Slam:La Moisson Du Temps

Tic tac le temps toque
Du tic au tac la peau craque
Sous le poids de l’âge
L’éclat luit même sous la pénombre à l’esplanade du temps
Bric-à-brac de vies comme des briques que croque l’usure le vice attaque le mur de la conscience
L’heure nous déconcentre et dès qu’on semble satisfait l’heure arrive à temps
Attends je t’explique le vent il va et vient sait prendre son temps mais tant qu’il n’a pas trouvé de cible il accable le vide
Tel un malheur indicible nous crible de rafale invisible comme la fin affable du destin
Il surgit et renverse ce qu’on a construit avec le temps
Incertain durant un certain moment on s’étonne des saisons
Et c’est ça le mystère de la raison que de faire entendre raison à un corps qui subit la moisson du temps
Effaré éprouvé ridé il fallait retrouver l’idée inébranlable de la gaieté que procure la jouvence
Juvénile on a pas vu venir le temps
L’espoir nous tend la main et nous devons la saisir à temps
Instables les épopées on est pas prêt quand nos proches perdent le goût
De vivre on est vrai si on ne s’effraye de vivre le même trouble que ceux qui nous entourent
Et en un tour de passe passe le temps passe mais pas la poisse
Le compte à rebours nous pousse au bord du précipice
Le sort se précipite
Mais ne perdons pas le sourire même dans le soupirs car il y a un soupirail celui de l’espoir ou des images de vie comme souvenirs
Souvenirs d’une vie bien remplie qui nous bercent pour qu’on oublie nos cicatrices et le supplice de notre ère qui nous enferme
Mais être libre c’est oublier ces rides qui nous brident
Et c’est là que la vanité de la vie nous éduque
Et étrique une vision déjà caduque
Être vieux être jeune être heureux être mieux c’est juste faire de son mieux et laisser le temps nous bonifier comme du vieux vin