Poème:Jedi

Mon petit Jedi si tu savais,

Aujourd’hui j’ai le blues qui m’assomme,
J’ai plus envie de rien, ni de personne !
Tu le sais pas encore mais je me sens mal,
Loin des bonheurs simples qu’on étalent.

Car petit Jedi, comment t’avouer que,

J’ai rêvé d’un samedi à Narbonne,
D’une chanson qu’on fredonne,
J’ai rêvé d’un week-end à Toulouse,
Et d’un homme qu’on épouse.

Et oui petit Jedi, petite canaille,

Je me suis imaginé à tes côtés,
Au bord d’une plage bordant l’infini,
Etendu dans le sable et l’air salé,
Nu sur ton corps frémissant d’envie.

Oh petit Jedi, je n’ai qu’une supplique,

J’aimerai que tu me réinvites,
Que tu me supplies d’un s’il te plait,
J’aimerai te dire que je me sens prêt,
Qu’il me tarde d’en finir vite.

Petit Jedi, entre nous,

Plus de mots, plus d’aller retour,
Perdu entre un désir et un détour,
Courir te rejoindre sur un coup de folie,
Et laisser derrière, ma vie et mes ennuis.

Petit Jedi, j’en frémis,

Tu vois, je suis nerveux rien qu’en pensant à toi
Tu m’as fait chaviré en plein trouble et désarroi,
Là je crois bien que j’ai perdu tout sens des réalités
Et que je me noies dans des fantasmes un brin fanés.

Alors écoute petit Jedi,

Ce soir j’ai mal d’amour et d’amitié,
J’ai peur de m’affaler à tes pieds,
Toi mon Jedi, sans défauts ni failles,
Si loin des tourments qui m’assaillent.

Si loin de toi petit Jedi…