Poème:Coffre À Jouet

Clouer tes pensées dans mon obscure sillage.
Laisser l’emprunte de ton aura hurlante.
Traverser les minutes, les heures et les âges.
Sur un chemin couvert de larmes ardentes.

Elle s’égare au milieu de son espace charmant,
Autour d’un être dont elle est l’otage.
Efface les traces de ce qu’elle redoute tant,
Et ne garde en elle qu’une mauvaise image.

Elle se détache, s’écarte de mon chemin.
Rature ma bouche, mes yeux et mon visage.
N’étant qu’un jouet entre ses mains.
Un éphémère inconnu sur son passage.
Un jeux sordide que personne ne peut gagner.
Nos ombres tapissent le placard ou il dépérit.
Sous une peau décomposée, des veines hantées,
Que l’on jette comme des dés, une tricherie.

Voulant juste trouver une issue
Autour de nos cœurs qui craquellent.
J’ai parfois des souhaits saugrenus,
D’une histoire qui se morcelle.

Un coffret qui ne meurt jamais,
J’y déposerais chaque fois je te pense,
Quelques étoiles pour illuminer,
Ce jouet qui s’évapore en errance.

GF