Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Décision

La Prose

L’homme d’une trentaine d’années marchait de long en large dans la chambre. Il ne ressentait ni la soif ni la faim. Malgré sa jeunesse il semblait affaibli, les épaules voûtées et la démarche hésitante. Parfois son regard s’attardait sur l’objet posé sur la table de nuit puis sur la silhouette allongée sur le lit. Le sommeil semblait paisible, trop paisible d’ailleurs pour être naturel. L’instrument qui captait toute son attention semblait l’attirer et en même temps lui faire peur malgré sa banalité en ces lieux de douleurs.
Tout à coup, il quitta la pièce, d’un pas plus assuré, comme s’il venait de prendre une décision… la décision, celle qui le torturait depuis de longues minutes, depuis que la médecin de famille avait terminé sa visite quotidienne et quitté la maison. Pourtant ce n’était pas le cas, il ne parvenait pas à s’y résoudre, il lui fallait réfléchir encore, surtout, le courage lui manquait.
Gaston, c’était son nom sortit dans le petit jardin attenant à la bâtisse, en passant dans le hall il jeta un oeil réprobateur sur la pendule qui égrainait son odieux tic-tac. Si seulement elle pouvait s’arrêter, lui donner un peu plus de temps de réflexion. Il ne lui restait que quelques minutes pour agir… ou ne pas agir. Quelle que soit la décision qu’il allait prendre il lui faudrait du courage. Cela lui semblait tellement compliqué car le fait de ne pas prendre de décision en était implicitement une.
Il s’imposa de s’asseoir sur le banc, quand il tendit le briquet vers la cigarette qu’il venait de poser au bout de ses lèvres, ses mains tremblaient. Quand il parvint à l’allumer malgré l’humidité ambiante, il en tira deux ou trois bouffées puis la jeta et l’écrasa rageusement : il ne devait pas se remettre à fumer, c’était certainement ce poison qui avait conduit son père là où il se trouvait. Il ne parvenait pas à comprendre ce qui l’avait poussé à acheter ce paquet de cigarettes, ce qu’il n’avait pas fait depuis deux ans, depuis le début de la maladie qui avait bouleversé sa vie.
Le soir tombait sur la campagne Normande et sur la mer dont on entendait le bruit des vagues. Il faisait froid, en cette fin du mois de novembre, pourtant Gaston ne le ressentait pas, pas plus qu’il ne remarquait le léger brouillard qui avait envahi la cour.
Comment en était-on arrivé là ? Cet être gisant à quelques mètres de lui était son père, il avait planté chacun des arbres qui garnissaient le jardin, c’était sa passion après le travail. Gaston pensa que maintenant il était devenu comme eux, d’ailleurs les médecins qui le suivaient, dont celui qui venait de le quitter, avaient employé le mot d’état végétatif.
C’était pourtant la seule présence humaine autour de lui. En effet, depuis le décès de sa mère alors qu’il était encore un enfant, il vivait seul avec son père. Cette perte soudaine les avaient rapprochés. C’est peut-être à cause de cette complicité que ni l’un ni l’autre n’était parvenu à concrétiser une liaison.
Ce père, toujours présent, à la fois paternel et maternel, l’avait accompagné durant toute sa scolarité, applaudi à ses succès souffert à ces échecs, consolé les premiers chagrins d’amour. Comment ne s’était-il pas aperçu, voilà plus de deux ans, de la confusion des mots qu’il employait, de ses absences soudaines dans leurs discussions, de cette fatigue chronique qu’il attribuait à l’âge alors qu’il n’avait pas encore cinquante ans. Il avait fallu les crises d’épilepsie qui l’avaient amené à consulter puis à abandonner son métier d’instituteur qu’il exerçait avec passion et abnégation. Une tumeur maligne au cerveau le rongeait
C’est alors qu’avait commencé l’engrenage infernal, les scanners, les radios, la chimio, rien n’y faisait, la paroles se faisaient plus rares, plus confuses, la démarche devenait plus hésitante. Au fur et à mesure que la paralysie d ’un côté gagnait les rictus envahissaient le visage, les rares sourires se transformaient en grimaces. Si les médicaments calmaient la douleur, ils semblaient également annihiler tout sentiment, Gaston avait l’impression de perdre son père petit à petit. la communication, d’abord difficile était devenue compliquée puis impossible.
Les médecins s’acharnaient, malgré de longs séjours à l’hôpital, de longues opérations que les chirurgiens appelaient trépanations, les rayons qui lui brûlaient les cheveux, la dégénérescence s’accentuait.
Le comble avait été atteint quand les docteurs avaient prescrit des séances de massage pour essayer de ralentir la paralysie. Pourtant rien n’y faisait et progressivement, celles-ci s’apparentaient à des séances de torture. Si son père ne parvenait quasiment plus à exprimer des sentiments, Gaston voyait bien la terreur dans ses yeux en voyant arriver son bourreau, il parvenait difficilement à supporter ces regards implorants
Assis sur son banc, Gaston revivait tout cela, comment pouvait-on laisser souffrir aussi longtemps un être humain, le mal était irrémédiable Que restait-il du héro qui avait illuminé son enfance ? Il en avait perdu sa dignité d’homme, il fallait le changer comme un bébé, il y a quelques temps ; l’alimenter à la becquée maintenant, par des flacons suspendus Il semblait que désormais le seul ressenti était la souffrance
Il y a quelques heures que Gaston en avait parlé au médecin traitant, demandant si un tel acharnement était réellement nécessaire, gagner quelques heures… quelques jours, à quoi servait de prolonger ce martyr.
Celui-ci avait alors administré une piqûre au malade, laissant bien en vue cette seringue que Gaston apercevait sur la table de nuit. « s’il souffre trop, faites lui une autre piqûre, mais pas avant quatre heures, sinon cela lui serait fatal ». Le jeune homme avait bien compris le message.
Le docteur n’en avait pas dit plus, manque de courage ou moralité professionnelle, il laissait à Gaston le terrible dilemme.
Le tic-tac de la pendule lui rappela soudain que le moment était venu de prendre la décision,
il rassembla son courage avant de rentrer dans la chambre. Son père n’avait pas bougé, comment aurait-il pu d’ailleurs ? Gaston prit dans la main la terrible seringue et le coton hydrophile, il hésitait encore, son passé l’étouffait.
Il s’approcha du lit les larmes aux yeux. Il ne remarqua pas que dans le couloir, la pendule venait de s’arrêter.
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Poeme de Alain Darras

Poète Alain Darras

Alain Darras a publié sur le site 10 écrits. Alain Darras est membre du site depuis l'année 2006.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Décisionlɔmə dynə tʁɑ̃tεnə dane maʁʃε də lɔ̃ ɑ̃ laʁʒə dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə. il nə ʁəsɑ̃tε ni la swaf ni la fɛ̃. malɡʁe sa ʒənεsə il sɑ̃blε afεbli, lεz- epolə vutez- e la demaʁʃə ezitɑ̃tə. paʁfwa sɔ̃ ʁəɡaʁ sataʁdε syʁ lɔbʒε poze syʁ la tablə də nɥi pɥi syʁ la siluεtə alɔ̃ʒe syʁ lə li. lə sɔmεj sɑ̃blε pεziblə, tʁo pεziblə dajœʁ puʁ εtʁə natyʁεl. lɛ̃stʁymɑ̃ ki kaptε tutə sɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃ sɑ̃blε latiʁe e ɑ̃ mεmə tɑ̃ lɥi fεʁə pœʁ malɡʁe sa banalite ɑ̃ sε ljø də dulœʁ.
tut- a ku, il kita la pjεsə, dœ̃ pa plysz- asyʁe, kɔmə sil vənε də pʁɑ̃dʁə ynə desizjɔ̃… la desizjɔ̃, sεllə ki lə tɔʁtyʁε dəpɥi də lɔ̃ɡ minytə, dəpɥi kə la medəsɛ̃ də famijə avε tεʁmine sa vizitə kɔtidjεnə e kite la mεzɔ̃. puʁtɑ̃ sə netε pa lə ka, il nə paʁvənε pa a si ʁezudʁə, il lɥi falε ʁefleʃiʁ ɑ̃kɔʁə, syʁtu, lə kuʁaʒə lɥi mɑ̃kε.
ɡastɔ̃, setε sɔ̃ nɔ̃ sɔʁti dɑ̃ lə pəti ʒaʁdɛ̃ atənɑ̃ a la batisə, ɑ̃ pasɑ̃ dɑ̃ lə-al il ʒəta œ̃n- ɔεj ʁepʁɔbatœʁ syʁ la pɑ̃dylə ki eɡʁεnε sɔ̃n- ɔdjø tik tak. si sələmɑ̃ εllə puvε saʁεte, lɥi dɔne œ̃ pø plys də tɑ̃ də ʁeflεksjɔ̃. il nə lɥi ʁεstε kə kεlk minytə puʁ aʒiʁ… u nə pa aʒiʁ. kεllə kə swa la desizjɔ̃ kil alε pʁɑ̃dʁə il lɥi fodʁε dy kuʁaʒə. səla lɥi sɑ̃blε tεllmɑ̃ kɔ̃plike kaʁ lə fε də nə pa pʁɑ̃dʁə də desizjɔ̃ ɑ̃n- etε ɛ̃plisitəmɑ̃ ynə.
il sɛ̃poza də sasəwaʁ syʁ lə bɑ̃, kɑ̃t- il tɑ̃di lə bʁikε vεʁ la siɡaʁεtə kil vənε də poze o bu də sε lεvʁə, sε mɛ̃ tʁɑ̃blε. kɑ̃t- il paʁvɛ̃ a lalyme malɡʁe lymidite ɑ̃bjɑ̃tə, il ɑ̃ tiʁa døz- u tʁwa bufe pɥi la ʒəta e lekʁaza ʁaʒøzəmɑ̃ : il nə dəvε pa sə ʁəmεtʁə a fyme, setε sεʁtεnəmɑ̃ sə pwazɔ̃ ki avε kɔ̃dɥi sɔ̃ pεʁə la u il sə tʁuvε. il nə paʁvənε pa a kɔ̃pʁɑ̃dʁə sə ki lavε puse a aʃəte sə pakε də siɡaʁεtə, sə kil navε pa fε dəpɥi døz- ɑ̃, dəpɥi lə deby də la maladi ki avε buləvεʁse sa vi.
lə swaʁ tɔ̃bε syʁ la kɑ̃paɲə nɔʁmɑ̃də e syʁ la mεʁ dɔ̃ ɔ̃n- ɑ̃tɑ̃dε lə bʁɥi dε vaɡ. il fəzε fʁwa, ɑ̃ sεtə fɛ̃ dy mwa də nɔvɑ̃bʁə, puʁtɑ̃ ɡastɔ̃ nə lə ʁəsɑ̃tε pa, pa plys kil nə ʁəmaʁkε lə leʒe bʁujaʁ ki avε ɑ̃vai la kuʁ.
kɔmɑ̃ ɑ̃n- etε tɔ̃n- aʁive la ? sεt εtʁə ʒizɑ̃ a kεlk mεtʁə- də lɥi etε sɔ̃ pεʁə, il avε plɑ̃te ʃakœ̃ dεz- aʁbʁə- ki ɡaʁnisε lə ʒaʁdɛ̃, setε sa pasjɔ̃ apʁε lə tʁavaj. ɡastɔ̃ pɑ̃sa kə mɛ̃tənɑ̃ il etε dəvəny kɔmə ø, dajœʁ lε medəsɛ̃ ki lə sɥivε, dɔ̃ səlɥi ki vənε də lə kite, avε ɑ̃plwaje lə mo deta veʒetatif.
setε puʁtɑ̃ la sələ pʁezɑ̃sə ymεnə otuʁ də lɥi. ɑ̃n- efε, dəpɥi lə desε də sa mεʁə alɔʁ kil etε ɑ̃kɔʁə œ̃n- ɑ̃fɑ̃, il vivε səl avεk sɔ̃ pεʁə. sεtə pεʁtə sudεnə lεz- avε ʁapʁoʃe. sε pø tεtʁə a kozə də sεtə kɔ̃plisite kə ni lœ̃ ni lotʁə netε paʁvəny a kɔ̃kʁetize ynə ljεzɔ̃.
sə pεʁə, tuʒuʁ pʁezɑ̃, a la fwa patεʁnεl e matεʁnεl, lavε akɔ̃paɲe dyʁɑ̃ tutə sa skɔlaʁite, aplodi a sε syksε sufεʁ a sεz- eʃεk, kɔ̃sɔle lε pʁəmje ʃaɡʁɛ̃ damuʁ. kɔmɑ̃ nə setε til pa apεʁsy, vwala plys də døz- ɑ̃, də la kɔ̃fyzjɔ̃ dε mo kil ɑ̃plwajε, də sεz- absɑ̃sə sudεnə dɑ̃ lœʁ diskysjɔ̃, də sεtə fatiɡ kʁɔnikə kil atʁibɥε a laʒə alɔʁ kil navε pa ɑ̃kɔʁə sɛ̃kɑ̃tə ɑ̃. il avε faly lε kʁizə depilεpsi ki lavε aməne a kɔ̃sylte pɥiz- a abɑ̃dɔne sɔ̃ metje dɛ̃stitytœʁ kil εɡzεʁsε avεk pasjɔ̃ e abneɡasjɔ̃. ynə tymœʁ maliɲə o sεʁvo lə ʁɔ̃ʒε
sεt- alɔʁ kavε kɔmɑ̃se lɑ̃ɡʁənaʒə ɛ̃fεʁnal, lε skane, lε ʁadjo, la ʃimjo, ʁjɛ̃ ni fəzε, la paʁɔlə sə fəzε plys ʁaʁə, plys kɔ̃fyzə, la demaʁʃə dəvənε plysz- ezitɑ̃tə. o fyʁ e a məzyʁə kə la paʁalizi dœ̃ kote ɡaɲε lε ʁiktysz- ɑ̃vaisε lə vizaʒə, lε ʁaʁə suʁiʁə sə tʁɑ̃sfɔʁmε ɑ̃ ɡʁimasə. si lε medikamɑ̃ kalmε la dulœʁ, il sɑ̃blε eɡaləmɑ̃ aniile tu sɑ̃timɑ̃, ɡastɔ̃ avε lɛ̃pʁesjɔ̃ də pεʁdʁə sɔ̃ pεʁə pəti a pəti. la kɔmynikasjɔ̃, dabɔʁ difisilə etε dəvənɥ kɔ̃plike pɥiz- ɛ̃pɔsiblə.
lε medəsɛ̃ saʃaʁnε, malɡʁe də lɔ̃ɡ seʒuʁz- a lopital, də lɔ̃ɡz- ɔpeʁasjɔ̃ kə lε ʃiʁyʁʒjɛ̃z- apəlε tʁepanasjɔ̃, lε ʁεjɔ̃ ki lɥi bʁylε lε ʃəvø, la deʒeneʁesɑ̃sə saksɑ̃tɥε.
lə kɔ̃blə avε ete atɛ̃ kɑ̃ lε dɔktœʁz- avε pʁεskʁi dε seɑ̃sə də masaʒə puʁ esεje də ʁalɑ̃tiʁ la paʁalizi. puʁtɑ̃ ʁjɛ̃ ni fəzε e pʁɔɡʁesivəmɑ̃, sεllə si sapaʁɑ̃tε a dε seɑ̃sə də tɔʁtyʁə. si sɔ̃ pεʁə nə paʁvənε kazime plysz- a εkspʁime dε sɑ̃timɑ̃, ɡastɔ̃ vwajε bjɛ̃ la teʁœʁ dɑ̃ sεz- iøz- ɑ̃ vwajɑ̃ aʁive sɔ̃ buʁʁo, il paʁvənε difisiləmɑ̃ a sypɔʁte sε ʁəɡaʁdz- ɛ̃plɔʁɑ̃
asi syʁ sɔ̃ bɑ̃, ɡastɔ̃ ʁəvivε tu səla, kɔmɑ̃ puvε tɔ̃ lεse sufʁiʁ osi lɔ̃tɑ̃z- œ̃n- εtʁə ymɛ̃, lə mal etε iʁemedjablə kə ʁεstε til dy eʁo ki avε ilymine sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə ? il ɑ̃n- avε pεʁdy sa diɲite dɔmə, il falε lə ʃɑ̃ʒe kɔmə œ̃ bebe, il i a kεlk tɑ̃, lalimɑ̃te a la bεke mɛ̃tənɑ̃, paʁ dε flakɔ̃ syspɑ̃dysz- il sɑ̃blε kə dezɔʁmε lə səl ʁəsɑ̃ti etε la sufʁɑ̃sə
il i a kεlkz- œʁ kə ɡastɔ̃ ɑ̃n- avε paʁle o medəsɛ̃ tʁεtɑ̃, dəmɑ̃dɑ̃ si œ̃ tεl aʃaʁnəmɑ̃ etε ʁeεllmɑ̃ nesesεʁə, ɡaɲe kεlkz- œʁ… kεlk ʒuʁ, a kwa sεʁvε də pʁɔlɔ̃ʒe sə maʁtiʁ.
səlɥi si avε alɔʁz- administʁe ynə pikyʁə o maladə, lεsɑ̃ bjɛ̃ ɑ̃ vɥ sεtə səʁɛ̃ɡ kə ɡastɔ̃ apεʁsəvε syʁ la tablə də nɥi. « sil sufʁə tʁo, fεtə lɥi ynə otʁə pikyʁə, mε pa avɑ̃ katʁə œʁ, sinɔ̃ səla lɥi səʁε fatal ». lə ʒənə ɔmə avε bjɛ̃ kɔ̃pʁi lə mesaʒə.
lə dɔktœʁ nɑ̃n- avε pa di plys, mɑ̃kə də kuʁaʒə u mɔʁalite pʁɔfesjɔnεllə, il lεsε a ɡastɔ̃ lə teʁiblə dilamə.
lə tik tak də la pɑ̃dylə lɥi ʁapəla sudɛ̃ kə lə mɔmɑ̃ etε vəny də pʁɑ̃dʁə la desizjɔ̃,
il ʁasɑ̃bla sɔ̃ kuʁaʒə avɑ̃ də ʁɑ̃tʁe dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə. sɔ̃ pεʁə navε pa buʒe, kɔmɑ̃ oʁε til py dajœʁ ? ɡastɔ̃ pʁi dɑ̃ la mɛ̃ la teʁiblə səʁɛ̃ɡ e lə kɔtɔ̃ idʁɔfilə, il ezitε ɑ̃kɔʁə, sɔ̃ pase letufε.
il sapʁoʃa dy li lε laʁməz- oz- iø. il nə ʁəmaʁka pa kə dɑ̃ lə kulwaʁ, la pɑ̃dylə vənε də saʁεte.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
26/04/2016 18:16Bernard Deletang

Malheureusement c’est la réalité très bien écrit BRAVO ;AMICALEMENT

Prose Realité
Du 26/04/2016 15:46

L'écrit contient 1101 mots qui sont répartis dans 1 strophes.