce moment où je retrace le temps ;
Reprendre un autre chemin, ou bien partir aussi loin,
Que mon cœur en est plein, jusqu’à en rejoindre la fin.

Je suis assise dans mon coin, et mes yeux sont tout pleins,
Mais ce que je pense est éteint, ou ne mène à rien de rien.
Je m’enferme vers cette voie où je ne suis plus moi,
Où personne me voie, sauf quand je fut partis là-bas.

Tout reste silencieux comme après la fin,
De là, le désespoir le plus calme en revient,
Ma triste imagination m’emporte avec elle,
Mais elle est, de ma réalité, la plus belle.

II
Les deux scènes

Je revois mon désespoir, tant même presqu’à en croire,
Que dans cette scène noire, les gens voulais m’y voir :
Je cours, je cours vers la porte, je me tue je suis morte,
La suite il y en a deux sortes, mais laquelle l’emporte…
_Ces gens là me cherchent, voient, c’est à peine si on le croit,
Que de leurs larmes, ils se noient ; ils me connaissent pas.
_Ma conscience n’est plus, personne s’en est aperçue,
Le lendemain, on m’a vue, mais on m’a pas reconnue ;
Puis quelques jours après, ils en papotent en secret,
Comme une déjà oublié, une meuf déjantée.