Poème:L’enchantement
A Propos du Poeme
A mes enchanteurs
Le Poème
Enfant je fus bercé par la prose du monde,
Monde qui se racontait, charmant, paisible,
Je voyais mon reflet sur les roses de l’onde,
J’étais enchanté par des présences invisibles ;
J’effleurais de mes doigts des paroles ensablées,
L’horizon rougissait d’être presque tout nu,
Et j’adorais la silhouette des veillées,
Filigrane du sein aux saveurs méconnues ;
Le monde étais transparent à mes babillages,
Nous étions des jumeaux en notre connaissance,
Ombre de mon ombre il était le sillage
De mon verbe d’homme amant des signifiances,
Sur toute chose je voyais des signatures,
Brèves apparitions jusqu’en ma chair de rêve :
Mon grand temple passé vers un autre futur,
Parfum-du-silence s’évapore en ma sève…
Je me recueillait vers la mer,
Je n’entendais rien,
Ni une invitation de marin, pas même une idée,
Seulement le grand calme de la sensualité pure
Il n’y avait pas de fantômes
Il n’y avait pas de sirènes
Il n’y avait pas les grandes épopées,
Juste l’océan muet et l’enfant qui regarde
Ses yeux perdus s’agitaient de bleu,
Ses cheveux flottaient, nouveaux,
Tout était nouveau en lui,
Si terriblement neuf, au-delà des nuages.
Tu te souviens ?
Nous n’entendions rien d’autre que le ressac,
Et les perles de mer sur nos yeux nouveaux-nés
Irriguaient nos visages d’enfants monomaniaques,
Confidents de l’instant, images émerveillées,
Même si les veillées furent rudes et difficiles,
Coulait ma larme de la vie pendant l’hiver
De ton sein où rougissaient si fort mes babils,
J’aimais sans le dire la romance-univers,
La mer ondulait sans un mot. Aucun.
La marine des mains creusait le sable innocent,
Au loin une voile, non, c’est mes yeux,
Un cil d’espoir qui vole loin, loin, loin
Je m’allongeais dans les dunes
C’était simple et doux
Pas une brise sur le miroir des enfants,
Pas de distance non plus ;
Le couple de leurs vies sont les chandelles de leurs yeux
Toujours là, toujours proche
De toute éternité.
Puis, une maison apparu, très vaste et semée
C’est là qu’ils s’aiment mes enchanteurs
Mais cette fois, une porte grince et se ferme sur leur amour
Et la magie opère dans l’ombre,
L’amour devient un secret qui s’ébat
Loin de mon cœur qui bat, dans ma chambre noire…
Les portes claquaient dans la demeure des passages,
Derrière chaque rideau dormait une présence,
Chaque objet détenait le secret d’un voyage,
La pureté s’assombrissait des souvenances,
Et du rêve innocent naquit un étranger,
Une invitation à noter les vastitudes
De l’être naissant qui voudrait se contempler,
Et dans la maison retrouver sa plénitude,
J’observais les dédales de la mer,
Le vent se mit à murmurer
Une brise amoureuse qui réclamait sa signification
Les ébauches d’écume devinrent les livres
Des abîmes de la vie devenue rêve
A déchiffrer
A écrire
A raconter
Est né le verbe à l’unique vocation.
Celle de dire enfin sans douter,
Au travers des vagues étranges,
« Je t’aime » car dormantes comme des statues,
Deux personnes ont fait l’amour pour m’aimer en s’aimant.
Et de quel amour inconnu suis-je le fruit ?
Un viol sordide sur la table des douleurs ?
Une levrette violente au bord de la nuit ?
Un coup de rein brutal dans la vierge des pleurs ?
Enchanteurs… mon être réclame sa présence,
J’espère si fort être né des caresses,
D’une alchimie ultime au palais des plaisances,
Je serais délivré d’un secret qui m’oppresse.
Alors j’appris à lire
Pour observer dans la nuit d’encre
Les obscurs étreintes de la vie à venir
Deux aiment le Un
Et le Un aime le Deux… paradoxe de la vague
Qui se retire soudain
Et de ses lames noires subsiste
La blancheur d’un remous
L’écriture ouvre à l’infini
Car la mort n’est qu’un acte de parole
Et l’océan nous le dit quand on écrit sur le sable,
Aucune lettre ne demeure, nulle part
Le verbe rejoindra la demeure des origines.
J’ai lu que « l’éclat est intérieur à la rose »,
Une fleur que j’effeuille, tendrement, jusqu’à son secret,
Un embrun de pétale au velours de la prose,
Qui cause parfum angélisant mes regrets,
Et meurt la transparence sur les corolles,
Et s’abîment les doigts sur d’étranges épines,
De grands essaims de pollen s’égrènent et s’envolent,
Mon désir est le grain que la nuit dissémine,
Grandir, aimer, c’est parachever son exil,
Le cœur devient île et le monde s’archipelle,
Un silence s’étend sur la note en péril,
La clarté s’obscurcit et la terre interpelle,
Quand la phrase s’oublie, demi-teinte du songe,
Quand vivre est un partage entre soi et un autre,
Quand les vagues de l’être trahissent un mensonge,
Quand le dieu se délecte d’un rêve d’apôtre.
J’attends le grand rendez-vous entre mes mots et les choses.
J’attends le baiser de la révélation
Pour errer, tendrement,
Dans des océans de significations.
Dans l’abîme des draps qui miroitent mes rêves,
Et quand s’endort le reflet hiéroglyphique,
Je sonne la cloche des langueurs qui s’élèvent
Confondant mon ombre aux vapeurs énigmatiques,
Le baume érotique de mes aspirations
Bizarres… Lézardant le vase des grands yeux ;
A rebours de moi-même, revers de passion,
S’accorde un délice à l’orchestre nébuleux.
La cicatrice première se dévoile
On m’a suturé à la vie
Et l’innocence est la trace blanche d’une ancienne blessure…
Il y a tout un monde à retrouver
Où à perdre une deuxième fois
Car retrouver le paradis c’est plonger aux enfers.
Comment allier l’idée à l’idée des deux mondes ?
Comment conserver, penser ce miroir pensif ?
Le réfléchir sans troubler sa langueur profonde ?
Ramener la pierre au mystère décisif,
Et inciser le sens sans verser de son sang,
Méditer la lumière sans saisir son ombre,
Goûter le secret au murmure délassant,
Comme la porcelaine d’un son qui s’effondre…
Aurais-je le courage de déshabiller les pensées
De leurs mystères en creusant leurs chairs de beauté ?
…
La mer était houleuse et sans boussole
Mais elle ne débordera pas
Nous sommes infinis nous aussi, horizons-humains
Et nous déborderons parfois
Comme la mer quand elle crie au génie.
Je n’entendais rien. Et le ressac murmurait : « Mes enchanteurs… mes enchanteurs »
Monde qui se racontait, charmant, paisible,
Je voyais mon reflet sur les roses de l’onde,
J’étais enchanté par des présences invisibles ;
J’effleurais de mes doigts des paroles ensablées,
L’horizon rougissait d’être presque tout nu,
Et j’adorais la silhouette des veillées,
Filigrane du sein aux saveurs méconnues ;
Le monde étais transparent à mes babillages,
Nous étions des jumeaux en notre connaissance,
Ombre de mon ombre il était le sillage
De mon verbe d’homme amant des signifiances,
Sur toute chose je voyais des signatures,
Brèves apparitions jusqu’en ma chair de rêve :
Mon grand temple passé vers un autre futur,
Parfum-du-silence s’évapore en ma sève…
Je me recueillait vers la mer,
Je n’entendais rien,
Ni une invitation de marin, pas même une idée,
Seulement le grand calme de la sensualité pure
Il n’y avait pas de fantômes
Il n’y avait pas de sirènes
Il n’y avait pas les grandes épopées,
Juste l’océan muet et l’enfant qui regarde
Ses yeux perdus s’agitaient de bleu,
Ses cheveux flottaient, nouveaux,
Tout était nouveau en lui,
Si terriblement neuf, au-delà des nuages.
Tu te souviens ?
Nous n’entendions rien d’autre que le ressac,
Et les perles de mer sur nos yeux nouveaux-nés
Irriguaient nos visages d’enfants monomaniaques,
Confidents de l’instant, images émerveillées,
Même si les veillées furent rudes et difficiles,
Coulait ma larme de la vie pendant l’hiver
De ton sein où rougissaient si fort mes babils,
J’aimais sans le dire la romance-univers,
La mer ondulait sans un mot. Aucun.
La marine des mains creusait le sable innocent,
Au loin une voile, non, c’est mes yeux,
Un cil d’espoir qui vole loin, loin, loin
Je m’allongeais dans les dunes
C’était simple et doux
Pas une brise sur le miroir des enfants,
Pas de distance non plus ;
Le couple de leurs vies sont les chandelles de leurs yeux
Toujours là, toujours proche
De toute éternité.
Puis, une maison apparu, très vaste et semée
C’est là qu’ils s’aiment mes enchanteurs
Mais cette fois, une porte grince et se ferme sur leur amour
Et la magie opère dans l’ombre,
L’amour devient un secret qui s’ébat
Loin de mon cœur qui bat, dans ma chambre noire…
Les portes claquaient dans la demeure des passages,
Derrière chaque rideau dormait une présence,
Chaque objet détenait le secret d’un voyage,
La pureté s’assombrissait des souvenances,
Et du rêve innocent naquit un étranger,
Une invitation à noter les vastitudes
De l’être naissant qui voudrait se contempler,
Et dans la maison retrouver sa plénitude,
J’observais les dédales de la mer,
Le vent se mit à murmurer
Une brise amoureuse qui réclamait sa signification
Les ébauches d’écume devinrent les livres
Des abîmes de la vie devenue rêve
A déchiffrer
A écrire
A raconter
Est né le verbe à l’unique vocation.
Celle de dire enfin sans douter,
Au travers des vagues étranges,
« Je t’aime » car dormantes comme des statues,
Deux personnes ont fait l’amour pour m’aimer en s’aimant.
Et de quel amour inconnu suis-je le fruit ?
Un viol sordide sur la table des douleurs ?
Une levrette violente au bord de la nuit ?
Un coup de rein brutal dans la vierge des pleurs ?
Enchanteurs… mon être réclame sa présence,
J’espère si fort être né des caresses,
D’une alchimie ultime au palais des plaisances,
Je serais délivré d’un secret qui m’oppresse.
Alors j’appris à lire
Pour observer dans la nuit d’encre
Les obscurs étreintes de la vie à venir
Deux aiment le Un
Et le Un aime le Deux… paradoxe de la vague
Qui se retire soudain
Et de ses lames noires subsiste
La blancheur d’un remous
L’écriture ouvre à l’infini
Car la mort n’est qu’un acte de parole
Et l’océan nous le dit quand on écrit sur le sable,
Aucune lettre ne demeure, nulle part
Le verbe rejoindra la demeure des origines.
J’ai lu que « l’éclat est intérieur à la rose »,
Une fleur que j’effeuille, tendrement, jusqu’à son secret,
Un embrun de pétale au velours de la prose,
Qui cause parfum angélisant mes regrets,
Et meurt la transparence sur les corolles,
Et s’abîment les doigts sur d’étranges épines,
De grands essaims de pollen s’égrènent et s’envolent,
Mon désir est le grain que la nuit dissémine,
Grandir, aimer, c’est parachever son exil,
Le cœur devient île et le monde s’archipelle,
Un silence s’étend sur la note en péril,
La clarté s’obscurcit et la terre interpelle,
Quand la phrase s’oublie, demi-teinte du songe,
Quand vivre est un partage entre soi et un autre,
Quand les vagues de l’être trahissent un mensonge,
Quand le dieu se délecte d’un rêve d’apôtre.
J’attends le grand rendez-vous entre mes mots et les choses.
J’attends le baiser de la révélation
Pour errer, tendrement,
Dans des océans de significations.
Dans l’abîme des draps qui miroitent mes rêves,
Et quand s’endort le reflet hiéroglyphique,
Je sonne la cloche des langueurs qui s’élèvent
Confondant mon ombre aux vapeurs énigmatiques,
Le baume érotique de mes aspirations
Bizarres… Lézardant le vase des grands yeux ;
A rebours de moi-même, revers de passion,
S’accorde un délice à l’orchestre nébuleux.
La cicatrice première se dévoile
On m’a suturé à la vie
Et l’innocence est la trace blanche d’une ancienne blessure…
Il y a tout un monde à retrouver
Où à perdre une deuxième fois
Car retrouver le paradis c’est plonger aux enfers.
Comment allier l’idée à l’idée des deux mondes ?
Comment conserver, penser ce miroir pensif ?
Le réfléchir sans troubler sa langueur profonde ?
Ramener la pierre au mystère décisif,
Et inciser le sens sans verser de son sang,
Méditer la lumière sans saisir son ombre,
Goûter le secret au murmure délassant,
Comme la porcelaine d’un son qui s’effondre…
Aurais-je le courage de déshabiller les pensées
De leurs mystères en creusant leurs chairs de beauté ?
…
La mer était houleuse et sans boussole
Mais elle ne débordera pas
Nous sommes infinis nous aussi, horizons-humains
Et nous déborderons parfois
Comme la mer quand elle crie au génie.
Je n’entendais rien. Et le ressac murmurait : « Mes enchanteurs… mes enchanteurs »
PostScriptum
Un long texte qui conclue un recueil que j’écris en ce moment, il est très personnel et compte beaucoup pour moi.
Poète Aldébaran
Aldébaran a publié sur le site 55 écrits. Aldébaran est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète AldébaranSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: L’enchantement
en=fant=je=fus=ber=cé=par=la=pro=se=du=monde 12mon=de=qui=se=ra=con=tait=char=mant=pai=si=ble 12
je=vo=yais=mon=re=flet=sur=les=ro=ses=de=londe 12
jé=tais=en=chan=té=par=des=présen=ces=in=vi=sibles 12
jef=fleu=rais=de=mes=doigts=des=pa=roles=en=sa=blées 12
lho=ri=zon=rou=gis=sait=dê=tre=pres=que=tout=nu 12
et=ja=do=rais=la=sil=houet=te=des=veil=lées 11
fi=li=gra=ne=du=sein=aux=sa=veurs=mé=con=nues 12
le=mon=de=é=tais=trans=pa=rent=à=mes=ba=billages 12
nous=é=tions=des=ju=meaux=en=no=tre=con=nais=sance 12
om=bre=de=mon=om=bre=il=é=tait=le=silla=ge 12
de=mon=ver=be=d=homme=a=mant=des=si=gni=fiances 12
sur=tou=te=cho=se=je=vo=yais=des=si=gna=tures 12
brè=ves=ap=pa=ri=tions=jus=quen=ma=chair=de=rêve 12
mon=grand=tem=ple=pas=sé=vers=un=au=tre=fu=tur 12
par=fum=du=silen=ce=sé=va=po=re=en=ma=sève 12
je=me=re=cueillait=vers=la=mer 7
je=nen=ten=dais=rien 5
ni=unein=vi=ta=tion=de=ma=rin=pas=mê=me=u=ne=i=dée 15
seule=ment=le=grand=cal=me=de=la=sen=sua=li=té=pure 13
il=ny=a=vait=pas=de=fan=tô=mes 9
il=ny=a=vait=pas=de=si=rè=nes 9
il=ny=a=vait=pas=les=gran=des=é=po=pées 11
jus=te=lo=cé=an=muet=et=len=fant=qui=re=garde 12
ses=y=eux=per=dus=sa=gi=taient=de=bleu 10
ses=che=veux=flot=taient=nou=veaux 7
tout=é=tait=nou=veau=en=lui 7
si=ter=ri=ble=ment=neuf=au=de=là=des=nua=ges 12
tu=te=sou=viens 4
nous=nen=ten=di=ons=rien=dau=tre=que=le=res=sac 12
et=les=perles=de=mer=sur=nos=y=eux=nou=veaux=nés 12
ir=ri=guaient=nos=vi=sages=den=fants=mo=no=ma=nia=ques 13
confi=dents=de=lins=tant=i=ma=ges=é=mer=veil=lées 12
même=si=les=veillées=fu=rent=ru=des=et=dif=fi=ciles 12
cou=lait=ma=lar=me=de=la=vie=pen=dant=lhi=ver 12
de=ton=sein=où=rou=gis=saient=si=fort=mes=ba=bils 12
jai=mais=sans=le=dire=la=ro=man=ce=u=ni=vers 12
la=mer=on=du=lait=sans=un=mot=au=cun 10
la=ma=rine=des=mains=creu=sait=le=sa=ble=in=nocent 12
au=loin=u=ne=voi=le=non=cest=mes=y=eux 11
un=cil=des=poir=qui=vo=le=loin=loin=loin 10
je=mal=lon=geais=dans=les=du=nes 8
cé=tait=sim=ple=et=doux 6
pas=u=ne=bri=se=sur=le=mi=roir=des=en=fants 12
pas=de=dis=tan=ce=non=plus 7
le=couple=de=leurs=vies=sont=les=chan=del=les=de=leurs=yeux 13
tou=jours=là=tou=jours=pro=che 7
de=tou=te=é=ter=ni=té 7
puis=une=mai=son=ap=pa=ru=très=vas=teet=se=mée 12
cest=là=quils=sai=ment=mes=en=chan=teurs 9
mais=cette=fois=u=ne=por=te=grin=ceet=se=fer=me=sur=leur=a=mour 16
et=la=ma=gie=o=pè=re=dans=lom=bre 10
la=mour=de=vient=un=se=cret=qui=sé=bat 10
loin=de=mon=cœur=qui=bat=dans=ma=cham=bre=noi=re 12
les=portes=cla=quaient=dans=la=de=meu=re=des=pas=sages 12
der=rière=cha=que=ri=deau=dor=mait=u=ne=pré=sence 12
cha=que=ob=jet=déte=nait=le=se=cret=dun=voy=age 12
la=pu=re=té=sas=som=bris=sait=des=sou=ve=nances 12
et=du=rêve=in=no=cent=na=quit=un=é=tran=ger 12
une=in=vi=ta=tion=à=no=ter=les=vas=ti=tudes 12
de=lê=tre=nais=sant=qui=vou=drait=se=con=tem=pler 12
et=dans=la=mai=son=re=trou=ver=sa=plé=ni=tude 12
job=ser=vais=les=dé=da=les=de=la=mer 10
le=vent=se=mit=à=mur=mu=rer 8
une=bri=sea=mou=reu=se=qui=ré=cla=mait=sa=si=gni=fi=ca=tion 16
les=é=bau=ches=dé=cu=me=de=vin=rent=les=livres 12
des=a=bî=mes=de=la=vie=de=ve=nue=rê=ve 12
a=dé=chif=frer 4
a=é=cri=re 4
a=ra=con=ter 4
est=né=le=ver=be=à=lu=ni=que=vo=ca=tion 12
cel=le=de=di=re=en=fin=sans=dou=ter 10
au=tra=vers=des=va=gues=é=tran=ges 9
je=tai=me=car=dor=mantes=com=me=des=sta=tues 12
deux=per=sonnes=ont=fait=la=mour=pour=mai=mer=en=sai=mant 13
et=de=quel=a=mour=in=con=nu=suis=je=le=fruit 12
un=viol=sor=di=de=sur=la=ta=ble=des=dou=leurs 12
u=ne=le=vret=te=vio=lente=au=bord=de=la=nuit 12
un=coup=de=rein=bru=tal=dans=la=vier=ge=des=pleurs 12
en=chan=teurs=mon=ê=tre=ré=cla=me=sa=pré=sence 12
jes=pè=re=si=fort=ê=tre=né=des=ca=res=ses 12
duneal=chi=mie=ul=ti=me=au=pa=lais=des=plai=sances 12
je=se=rais=dé=li=vré=dun=se=cret=qui=mop=presse 12
a=lors=jap=pris=à=li=re 7
pour=ob=ser=ver=dans=la=nuit=den=cre 9
les=obs=curs=é=trein=tes=de=la=vie=à=ve=nir 12
deux=ai=ment=le=un 5
et=le=un=aime=le=deux=pa=ra=doxe=de=la=vague 12
qui=se=re=ti=re=sou=dain 7
et=de=ses=la=mes=noi=res=sub=sis=te 10
la=blan=cheur=dun=re=mous 6
lé=cri=tu=re=ou=vre=à=lin=fi=ni 10
car=la=mort=nest=quun=ac=te=de=pa=ro=le 11
et=lo=cé=an=nous=le=dit=quand=on=é=crit=sur=le=sable 14
au=cu=ne=let=tre=ne=de=meu=re=nul=le=part 12
le=verbe=re=join=dra=la=de=meu=re=des=o=ri=gines 13
jai=lu=que=lé=clat=est=in=té=rieur=à=la=rose 12
une=fleur=que=jef=feu=ille=ten=dre=ment=jus=quà=son=se=cret 14
un=em=brun=de=pé=tale=au=ve=lours=de=la=prose 12
qui=cau=se=par=fum=an=gé=li=sant=mes=re=grets 12
et=meurt=la=trans=pa=ren=ce=sur=les=co=rol=les 12
et=sa=bî=ment=les=doigts=sur=dé=tran=ges=é=pines 12
de=grands=es=saims=de=pol=len=sé=grènent=et=sen=volent 12
mon=dé=sir=est=le=grain=que=la=nuit=dis=sé=mine 12
gran=dir=ai=mer=cest=pa=ra=che=ver=son=exil 11
le=cœur=de=vient=îleet=le=mon=de=sar=chi=pel=le 12
un=silen=ce=sé=tend=sur=la=no=te=en=pé=ril 12
la=clar=té=sobs=cur=cit=et=la=terrein=ter=pel=le 12
quand=la=phra=se=sou=blie=de=mi=tein=te=du=songe 12
quand=vivreest=un=par=ta=ge=en=tre=soi=et=un=autre 12
quand=les=va=gues=de=lêtre=tra=his=sent=un=men=songe 12
quand=le=dieu=se=dé=lec=te=dun=rê=ve=da=pôtre 12
jat=tends=le=grand=ren=dez=vous=entre=mes=mots=et=les=choses 13
jat=tends=le=bai=ser=de=la=ré=vé=la=ti=on 12
pour=er=rer=ten=dre=ment 6
dans=des=o=cé=ans=de=si=gni=fi=ca=ti=ons 12
dans=la=bî=me=des=draps=qui=mi=roi=tent=mes=rêves 12
et=quand=sen=dort=le=re=flet=hié=ro=gly=phi=que 12
je=son=ne=la=clo=che=des=lan=gueurs=qui=sé=lèvent 12
confon=dant=mon=ombre=aux=va=peurs=é=nig=ma=ti=ques 12
le=baume=é=ro=ti=que=de=mes=as=pi=ra=tions 12
bi=zar=res=lé=zar=dant=le=vase=des=grands=y=eux 12
a=re=bours=de=moi=mê=me=re=vers=de=pas=sion 12
sac=cordeun=dé=li=ce=à=lor=ches=tre=né=bu=leux 12
la=ci=ca=tri=ce=pre=miè=re=se=dé=voi=le 12
on=ma=su=tu=ré=à=la=vie 8
et=lin=nocen=ceest=la=tra=ce=blan=che=du=ne=an=ci=en=ne=bles=sure 17
il=y=a=tout=un=mon=de=à=re=trou=ver 11
où=à=per=dre=u=ne=deuxi=è=me=fois 10
car=re=trou=ver=le=pa=ra=dis=cest=plon=ger=aux=en=fers 14
com=ment=al=lier=li=dée=à=li=dée=des=deux=mondes 12
com=ment=con=ser=ver=pen=ser=ce=mi=roir=pen=sif 12
le=ré=flé=chir=sans=trou=bler=sa=lan=gueur=pro=fonde 12
rame=ner=la=pier=re=au=mys=tè=re=dé=ci=sif 12
et=in=ci=ser=le=sens=sans=ver=ser=de=son=sang 12
mé=di=ter=la=lu=miè=re=sans=sai=sir=son=ombre 12
goû=ter=le=se=cret=au=mur=mu=re=dé=las=sant 12
com=me=la=por=ce=lai=ne=dun=son=qui=sef=fondre 12
au=rais=je=le=cou=rage=de=dé=sha=biller=les=pen=sées 13
de=leurs=mys=tères=en=creu=sant=leurs=chairs=de=beau=té 12
1
la=mer=é=tait=hou=leu=se=et=sans=bous=so=le 12
mais=el=le=ne=dé=bor=de=ra=pas 9
nous=sommes=in=fi=nis=nous=aus=si=ho=ri=zons=hu=mains 13
et=nous=dé=bor=de=rons=par=fois 8
com=me=la=mer=quand=el=le=crie=au=gé=nie 11
je=nenten=dais=rien=et=le=res=sac=mur=mu=rait=mes=en=chan=teurs=mes=en=chan=teurs 19
Phonétique : L’enchantement
ɑ̃fɑ̃ ʒə fy bεʁse paʁ la pʁozə dy mɔ̃də,mɔ̃də ki sə ʁakɔ̃tε, ʃaʁmɑ̃, pεziblə,
ʒə vwajε mɔ̃ ʁəflε syʁ lε ʁozə də lɔ̃də,
ʒetεz- ɑ̃ʃɑ̃te paʁ dε pʁezɑ̃səz- ɛ̃viziblə,
ʒefləʁε də mε dwa dε paʁɔləz- ɑ̃sable,
lɔʁizɔ̃ ʁuʒisε dεtʁə pʁεskə tu ny,
e ʒadɔʁε la siluεtə dε vεje,
filiɡʁanə dy sɛ̃ o savœʁ mekɔnɥ,
lə mɔ̃də etε tʁɑ̃spaʁɑ̃ a mε babijaʒə,
nuz- esjɔ̃ dε ʒymoz- ɑ̃ nɔtʁə kɔnεsɑ̃sə,
ɔ̃bʁə də mɔ̃n- ɔ̃bʁə il etε lə sijaʒə
də mɔ̃ vεʁbə dɔmə amɑ̃ dε siɲifjɑ̃sə,
syʁ tutə ʃozə ʒə vwajε dε siɲatyʁə,
bʁεvəz- apaʁisjɔ̃ ʒyskɑ̃ ma ʃεʁ də ʁεvə :
mɔ̃ ɡʁɑ̃ tɑ̃plə pase vεʁz- œ̃n- otʁə fytyʁ,
paʁfœ̃ dy silɑ̃sə sevapɔʁə ɑ̃ ma sεvə…
ʒə mə ʁəkœjε vεʁ la mεʁ,
ʒə nɑ̃tɑ̃dε ʁjɛ̃,
ni ynə ɛ̃vitasjɔ̃ də maʁɛ̃, pa mεmə ynə ide,
sələmɑ̃ lə ɡʁɑ̃ kalmə də la sɑ̃sɥalite pyʁə
il ni avε pa də fɑ̃tomə
il ni avε pa də siʁεnə
il ni avε pa lε ɡʁɑ̃dəz- epɔpe,
ʒystə lɔseɑ̃ mɥε e lɑ̃fɑ̃ ki ʁəɡaʁdə
sεz- iø pεʁdys saʒitε də blø,
sε ʃəvø flɔtε, nuvo,
tut- etε nuvo ɑ̃ lɥi,
si teʁibləmɑ̃ nəf, o dəla dε nɥaʒə.
ty tə suvjɛ̃ ?
nu nɑ̃tɑ̃djɔ̃ ʁjɛ̃ dotʁə kə lə ʁesak,
e lε pεʁlə- də mεʁ syʁ noz- iø nuvo nes
iʁiɡε no vizaʒə dɑ̃fɑ̃ monomanjak,
kɔ̃fidɑ̃ də lɛ̃stɑ̃, imaʒəz- emεʁvεje,
mεmə si lε vεje fyʁe ʁydəz- e difisilə,
kulε ma laʁmə də la vi pɑ̃dɑ̃ livεʁ
də tɔ̃ sɛ̃ u ʁuʒisε si fɔʁ mε babil,
ʒεmε sɑ̃ lə diʁə la ʁɔmɑ̃sə ynive,
la mεʁ ɔ̃dylε sɑ̃z- œ̃ mo. okœ̃.
la maʁinə dε mɛ̃ kʁøzε lə sablə inɔse,
o lwɛ̃ ynə vwalə, nɔ̃, sε mεz- iø,
œ̃ sil dεspwaʁ ki vɔlə lwɛ̃, lwɛ̃, lwɛ̃
ʒə malɔ̃ʒε dɑ̃ lε dynə
setε sɛ̃plə e du
pa ynə bʁizə syʁ lə miʁwaʁ dεz- ɑ̃fɑ̃,
pa də distɑ̃sə nɔ̃ plys,
lə kuplə də lœʁ vi sɔ̃ lε ʃɑ̃dεllə də lœʁz- iø
tuʒuʁ la, tuʒuʁ pʁoʃə
də tutə etεʁnite.
pɥi, ynə mεzɔ̃ apaʁy, tʁε vastə e səme
sε la kil sεme mεz- ɑ̃ʃɑ̃tœʁ
mε sεtə fwa, ynə pɔʁtə ɡʁɛ̃sə e sə fεʁmə syʁ lœʁ amuʁ
e la maʒi ɔpεʁə dɑ̃ lɔ̃bʁə,
lamuʁ dəvjɛ̃ œ̃ sεkʁε ki seba
lwɛ̃ də mɔ̃ kœʁ ki ba, dɑ̃ ma ʃɑ̃bʁə nwaʁə…
lε pɔʁtə- klakε dɑ̃ la dəməʁə dε pasaʒə,
dəʁjεʁə ʃakə ʁido dɔʁmε ynə pʁezɑ̃sə,
ʃakə ɔbʒε detənε lə sεkʁε dœ̃ vwajaʒə,
la pyʁəte sasɔ̃bʁisε dε suvənɑ̃sə,
e dy ʁεvə inɔse naki œ̃n- etʁɑ̃ʒe,
ynə ɛ̃vitasjɔ̃ a nɔte lε vastitydə
də lεtʁə nεsɑ̃ ki vudʁε sə kɔ̃tɑ̃ple,
e dɑ̃ la mεzɔ̃ ʁətʁuve sa plenitydə,
ʒɔpsεʁvε lε dedalə də la mεʁ,
lə vɑ̃ sə mit a myʁmyʁe
ynə bʁizə amuʁøzə ki ʁeklamε sa siɲifikasjɔ̃
lεz- eboʃə dekymə dəvɛ̃ʁe lε livʁə
dεz- abimə də la vi dəvənɥ ʁεvə
a deʃifʁe
a ekʁiʁə
a ʁakɔ̃te
ε ne lə vεʁbə a lynikə vɔkasjɔ̃.
sεllə də diʁə ɑ̃fɛ̃ sɑ̃ dute,
o tʁavεʁ dε vaɡz- etʁɑ̃ʒə,
« ʒə tεmə » kaʁ dɔʁmɑ̃tə kɔmə dε statɥ,
dø pεʁsɔnəz- ɔ̃ fε lamuʁ puʁ mεme ɑ̃ sεmɑ̃.
e də kεl amuʁ ɛ̃kɔny sɥi ʒə lə fʁɥi ?
œ̃ vjɔl sɔʁdidə syʁ la tablə dε dulœʁ ?
ynə ləvʁεtə vjɔlɑ̃tə o bɔʁ də la nɥi ?
œ̃ ku də ʁɛ̃ bʁytal dɑ̃ la vjεʁʒə dε plœʁ ?
ɑ̃ʃɑ̃tœʁ… mɔ̃n- εtʁə ʁeklamə sa pʁezɑ̃sə,
ʒεspεʁə si fɔʁ εtʁə ne dε kaʁesə,
dynə alʃimi yltimə o palε dε plεzɑ̃sə,
ʒə səʁε delivʁe dœ̃ sεkʁε ki mɔpʁεsə.
alɔʁ ʒapʁiz- a liʁə
puʁ ɔpsεʁve dɑ̃ la nɥi dɑ̃kʁə
lεz- ɔpskyʁz- etʁɛ̃tə də la vi a vəniʁ
døz- εme lə œ̃
e lə œ̃n- εmə lə dø… paʁadɔksə də la vaɡ
ki sə ʁətiʁə sudɛ̃
e də sε lamə nwaʁə sybzistə
la blɑ̃ʃœʁ dœ̃ ʁəmu
lekʁityʁə uvʁə a lɛ̃fini
kaʁ la mɔʁ nε kœ̃n- aktə də paʁɔlə
e lɔseɑ̃ nu lə di kɑ̃t- ɔ̃n- ekʁi syʁ lə sablə,
okynə lεtʁə nə dəməʁə, nylə paʁ
lə vεʁbə ʁəʒwɛ̃dʁa la dəməʁə dεz- ɔʁiʒinə.
ʒε ly kə « lekla εt- ɛ̃teʁjœʁ a la ʁozə »,
ynə flœʁ kə ʒefœjə, tɑ̃dʁəmɑ̃, ʒyska sɔ̃ sεkʁε,
œ̃n- ɑ̃bʁœ̃ də petalə o vəluʁ də la pʁozə,
ki kozə paʁfœ̃ ɑ̃ʒelizɑ̃ mε ʁəɡʁε,
e məʁ la tʁɑ̃spaʁɑ̃sə syʁ lε kɔʁɔlə,
e sabime lε dwa syʁ detʁɑ̃ʒəz- epinə,
də ɡʁɑ̃z- esɛ̃ də pɔlɛ̃ seɡʁεne e sɑ̃vɔle,
mɔ̃ deziʁ ε lə ɡʁɛ̃ kə la nɥi diseminə,
ɡʁɑ̃diʁ, εme, sε paʁaʃəve sɔ̃n- εɡzil,
lə kœʁ dəvjɛ̃ ilə e lə mɔ̃də saʁʃipεllə,
œ̃ silɑ̃sə setɑ̃ syʁ la nɔtə ɑ̃ peʁil,
la klaʁte sɔpskyʁsi e la teʁə ɛ̃tεʁpεllə,
kɑ̃ la fʁazə subli, dəmi tɛ̃tə dy sɔ̃ʒə,
kɑ̃ vivʁə εt- œ̃ paʁtaʒə ɑ̃tʁə swa e œ̃n- otʁə,
kɑ̃ lε vaɡ də lεtʁə tʁaise œ̃ mɑ̃sɔ̃ʒə,
kɑ̃ lə djø sə delεktə dœ̃ ʁεvə dapotʁə.
ʒatɑ̃ lə ɡʁɑ̃ ʁɑ̃de vuz- ɑ̃tʁə mε moz- e lε ʃozə.
ʒatɑ̃ lə bεze də la ʁevelasjɔ̃
puʁ eʁe, tɑ̃dʁəmɑ̃,
dɑ̃ dεz- ɔseɑ̃ də siɲifikasjɔ̃.
dɑ̃ labimə dε dʁa ki miʁwate mε ʁεvə,
e kɑ̃ sɑ̃dɔʁ lə ʁəflε jeʁɔɡlifikə,
ʒə sɔnə la kloʃə dε lɑ̃ɡœʁ ki selεve
kɔ̃fɔ̃dɑ̃ mɔ̃n- ɔ̃bʁə o vapœʁz- eniɡmatik,
lə bomə eʁɔtikə də mεz- aspiʁasjɔ̃
bizaʁə… lezaʁdɑ̃ lə vazə dε ɡʁɑ̃z- iø,
a ʁəbuʁ də mwa mεmə, ʁəve də pasjɔ̃,
sakɔʁdə œ̃ delisə a lɔʁkεstʁə nebylø.
la sikatʁisə pʁəmjεʁə sə devwalə
ɔ̃ ma sytyʁe a la vi
e linɔsɑ̃sə ε la tʁasə blɑ̃ʃə dynə ɑ̃sjεnə blesyʁə…
il i a tut- œ̃ mɔ̃də a ʁətʁuve
u a pεʁdʁə ynə døzjεmə fwa
kaʁ ʁətʁuve lə paʁadi sε plɔ̃ʒe oz- ɑ̃fe.
kɔmɑ̃ alje lide a lide dε dø mɔ̃də ?
kɔmɑ̃ kɔ̃sεʁve, pɑ̃se sə miʁwaʁ pɑ̃sif ?
lə ʁefleʃiʁ sɑ̃ tʁuble sa lɑ̃ɡœʁ pʁɔfɔ̃də ?
ʁaməne la pjeʁə o mistεʁə desizif,
e ɛ̃size lə sɑ̃s sɑ̃ vεʁse də sɔ̃ sɑ̃,
medite la lymjεʁə sɑ̃ sεziʁ sɔ̃n- ɔ̃bʁə,
ɡute lə sεkʁε o myʁmyʁə delasɑ̃,
kɔmə la pɔʁsəlεnə dœ̃ sɔ̃ ki sefɔ̃dʁə…
oʁε ʒə lə kuʁaʒə də dezabije lε pɑ̃se
də lœʁ mistεʁəz- ɑ̃ kʁøzɑ̃ lœʁ ʃεʁ də bote ?
…
la mεʁ etε uløzə e sɑ̃ busɔlə
mεz- εllə nə debɔʁdəʁa pa
nu sɔməz- ɛ̃fini nuz- osi, ɔʁizɔ̃z- ymɛ̃
e nu debɔʁdəʁɔ̃ paʁfwa
kɔmə la mεʁ kɑ̃t- εllə kʁi o ʒeni.
ʒə nɑ̃tɑ̃dε ʁjɛ̃. e lə ʁesak myʁmyʁε : « məs ɑ̃ʃɑ̃tœʁ… mεz- ɑ̃ʃɑ̃təʁs »
Syllabes Phonétique : L’enchantement
ɑ̃=fɑ̃=ʒə=fy=bεʁ=se=paʁ=la=pʁo=zə=dy=mɔ̃də 12mɔ̃=də=ki=sə=ʁa=kɔ̃=tε=ʃaʁ=mɑ̃=pε=zi=blə 12
ʒə=vwa=jε=mɔ̃=ʁə=flε=syʁ=lε=ʁo=zə=də=lɔ̃də 12
ʒe=tε=zɑ̃=ʃɑ̃=te=paʁ=dε=pʁe=zɑ̃sə=zɛ̃=vi=ziblə 12
ʒe=flə=ʁεdə=mε=dwa=dε=pa=ʁɔ=lə=zɑ̃=sa=ble 12
lɔ=ʁi=zɔ̃=ʁu=ʒi=sε=dε=tʁə=pʁεs=kə=tu=ny 12
e=ʒa=dɔ=ʁε=la=si=lu=ε=tə=dε=vε=je 12
fi=li=ɡʁa=nə=dy=sɛ̃=o=sa=vœʁ=me=kɔ=nəɥ 12
lə=mɔ̃də=e=tε=tʁɑ̃s=pa=ʁɑ̃=a=mε=ba=bi=jaʒə 12
nu=ze=sjɔ̃=dε=ʒy=mo=zɑ̃=nɔ=tʁə=kɔ=nε=sɑ̃sə 12
ɔ̃=bʁə=də=mɔ̃=nɔ̃=bʁə=il=e=tε=lə=si=jaʒə 12
də=mɔ̃=vεʁ=bə=dɔ=mə=a=mɑ̃=dε=si=ɲi=fjɑ̃sə 12
syʁ=tu=tə=ʃo=zə=ʒə=vwa=jε=dε=si=ɲa=tyʁə 12
bʁε=və=za=pa=ʁi=sjɔ̃=ʒys=kɑ̃=ma=ʃεʁ=də=ʁεvə 12
mɔ̃=ɡʁɑ̃=tɑ̃=plə=pa=se=vεʁ=zœ̃=no=tʁə=fy=tyʁ 12
paʁ=fœ̃=dy=si=lɑ̃sə=se=va=pɔ=ʁə=ɑ̃=ma=sεvə 12
ʒə=mə=ʁə=kœj=ε=vεʁ=la=mεʁ 8
ʒə=nɑ̃=tɑ̃=dε=ʁj=ɛ̃ 6
ni=ynəɛ̃=vi=ta=sjɔ̃=də=ma=ʁɛ̃=pa=mε=mə=y=nə=i=de 15
sə=lə=mɑ̃lə=ɡʁɑ̃=kal=mə=də=la=sɑ̃s=ɥa=li=te=pyʁə 13
il=ni=a=vε=pa=də=fɑ̃=to=mə 9
il=ni=a=vε=pa=də=si=ʁε=nə 9
il=ni=a=vε=pa=lε=ɡʁɑ̃=də=ze=pɔ=pe 11
ʒys=tə=lɔ=se=ɑ̃=mɥε=e=lɑ̃=fɑ̃=ki=ʁə=ɡaʁdə 12
sε=zi=ø=pεʁ=dys=sa=ʒi=tε=də=blø 10
sε=ʃə=vø=flɔ=tε=nu=vo 7
tu=te=tε=nu=vo=ɑ̃=lɥi 7
si=te=ʁi=blə=mɑ̃=nəf=o=də=la=dε=nɥ=aʒə 12
ty=tə=su=vj=ɛ̃ 5
nu=nɑ̃=tɑ̃=dj=ɔ̃=ʁjɛ̃=do=tʁə=kə=lə=ʁe=sak 12
e=lε=pεʁlə=də=mεʁ=syʁ=no=zi=ø=nu=vo=nes 12
i=ʁi=ɡε=no=vi=zaʒə=dɑ̃=fɑ̃=mo=no=ma=njak 12
kɔ̃=fi=dɑ̃də=lɛ̃s=tɑ̃=i=ma=ʒə=ze=mεʁ=vε=je 12
mεmə=si=lε=vε=je=fy=ʁe=ʁy=də=ze=di=fisilə 12
ku=lε=ma=laʁ=mə=də=la=vi=pɑ̃=dɑ̃=li=vεʁ 12
də=tɔ̃=sɛ̃=u=ʁu=ʒi=sε=si=fɔʁ=mε=ba=bil 12
ʒε=mε=sɑ̃lə=di=ʁə=la=ʁɔ=mɑ̃=sə=y=ni=veʁ 12
la=mεʁ=ɔ̃=dy=lε=sɑ̃=zœ̃=mo=o=kœ̃ 10
la=ma=ʁinə=dε=mɛ̃=kʁø=zε=lə=sa=blə=i=nɔse 12
o=lwɛ̃=y=nə=vwa=lə=nɔ̃=sε=mε=zi=ø 11
œ̃=sil=dεs=pwaʁ=ki=vɔ=lə=lwɛ̃=lwɛ̃=lwɛ̃ 10
ʒə=ma=lɔ̃=ʒε=dɑ̃=lε=dy=nə 8
se=tε=sɛ̃=plə=e=du 6
pa=y=nə=bʁi=zə=syʁ=lə=mi=ʁwaʁ=dε=zɑ̃=fɑ̃ 12
pa=də=dis=tɑ̃=sə=nɔ̃=plys 7
lə=kuplə=də=lœʁ=vi=sɔ̃=lε=ʃɑ̃=dεllə=də=lœʁ=ziø 12
tu=ʒuʁ=la=tu=ʒuʁ=pʁo=ʃə 7
də=tu=tə=e=tεʁ=ni=te 7
pɥi=ynə=mε=zɔ̃=a=pa=ʁy=tʁε=vas=təe=sə=me 12
sε=la=kil=sε=me=mε=zɑ̃=ʃɑ̃=tœ=ʁə 10
mε=sεtə=fwa=y=nə=pɔʁ=tə=ɡʁɛ̃=səe=sə=fεʁ=mə=syʁ=lœʁ=a=muʁ 16
e=la=ma=ʒi=ɔ=pε=ʁə=dɑ̃=lɔ̃=bʁə 10
la=muʁ=də=vj=ɛ̃=œ̃=sε=kʁε=ki=se=ba 11
lwɛ̃=də=mɔ̃=kœʁ=ki=ba=dɑ̃=ma=ʃɑ̃=bʁə=nwa=ʁə 12
lε=pɔʁtə=kla=kε=dɑ̃=la=də=mə=ʁə=dε=pa=saʒə 12
də=ʁjεʁə=ʃa=kə=ʁi=do=dɔʁ=mε=y=nə=pʁe=zɑ̃sə 12
ʃakə=ɔb=ʒε=de=tə=nε=lə=sε=kʁε=dœ̃=vwa=jaʒə 12
la=py=ʁə=te=sa=sɔ̃=bʁi=sε=dε=su=və=nɑ̃sə 12
e=dy=ʁεvə=i=nɔ=se=na=ki=œ̃=ne=tʁɑ̃=ʒe 12
ynə=ɛ̃=vi=ta=sjɔ̃=a=nɔ=te=lε=vas=ti=tydə 12
də=lε=tʁə=nε=sɑ̃=ki=vu=dʁε=sə=kɔ̃=tɑ̃=ple 12
e=dɑ̃=la=mε=zɔ̃=ʁə=tʁu=ve=sa=ple=ni=tydə 12
ʒɔp=sεʁ=vε=lε=de=da=lə=də=la=mεʁ 10
lə=vɑ̃=sə=mit=a=myʁ=my=ʁe 8
ynə=bʁi=zəa=mu=ʁø=zə=ki=ʁe=kla=mε=sa=si=ɲi=fi=ka=sjɔ̃ 16
lε=ze=bo=ʃə=de=ky=mə=də=vɛ̃=ʁe=lε=livʁə 12
dε=za=bi=mə=də=la=vi=də=vənɥ=ʁε=və 11
a=de=ʃi=fʁe 4
a=e=kʁi=ʁə 4
a=ʁa=kɔ̃=te 4
ε=ne=lə=vεʁ=bə=a=ly=ni=kə=vɔ=ka=sjɔ̃ 12
sεl=lə=də=di=ʁə=ɑ̃=fɛ̃=sɑ̃=du=te 10
o=tʁa=vεʁ=dε=va=ɡə=ze=tʁɑ̃=ʒə 9
ʒə=tε=mə=kaʁ=dɔʁ=mɑ̃=tə=kɔ=mə=dε=statɥ 12
dø=pεʁ=sɔnə=zɔ̃=fε=la=muʁ=puʁ=mε=me=ɑ̃=sε=mɑ̃ 13
e=də=kεl=a=muʁ=ɛ̃=kɔ=ny=sɥi=ʒə=lə=fʁɥi 12
œ̃=vjɔl=sɔʁ=di=də=syʁ=la=ta=blə=dε=du=lœʁ 12
ynə=lə=vʁε=tə=vjɔ=lɑ̃=tə=o=bɔʁ=də=la=nɥi 12
œ̃=ku=də=ʁɛ̃=bʁy=tal=dɑ̃=la=vjεʁ=ʒə=dε=plœʁ 12
ɑ̃=ʃɑ̃=tœʁ=mɔ̃=nε=tʁə=ʁe=kla=mə=sa=pʁe=zɑ̃sə 12
ʒεs=pε=ʁə=si=fɔʁ=ε=tʁə=ne=dε=ka=ʁe=sə 12
dynə=al=ʃi=mi=yl=ti=mə=o=pa=lε=dε=plεzɑ̃sə 12
ʒə=sə=ʁε=de=li=vʁe=dœ̃=sε=kʁε=ki=mɔ=pʁεsə 12
a=lɔʁ=ʒa=pʁi=za=li=ʁə 7
puʁ=ɔp=sεʁ=ve=dɑ̃=la=nɥi=dɑ̃=kʁə 9
lε=zɔp=skyʁ=ze=tʁɛ̃=tə=də=la=vi=a=və=niʁ 12
dø=zε=me=lə=œ̃ 5
e=lə=œ̃=nεmə=lə=dø=pa=ʁa=dɔk=sə=də=lavaɡə 12
ki=sə=ʁə=ti=ʁə=su=dɛ̃ 7
e=də=sε=la=mə=nwa=ʁə=syb=zis=tə 10
la=blɑ̃=ʃœ=ʁə=dœ̃=ʁə=mu 7
le=kʁi=ty=ʁə=u=vʁə=a=lɛ̃=fi=ni 10
kaʁ=la=mɔʁ=nε=kœ̃=nak=tə=də=pa=ʁɔ=lə 11
e=lɔse=ɑ̃=nu=lə=di=kɑ̃=tɔ̃=ne=kʁi=syʁ=lə=sablə 13
o=ky=nə=lε=tʁə=nə=də=mə=ʁə=ny=lə=paʁ 12
lə=vεʁbə=ʁə=ʒwɛ̃=dʁa=la=də=mə=ʁə=dε=zɔ=ʁiʒinə 12
ʒε=lykə=le=kla=ε=tɛ̃=te=ʁjœʁ=a=la=ʁo=zə 12
ynə=flœʁ=kə=ʒe=fœjə=tɑ̃=dʁə=mɑ̃=ʒys=ka=sɔ̃=sε=kʁε 13
œ̃=nɑ̃=bʁœ̃=də=pe=talə=o=və=luʁ=də=la=pʁozə 12
ki=ko=zə=paʁ=fœ̃=ɑ̃=ʒe=li=zɑ̃=mε=ʁə=ɡʁε 12
e=məʁ=la=tʁɑ̃s=pa=ʁɑ̃=sə=syʁ=lε=kɔ=ʁɔ=lə 12
e=sa=bi=me=lε=dwa=syʁ=de=tʁɑ̃=ʒə=ze=pinə 12
də=ɡʁɑ̃=ze=sɛ̃də=pɔ=lɛ̃=se=ɡʁε=ne=e=sɑ̃=vɔ=le 13
mɔ̃=de=ziʁ=ε=lə=ɡʁɛ̃=kə=la=nɥi=di=se=minə 12
ɡʁɑ̃=diʁ=ε=me=sε=pa=ʁa=ʃə=ve=sɔ̃=nεɡ=zil 12
lə=kœʁ=də=vjɛ̃=ilə=e=lə=mɔ̃=də=saʁ=ʃi=pεllə 12
œ̃=si=lɑ̃sə=se=tɑ̃=syʁ=la=nɔ=tə=ɑ̃=pe=ʁil 12
la=klaʁ=te=sɔp=skyʁ=si=e=la=te=ʁəɛ̃=tεʁ=pεllə 12
kɑ̃=la=fʁa=zə=su=bli=də=mi=tɛ̃=tə=dy=sɔ̃ʒə 12
kɑ̃=vivʁəε=tœ̃=paʁ=ta=ʒə=ɑ̃=tʁə=swa=e=œ̃=notʁə 12
kɑ̃=lε=va=ɡə=də=lεtʁə=tʁa=i=se=œ̃=mɑ̃=sɔ̃ʒə 12
kɑ̃=lə=djø=sə=de=lεk=tə=dœ̃=ʁε=və=da=potʁə 12
ʒa=tɑ̃lə=ɡʁɑ̃=ʁɑ̃=de=vu=zɑ̃=tʁə=mε=mo=ze=lεʃozə 12
ʒa=tɑ̃=lə=bε=ze=də=la=ʁe=ve=la=s=jɔ̃ 12
puʁ=e=ʁe=tɑ̃=dʁə=mɑ̃ 6
dɑ̃=dε=zɔ=se=ɑ̃=də=si=ɲi=fi=ka=sj=ɔ̃ 12
dɑ̃=la=bi=mə=dε=dʁa=ki=mi=ʁwa=te=mε=ʁεvə 12
e=kɑ̃=sɑ̃=dɔʁ=lə=ʁə=flε=je=ʁɔ=ɡli=fi=kə 12
ʒə=sɔnə=la=klo=ʃə=dε=lɑ̃=ɡœʁ=ki=se=lε=ve 12
kɔ̃=fɔ̃=dɑ̃=mɔ̃=nɔ̃bʁə=o=va=pœʁ=ze=niɡ=ma=tik 12
lə=bo=mə=e=ʁɔ=tikə=də=mε=zas=pi=ʁa=sjɔ̃ 12
bi=za=ʁə=le=zaʁ=dɑ̃lə=va=zə=dε=ɡʁɑ̃=zi=ø 12
a=ʁə=buʁ=də=mwa=mε=mə=ʁə=ve=də=pa=sjɔ̃ 12
sa=kɔʁdəœ̃=de=li=sə=a=lɔʁ=kεs=tʁə=ne=by=lø 12
la=si=ka=tʁi=sə=pʁə=mjε=ʁə=sə=de=vwa=lə 12
ɔ̃=ma=sy=ty=ʁe=a=la=vi 8
e=li=nɔ=sɑ̃səε=la=tʁa=sə=blɑ̃=ʃə=dy=nə=ɑ̃=sjε=nə=ble=syʁə 16
il=i=a=tu=tœ̃=mɔ̃=də=a=ʁə=tʁu=ve 11
u=a=pεʁ=dʁə=y=nə=dø=zj=ε=mə=fwa 11
kaʁʁə=tʁu=ve=lə=pa=ʁa=di=sε=plɔ̃=ʒe=o=zɑ̃=fe 13
kɔ=mɑ̃=a=lje=li=de=a=li=de=dε=dø=mɔ̃də 12
kɔ=mɑ̃=kɔ̃=sεʁ=ve=pɑ̃=se=sə=mi=ʁwaʁ=pɑ̃=sif 12
lə=ʁe=fle=ʃiʁ=sɑ̃=tʁu=ble=sa=lɑ̃=ɡœʁ=pʁɔ=fɔ̃də 12
ʁamə=ne=la=pje=ʁə=o=mis=tε=ʁə=de=si=zif 12
e=ɛ̃=si=ze=lə=sɑ̃s=sɑ̃=vεʁ=se=də=sɔ̃=sɑ̃ 12
me=di=te=la=ly=mjε=ʁə=sɑ̃=sε=ziʁ=sɔ̃=nɔ̃bʁə 12
ɡu=te=lə=sε=kʁε=o=myʁ=my=ʁə=de=la=sɑ̃ 12
kɔ=mə=la=pɔʁ=sə=lε=nə=dœ̃=sɔ̃=ki=se=fɔ̃dʁə 12
o=ʁεʒə=lə=ku=ʁa=ʒə=də=de=za=bi=je=lε=pɑ̃se 13
də=lœʁ=mis=tεʁə=zɑ̃=kʁø=zɑ̃=lœʁ=ʃεʁ=də=bo=te 12
1
la=mεʁ=e=tε=u=lø=zə=e=sɑ̃=bu=sɔ=lə 12
mε=zεl=lə=nə=de=bɔʁ=də=ʁa=pa 9
nu=sɔmə=zɛ̃=fi=ni=nu=zo=si=ɔ=ʁi=zɔ̃=zy=mɛ̃ 13
e=nu=de=bɔʁ=də=ʁɔ̃=paʁ=fwa 8
kɔ=mə=la=mεʁ=kɑ̃=tεl=lə=kʁi=o=ʒe=ni 11
ʒə=nɑ̃=tɑ̃=dε=ʁjɛ̃=e=lə=ʁe=sak=myʁ=my=ʁε=məs=ɑ̃=ʃɑ̃=tœʁ=mε=zɑ̃=ʃɑ̃=təʁs 20
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
05/10/2016 23:07Coburitc
L’écriture est belle , la mer est présente du début à la fin de nos vies , comme le chantait Ferré , La Mémoire et la mer
Jean-Pierre
06/10/2016 06:41Sétarcos L'Hérétique
bravo mon ami-
Poème Être
Du 05/10/2016 22:24
L'écrit contient 1086 mots qui sont répartis dans 30 strophes.