Poème:La Cruauté Humaine

Ecoute l’histoire que j’ai à te raconter,
Car elle fait partie de mon histoire passée.

Un jour de neige, mon chien promenait mon père
Aussi loin que son cœur le lui permettait,
Quand soudain ils s’arrêtèrent près d’une ornière :
Il y a quelque chose de suspect
Que mon chien veut approcher,
Mais mon père, trop borné,
S’est interdit de céder,
Ils continuèrent donc, sans gaieté.

Trois jours plus tard, pendant un second passage,
Mon père, intrigué, scruta l’étendue blanche,
Et découvrit comme un criminel message :
Un chien était attaché à un arbre, de branches
En branches, le pauvre avait tellement tenté
De se défaire qu’il s’était immobilisé,
Sa laisse l’empêchait de hurler,
Il devait presque suffoquer !

Mais mon paternel ne le détacha pas,
Non, il avait peur d’une morsure,
Il appelle la police, qui ne pouvait pas
L’aider un matin de Noël, trop d’ordures
À nettoyer, rentré chez nous,
Il me désigna pour avoir le contact,
Qui se fit le plus doux
Possible, trop précieux est cet artefact,
Si vous l’aviez vu, ce bel animal,
Il est criminel de lui faire du mal.

Un chenil approprié le recueilli
Pendant au moins quelques instants,
Pour ensuite être accepté, et pris
Par un maître-chien, en nous remerciant.

Le seul merci que j’ai à recevoir
Est celui du chien dont on a sauvé
La vie, devenue un véritable encensoir
Face à ce froid qui voulait le grignoter.