Poème:Rêve…

Au crépuscule, elle avance lentement dans la nuit
Vers les bras bienveillants de Morphée
Qui l’enveloppent de mystère avec une douceur délicieuse.
Pour l’amener dans son pays de rêves merveilleusement clairvoyants.
Là-bas, au fond de la réalité éphémère impermanent.

Pays divin, pays majestueux !
Pays où son âme est née !

Elle rêve qu’elle flotte dans un champ ensoleillé,
Rempli de coquelicots rouges merveilleux.
Elle flotte comme un papillon libre qui déploie ses ailes mouillées.
Sous les premiers rayons chauds du soleil douillet.

Pays divin, pays majestueux !
Pays où son âme est née !

Après cette adorable valse qui l’a légèrement épuisée,
Elle se pose sur le sol devant une petite porte fermée.
Sa main menée par les souvenirs encore présents dans son âme affaiblie,
Trouve la clé, avec une facilitée étonnante, pour ouvrir cette petite porte ensevelie.

Au moment où elle franchit cette ouverture sur son passé qu’elle voulait tant enterrée.
Ses souvenirs reviennent comme sous une averse de grêlons froids aciérés.

Elle sort de son rêve en tressaut, un gout amer à la bouche, souillée d’effroi.
Elle oublie le papillon libre qui déploie ses merveilleuses ailes mouillées,
Au premier rayon du soleil douillet.