Poème:Ces Cris Muets Gouttent Dans Mon Cou

Mes larmes s’épuisent au fil de tes mots doux.
Ces cris muets gouttent jusqu’à mon cou…
C’est une peine bien méritée :
Je me croyais plus forte, plus armée.

Je ne peux plus étouffer cet odieux manque.
Je ne peux plus nier ce cœur en tourmente.
Je suis ton écho quant tu dis m’adorée,
Ton credo de rires, de tendresse et de baisers.

Pourtant on s’y était préparé,
On savait que ce serait dur fin juillet.
Trop tard, Cupidon l avait déjà pointée,
Sa stupide flèche ensorcelée.

Maintenant comment lutter ?
Comment essayer de ne plus y penser ?
Tu vois, mes yeux se sont épuisés
A la lecture de tes messages journaliers.

Je te manque m’as tu avoué,
Mais sais tu ce que j ai éprouvé ?
A la lecture de ce quotidien courrier
Je ne fais que saigner ! !

Je ne sais que pleurer,
Aucune envie d aller mieux.
Pas question de répondre aux curieux.
Je ne peux que rester seule, si de toi je suis éloignée.

Je suis déjà fatiguée de cette histoire
Pas de toi mon ange ! , mais de nos tristes déboires.
Pourtant il te suffirait de m’avouer
Que l on a le devoir de patienter,

Que même sans mon consentement
Tu vas me l imposer !
Je ferais semblant de me vexer comme avant,
Ca te fera rire, je te connais…

Puis je céderais sous la pression de tes baisers,
Et je me ferais a la merveilleuse idée
Que ce temps je ne l ai pas perdu,
Que j ai simplement attendu mon petit ange déchu.