Poème:Ainsi Soit-Il

A la mélancolie, à la déchéance se mêle ma vie,
Et mon bonheur, tellement amer :
Un mirage, un rêve qui fait mal.
Beaucoup trop ! Mon cauchemar.

Et les effluves de mon cœur vacillent…
Tourbillon de feuilles mortes,
La sève ne s’écoule plus.

Pareil à la Vénus de Baudelaire,
Ma nymphe ramasse toutes mes souffrances.
A ses yeux, je ne suis que poussière.
Tourbillon de cendres,
En cet instant, je te quitte… sans peine.

Ces larmes sur ton visage,
Beauté dans la mélancolie.
A ta vision mon amour,
Je me laisse encore attirer dans tes filets
… Goûter au délicieux fruit de notre intimité.
De tes lèvres, de ton corps,
Je m’abandonne un edernière fois.

Las, de cet existence de martyr,
De la déchéance en amour,
Mon bonheur n’existera jamais… avec toi.