Poème:Regard, Fenêtres De La Vie

REGARD, FENETRES DE LA VIE
Comme si, la lumière diluait les saveurs.
Mais quelle sagesse, anime le nourrisson ?
Qui retarde l’instant, d’affronter l’horizon,
Savoure plus longtemps, l’authentique bonheur.

Perles cristallines sur un faciès fripé,
Mémorise à jamais, pétillantes lueurs,
Pour habiller ses rêves futurs de couleurs.
Que le monde cherche déjà à capturer !

Sa parure prend la teinte de nos aïeux,
Un élément si pur, pourquoi pas le farder,
On aime dérober nos profondes pensées.
Et comment maîtriser la puissance des yeux ?

C’est une fenêtre ouverte sur la mémoire,
Qui balise les chemins creux de la raison.
Se ternit, s’enflamme au gré de nos passions,
Et photographie nos plus belles histoires.

D’un bel éclat humide par moment s’habille
Joli vert ou bleu attire les amoureux,
Pétillement des autres, aussi merveilleux,
L’espoir, c’est d’aimanter le regard d’une fille.

Ses ombres s’animent aux reflets du soleil,
Attire les émotions, filtre les pensées,
Oser l’accuser de nous tromper, malaisé.
Allume nos rêves, impose le sommeil.

Savoir le baisser, le détourner, un rituel !
Si muer par les ficelles de l’inconscience,
Frondeur, balaye joliment la loi du silence.
Son insolence génère quelques duels,

Enfin quand le temps sonne la fin de l’histoire
Ultime survivant, refuse de s’éteindre
Le paradis promis, serait-il à craindre ?
La ligne d’horizon un terrible trou noir.

Pour ses admirateurs, véritable tyran.