Univers de poésie d'un auteur

Prose:Au Soleil De Mes Nuits

La Prose

AU SOLEIL DE MES NUITS
Au soleil de mes nuits
Au diamant qui luit ma vie

Oh toi soleil de minuit
Aviné de ton amour
Ivre de ta beauté
Délicieuse et mielleuse que tu es
Ton exquise saveur est encore sur mes lèvres
Tout mon corps est embrasé de ta fièvre
Oh toi ma belle minerve
Tu es si séduisante et affriolante
Si suave et gracieuse
Tu es la gâterie dont je m’entiche et la friandise dont je me raffole
Tu es l’égérie de mes complaintes les plus fétiches et de mes élégies les plus folles
Fébrile de tes bouillantes lubies
Aujourd’hui
De toi
Je suis tout simplement séduit et ébloui
De ton âme, je suis passionné et tendrement épris
Dans la patience de ta romance
Je suis amoureusement et profondément englouti
Vois-tu,
De la tendresse j’étais longtemps privé
Aujourd’hui
Grâce à toi et merci, j’en suis généreusement servi
Oh toi soleil de minuit
Eteins le feu de mon désir et couve la braise de mes chaudes fantaisies
Qui enflamment mes entrailles et brûlent mon cœur pris en tenaille entre l’éclat de ta beauté et son charnel appétit
Veux-tu ?
Soleil de minuit
Embrasser et enlacer le pauvre sybarite que je suis
Veux-tu ?
Débrouiller l’écheveau de mes lascives et violentes envies
Attiédis déesse de la beauté, de tes douces caresses, les torrides désirs d’une âme amoureuse qui de ton amour en est devenue ivrognesse
Tiédis avec la clarté de ton beau regard vert mes brûlantes foucades et mes ardentes toquades et leurs ferveurs
Fais moi sentir l’alacrité de la vie et sa jovialité dans la bonne humeur et dans toutes les nuance de ses festives et joyeuses couleurs
Fais moi lieder dans tes bras, les ariettes des nuits d’été et leurs douceurs
Envie de toi,
Fou de toi
Faim de toi
Toute honte bue
Fais moi crier de joie et de bonheur

Comme un bambin éveillé au beau milieu de la nuit, criant et pleurant de fringale et envie de tétée
Laisse moi suçoter à m’en suffoquer tes fermes et appétissantes poires
Laisse moi lécher ta frimousse de chérubin sans jamais surseoir.
Laisse moi pourlécher tes friandes lèvres de framboise qui de part et d’autre de leurs commissures, éclate de blancheur, tes belles dents d’ivoire

Laisse moi vaguer dans les sillages et les voussures de tes sensuelles courbures qui suscitent allègrement l’émerveillement des moins esthètes des quidams
Laisse moi carder et démêler avec finesse et doigté ta soyeuse et longue chevelure qui fait rêvasser bien des femmes
Laisse moi savourer comme un ogre affamé de succulence et de fumet, la fraîcheur de ta chair dans toute sa sapidité et délicatesse
Laisse moi contempler ta gracile et élancée silhouette de princesse
Tel un pastelliste d’aquarelle, laisse moi l’esquisser de morbidesse avec mes œillades assoiffées de ta joliesse

Laisse moi m’éclairer de la clarté de ton immaculée couenne bien lisse et si bien épilée qui excite même les plus invertis des hères

Laisse moi promener dans la verdure de tes beaux yeux de houri, joliment arqués de fins traits de tes infuses sourcils artistiquement crayonnés de la main même du Créateur

De ta succulente salive laisse moi s’altérer et étancher ma soif de t’avoir trop attendue dans le désert de mon désir et dans ma féline et féroce envie

Ne me laisse plus mon ange dormir seul sur mon flanc
Couvre moi de ton mirifique corps et emmitoufle toi de ma fougue et sa douceur

Allonge toi à côté de moi et entrelace tes fuselées cuisses avec les miennes, et enlace mon corps igné de tes doux bras de Vénus et dorlote moi à volonté avec l’aménité et la subtilité qui sont les tiennes

Etreins moi fort contre ta poitrine et laisse moi sentir tes roberts s’écraser contre la mienne et laisse moi ainsi tanguer toute la nuit sur le rythme des battements de ton cœur
Avec tes doigts de fée, cajole mes cheveux blanchis par le poids des années passées si loin de toi et dans l’ombre de ta lumière.
Laisse moi humer ton effluve relevé d’une touche de chef de piment de ta bonne saveur
Laisse moi sentir l’essence de ton léger parfum bonifié par l’arôme de ta sueur
Laisse moi dénouer le beau torrent de tes longs tifs de corbeau qui couvrent soigneusement ton dos comme une écharpe de soie de Hermès
Lacère mon corps de plaisirs avec la férocité de tes griffes qui jaillit du fond de mon envoûtant et persistant désir

Soleil de mes fantasmes
Vénus de mes caprices
Oh toi belle des vents
Oh toi belle des roses
Fais moi plaisir
Fais moi jouir, comme je ne l’ai jamais été auparavant
Donne moi la peine de fureter ton G et ses doux environs
Pour t’envoyer au firmament de ton orgasme et ses aphrodisiaques bons moments
Que chaque femme sur terre en rêve secrètement et follement
Je veux ouïr la belle mélodie de tes soupirs et halètements
Le tout rythmé et saccadé de tes longs et profonds gémissements.

Dorénavant, sur la velouté de mon torse, tu sommeilleras à jamais
Sur ta généreuse poitrine bien garnie de tes beaux fruits interdits,
Désormais, je me réveillerai gai comme un bébé, rassasié de ses tétées
Épaté et enchanté
Et de ton charme bien mâtiné

Ravives mes désirs et lancines mes sens d’appétence
Et laisse moi jouir d’attrait et de charnelle concupiscence
Laisse moi jouir d’hilarité
Laisse moi profiter de ta sauvage beauté
Laisse moi jouir de ton cœur adouci et égayé

Merci mon cœur pour tout ce bonheur que tu m’as gentiment
procuré
Merci pour ce pur instant d’amour et de sincérité
La belle vie que j’ai tant rêvée, près de toi, je l’ai enfin réalisée
Et que j’espère ardemment, durer aussi longtemps que l’éternité

Tu as ressuscité en moi l’espoir
Tu as dissipé mes doutes et au bonheur, tu m’as permis encore d’y croire
Moi qui me sentait perdu à jamais dans les méandres de mon passé et ses douleurs
Moi qui me croyait égaré dans un monde de ténèbres et de noirceur
Jadis illuminé et éclairé par une factice et artificielle lueur

Aujourd’hui près de toi mon amour
Je regrette mon passé
Je regrette toutes les nuits blanches que j’ai veillées
Je regrette toutes les longues années que j’ai perdues et dissipées
Je regrette tous les coups de fil de minuit que j’ai dû passer
Je regrette chaque instant où à mon ex, j’ai bêtement pensé
Je regrette chacune de mes tièdes larmes que sur elle, j’ai involontairement versée
Je ne cesse de m’en vouloir d’avoir tant aimer celle qui n’était qu’une simple chimère dont de son amour, j’étais leurré
Celle qui m’a laissé dans l’amertume de ma douleur et sa morosité seul larmoyé
Je regrette tout le temps que j’ai gâché à adorer et espérer
Celle qui ne mérite en vrai que le mépris de mon indifférence et la froideur de mon ignorance et désintérêt

Oh merci Dieu pour Ton munificence
Pardonne moi ma hâte et mon impatience
J’étais dans l’insouciance de ma sainte souffrance
Je ne pensais survive à sa longue absence
C’était plus fort que moi
C’était malgré moi
J’étais un homme faible et aux abois
Excuse la petitesse et la faiblesse de ma foi
Toi en Qui j’ai toujours cru et aujourd’hui encore je crois
Tu me voulais la meilleure des fleurs
Tu m’as repris ma terne lune
Pour m’offre le soleil et sa gaité
Mais rébarbatif et morfondu que j’étais
Incapable de comprendre Ta volonté et ses secrets
Je T’ai remercié avec mes jérémiades et mes colères injustifiées
Et mes criailleries et mes pleurs insensés et immotivés
Quel con j’étais ?
Pour une ingrate
Combien j’en ai pâti et combien j’ai langui
Dieu me voulait une sirène
Et moi je pleurais la vaurienne
Tu m’as séparé d’elle
Pour m’offrir après tant de résignation et de peine, une autre plus sincère et plus belle
Une si seyante femme que je n’ai jamais espérée
Ni un jour, j’avais même osé en rêver.
Tellement gracieuse et ravissante que même l’artiste de mes rêves ne peut l’imager ni l’imaginer
Une femme de Ton choix
Un choix divin
Et quel choix mon Dieu est meilleur que le Tien ?
Oh merci mon Dieu !
Je T’ai été mesquin et ingrat
Et à mes côtés, à chaque instant, Tu étais présent et près de moi
Toujours là pour me rasséréner et me combler de Tes innombrables faveurs et libéralités
Merci mon Dieu
Tu es vraiment le Miséricordieux

Aujourd’hui
Par gratitude et obligeance
Je remercie aussi mon ex
Je n’oublierai jamais son geste
De m’avoir permis ce luxe

Sans sa trahison et sa lâcheté
Sans sa déloyauté et sa duplicité
Sans sa bêtise et sa balourdise
Sans sa sottise et sa cruauté
Sans ma jobarderie et ma naïveté
Jamais, je n’aurais eu rencontré la beauté dans toute sa pureté
La femme qui aujourd’hui est ma bien-aimée

Merci mon ex
Sans toi, je me croyais foutu et perdu à jamais
De ton absence, je ne pensais jamais m’y habituer
De ton amour, je ne m’imaginais jamais guérir un jour
A ton chagrin, je me croyais condamner sans appel et pour toujours

Merci mon ex
Sans toi j’étais si hagard et si perplexe
Merci pour ton sage et beau réflexe
Qui m’a permis enfin de goûter à la volupté du sexe
Dans la sensualité de la chair de ma chère et sans le moindre complexe

Merci mon ex
Ton adieu s’est avéré intéressant et quintessence
Merci pour cette décision de sagesse et de bon sens
Merci de m’avoir rendu ce gigantesque service
Merci de m’avoir permis de vivre ces beaux moments de plaisirs et de délices
Merci pour cet immense bonheur que je découvre hébété
Tel un puceau émerveillé
Qui vient juste de perdre sa virginité
Merci pour cette excellente idée d’avoir pensé me quitter un jour
Et de m’avoir arraché in extremis à ton feint et simulé amour
Merci de l’avoir fait car moi je n’aurai jamais pu le faire
Contrairement à toi,
Moi, j’ai des valeurs
Le prix inestimable et inabordable de ma fidélité fait fuir les plus récalcitrants des acquéreurs
Merci de m’avoir mis sur le chemin de l’heur
Merci encore et encore et je le répéterai encore des heures
Tu m’as offert à mon insu une vie en or
Près de celle que je chérirai sans doute jusqu’à ma mort.

Merci mon ex
Comme disait le dicton
Du mauvais éclore souvent le bon
Tu es le mal qui m’a fait croiser le bien
Tu as exaucé mon rêve comme il ne pouvait le faire, le génie d’Aladin

Merci mon ex
De m’avoir permis ce luxe
D’aimer enfin sans complexe
La femme pour laquelle qui tel Pénélope de l’Odyssée, j’ai passé des années à poireauter et patienter
La femme qui m’a fait regretter âprement ce triste jour où je t’avais connue et rencontrée
La femme qui suscite et excite les plus érotiques de mes fantasmes et rêveries
La femme qui m’a si agréablement surpris et fasciné
Qui par sa gentillesse et sa bonté, a envoûté comme par magie, mon âme et mon esprit
Telle une fée de la mer d’Egée, venue directement du monde des merveilles des Florides d’Apulée

La femme que j’ai pris la peine d’aller chercher dans les plus lointaines des contrées
Sans jamais vraiment la trouver
Et pourtant !
Elle était si près de moi et si lointaine
De beauté,
Elle brille de toutes ses belles lumières
Elle scintille d’éclat comme un diamant rond-brillant de mille carats
Plus rutilante que Sirius et Canopus dans leur ciel
De près ou de loin, elle resplendit et étincelle
Telle une divine merveille
Je l’ai confondue tout simplement avec le soleil

Veinard comme une heureuse planète circumbinaire
Je me retrouve avec deux beaux astres solaires
Quel bonheur !

Un soleil qui habite les cieux et qui de loin nous émerveille
Et un autre qui me tient la main et sur son beau sourire, je me réveille chaque matin

Un soleil qui éclaire mon monde et lui procure sa douce chaleur
Et l’autre, qui par sa beauté et son amour, illumine mon cœur

Un, que j’admire de loin
Et l’autre qui me gâte chaque jour de ses câlins

Un soleil qui aujourd’hui ne me quitte plus
Que la lune ne peut l’éclipser de ma vue
Un soleil qui égaye et luit mes sombres nuits
Qui sans sa lueur et sa luminescence
Ma vie n’aura plus de saveur ni de sens
Un soleil qui quand il pointe du nez et dévoile sa face
Taciturne et désabusée, la lune ne peut que lui céder sa place
Vexée, hâtivement, elle plie bagage
Affligée, sur les pointes des pieds, elle s’efface
Humiliée, la tête baissée, elle dégage

Merci mon ex
Pour ton geste habile
Qui m’a permis de vivre cette romantique idylle
Moi qui croyait ma peine indélébile
Et ma douleur comme les traits de destin des mes mains, à jamais tracée et écrite

Merci ex
Je ne t’en veux pas de m’avoir faussé le pas
Je t’en aurai voulu si tu ne l’eus pas fait et en temps voulu
Je dois plutôt te remercier sans gêne
Ni sans aucune traitre et fausse peine
La vie grâce à toi
Est aujourd’hui plus belle
Loin de toi
S’est avérée féerique et plus sereine
Merci de m’avoir quitté pour retrouver la liberté d’affectionner
Merci de m’avoir appris le vrai sens du verbe aimer
Qui aujourd’hui, je le conjugue allègrement à tous les temps sauf au passé et ses formes antérieure, simple et composée
Merci pour ton aide et ton entreprise
De m’avoir ouvert la porte de ton emprise
Et me laisser y échapper et aller à la rencontre de ma chère promise

Merci de m’en avoir consenti d’ aimer celle que j’ai longtemps attendue et rêvée
Je ne te remercierai jamais assez
De m’avoir concédé cette rencontre inespérée
Avec ma première et mon ultime dulcinée
Merci de m’avoir permis d’épouser le soleil dont ma sombre et triste vie manquait de sa chaleur et sa luminosité
Merci de m’avoir offerte, une vraie maman à ma descendance et ma postérité
Une mère qui vaille que vaille
Ne peut abandonner le fruit de ses entrailles
MELLOUK Kamel
Les Cahiers de Genève
Avril 2015
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Poeme de Apaugustin

Poète Apaugustin

Apaugustin a publié sur le site 3 écrits. Apaugustin est membre du site depuis l'année 2015.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Au Soleil De Mes Nuitso sɔlεj də mε nɥi
o sɔlεj də mε nɥi
o djamɑ̃ ki lɥi ma vi

ɔ twa sɔlεj də minɥi
avine də tɔ̃n- amuʁ
ivʁə də ta bote
delisjøzə e mjεlløzə kə ty ε
tɔ̃n- εkskizə savœʁ εt- ɑ̃kɔʁə syʁ mε lεvʁə
tu mɔ̃ kɔʁz- εt- ɑ̃bʁaze də ta fjεvʁə
ɔ twa ma bεllə minεʁvə
ty ε si sedɥizɑ̃tə e afʁjɔlɑ̃tə
si sɥavə e ɡʁasjøzə
ty ε la ɡatəʁi dɔ̃ ʒə mɑ̃tiʃə e la fʁjɑ̃dizə dɔ̃ ʒə mə ʁafɔlə
ty ε leʒeʁi də mε kɔ̃plɛ̃tə lε plys fetiʃəz- e də mεz- eleʒi lε plys fɔlə
febʁilə də tε bujɑ̃tə lybi
oʒuʁdɥi
də twa
ʒə sɥi tu sɛ̃pləmɑ̃ sedɥi e eblui
də tɔ̃n- amə, ʒə sɥi pasjɔne e tɑ̃dʁəmɑ̃ epʁi
dɑ̃ la pasjɑ̃sə də ta ʁɔmɑ̃sə
ʒə sɥiz- amuʁøzəmɑ̃ e pʁɔfɔ̃demɑ̃ ɑ̃ɡluti
vwa ty,
də la tɑ̃dʁεsə ʒetε lɔ̃tɑ̃ pʁive
oʒuʁdɥi
ɡʁasə a twa e mεʁsi, ʒɑ̃ sɥi ʒeneʁøzəmɑ̃ sεʁvi
ɔ twa sɔlεj də minɥi
ətɛ̃ lə fø də mɔ̃ deziʁ e kuvə la bʁεzə də mε ʃodə fɑ̃tεzi
ki ɑ̃flamɑ̃ mεz- ɑ̃tʁajəz- e bʁyle mɔ̃ kœʁ pʁiz- ɑ̃ tənajə ɑ̃tʁə lekla də ta bote e sɔ̃ ʃaʁnεl apeti
vø ty ?
sɔlεj də minɥi
ɑ̃bʁase e ɑ̃lase lə povʁə sibaʁitə kə ʒə sɥi
vø ty ?
debʁuje leʃəvo də mε lasivəz- e vjɔlɑ̃təz- ɑ̃vi
atjedi deεsə də la bote, də tε dusə kaʁesə, lε tɔʁidə deziʁ dynə amə amuʁøzə ki də tɔ̃n- amuʁ ɑ̃n- ε dəvənɥ ivʁɔɲεsə
tjediz- avεk la klaʁte də tɔ̃ bo ʁəɡaʁ vεʁ mε bʁylɑ̃tə fukadəz- e mεz- aʁdɑ̃tə tɔkadəz- e lœʁ fεʁvœʁ
fε mwa sɑ̃tiʁ lalakʁite də la vi e sa ʒɔvjalite dɑ̃ la bɔnə ymœʁ e dɑ̃ tutə lε nɥɑ̃sə də sε fεstivəz- e ʒwajøzə kulœʁ
fε mwa ljəde dɑ̃ tε bʁa, lεz- aʁjεtə dε nɥi dete e lœʁ dusœʁ
ɑ̃vi də twa,
fu də twa
fɛ̃ də twa
tutə ɔ̃tə bɥ
fε mwa kʁje də ʒwa e də bɔnœʁ

kɔmə œ̃ bɑ̃bɛ̃ evεje o bo miljø də la nɥi, kʁjɑ̃ e pləʁɑ̃ də fʁɛ̃ɡalə e ɑ̃vi də tete
lεsə mwa sysɔte a mɑ̃ syfɔke tε fεʁməz- e apetisɑ̃tə pwaʁə
lεsə mwa leʃe ta fʁimusə də ʃeʁybɛ̃ sɑ̃ ʒamε syʁsəwaʁ.
lεsə mwa puʁleʃe tε fʁjɑ̃də lεvʁə- də fʁɑ̃bwazə ki də paʁ e dotʁə də lœʁ kɔmisyʁə, eklatə də blɑ̃ʃœʁ, tε bεllə dɑ̃ divwaʁə

lεsə mwa vaɡe dɑ̃ lε sijaʒəz- e lε vusyʁə də tε sɑ̃sɥεllə kuʁbyʁə ki sysite alεɡʁəmɑ̃ lemεʁvεjmɑ̃ dε mwɛ̃z- εstεtə dε kidam
lεsə mwa kaʁde e demεle avεk finεsə e dwate ta swajøzə e lɔ̃ɡ ʃəvəlyʁə ki fε ʁεvase bjɛ̃ dε famə
lεsə mwa savuʁe kɔmə œ̃n- ɔɡʁə afame də sykylɑ̃sə e də fymε, la fʁεʃœʁ də ta ʃεʁ dɑ̃ tutə sa sapidite e delikatεsə
lεsə mwa kɔ̃tɑ̃ple ta ɡʁasilə e elɑ̃se siluεtə də pʁɛ̃sεsə
tεl œ̃ pastεllistə dakaʁεllə, lεsə mwa lεskise də mɔʁbidεsə avεk mεz- œjladəz- aswafe də ta ʒɔljεsə

lεsə mwa meklεʁe də la klaʁte də tɔ̃n- imakyle kuεnə bjɛ̃ lisə e si bjɛ̃ epile ki εksitə mεmə lε plysz- ɛ̃vεʁti dεz- εʁə

lεsə mwa pʁɔməne dɑ̃ la vεʁdyʁə də tε boz- iø də uʁi, ʒɔlime aʁke də fɛ̃ tʁε də tεz- ɛ̃fyzə suʁsilz- aʁtistikəmɑ̃ kʁεjɔne də la mɛ̃ mεmə dy kʁeatœʁ

də ta sykylɑ̃tə salivə lεsə mwa salteʁe e etɑ̃ʃe ma swaf də tavwaʁ tʁo atɑ̃dɥ dɑ̃ lə dezεʁ də mɔ̃ deziʁ e dɑ̃ ma felinə e feʁɔsə ɑ̃vi

nə mə lεsə plys mɔ̃n- ɑ̃ʒə dɔʁmiʁ səl syʁ mɔ̃ flɑ̃k
kuvʁə mwa də tɔ̃ miʁifikə kɔʁz- e ɑ̃mituflə twa də ma fuɡ e sa dusœʁ

alɔ̃ʒə twa a kote də mwa e ɑ̃tʁəlasə tε fyzəle kɥisəz- avεk lε mjεnə, e ɑ̃lasə mɔ̃ kɔʁz- iɲe də tε du bʁa də venysz- e dɔʁlɔtə mwa a vɔlɔ̃te avεk lamenite e la sybtilite ki sɔ̃ lε tjεnə

εtʁɛ̃ mwa fɔʁ kɔ̃tʁə ta pwatʁinə e lεsə mwa sɑ̃tiʁ tε ʁɔbεʁ sekʁaze kɔ̃tʁə la mjεnə e lεsə mwa ɛ̃si tɑ̃ɡe tutə la nɥi syʁ lə ʁitmə dε batəmɑ̃ də tɔ̃ kœʁ
avεk tε dwa də fe, kaʒɔlə mε ʃəvø blɑ̃ʃi paʁ lə pwa dεz- ane pase si lwɛ̃ də twa e dɑ̃ lɔ̃bʁə də ta lymjεʁə.
lεsə mwa yme tɔ̃n- eflyvə ʁələve dynə tuʃə də ʃεf də pime də ta bɔnə savœʁ
lεsə mwa sɑ̃tiʁ lesɑ̃sə də tɔ̃ leʒe paʁfœ̃ bɔnifje paʁ laʁomə də ta sɥœʁ
lεsə mwa denue lə bo tɔʁe də tε lɔ̃ɡ tif də kɔʁbo ki kuvʁe swaɲøzəmɑ̃ tɔ̃ do kɔmə ynə eʃaʁpə də swa də εʁmε
lasεʁə mɔ̃ kɔʁ də plεziʁz- avεk la feʁɔsite də tε ɡʁifə ki ʒaji dy fɔ̃ də mɔ̃n- ɑ̃vutɑ̃ e pεʁsistɑ̃ deziʁ

sɔlεj də mε fɑ̃tasmə
venys də mε kapʁisə
ɔ twa bεllə dε vɑ̃
ɔ twa bεllə dε ʁozə
fε mwa plεziʁ
fε mwa ʒuiʁ, kɔmə ʒə nə lε ʒamεz- ete opaʁavɑ̃
dɔnə mwa la pεnə də fyʁəte tɔ̃ ʒe e sε duz- ɑ̃viʁɔ̃
puʁ tɑ̃vwaje o fiʁmame də tɔ̃n- ɔʁɡasmə e sεz- afʁɔdizjak bɔ̃ mɔmɑ̃
kə ʃakə famə syʁ teʁə ɑ̃ ʁεvə sεkʁεtəmɑ̃ e fɔlmɑ̃
ʒə vøz- uiʁ la bεllə melɔdi də tε supiʁz- e-alεtəmɑ̃
lə tu ʁitme e sakade də tε lɔ̃ɡz- e pʁɔfɔ̃ ʒemisəmɑ̃.

dɔʁenavɑ̃, syʁ la vəlute də mɔ̃ tɔʁsə, ty sɔmεjʁaz- a ʒamε
syʁ ta ʒeneʁøzə pwatʁinə bjɛ̃ ɡaʁni də tε bo fʁɥiz- ɛ̃tεʁdi,
dezɔʁmε, ʒə mə ʁevεjʁε ɡε kɔmə œ̃ bebe, ʁasazje də sε tete
epate e ɑ̃ʃɑ̃te
e də tɔ̃ ʃaʁmə bjɛ̃ matine

ʁavivə mε deziʁz- e lɑ̃sinə mε sɑ̃s dapetɑ̃sə
e lεsə mwa ʒuiʁ datʁε e də ʃaʁnεllə kɔ̃kypisɑ̃sə
lεsə mwa ʒuiʁ dilaʁite
lεsə mwa pʁɔfite də ta sovaʒə bote
lεsə mwa ʒuiʁ də tɔ̃ kœʁ adusi e eɡεje

mεʁsi mɔ̃ kœʁ puʁ tu sə bɔnœʁ kə ty ma ʒɑ̃time
pʁɔkyʁe
mεʁsi puʁ sə pyʁ ɛ̃stɑ̃ damuʁ e də sɛ̃seʁite
la bεllə vi kə ʒε tɑ̃ ʁεve, pʁε də twa, ʒə lε ɑ̃fɛ̃ ʁealize
e kə ʒεspεʁə aʁdamɑ̃, dyʁe osi lɔ̃tɑ̃ kə letεʁnite

ty a ʁesysite ɑ̃ mwa lεspwaʁ
ty a disipe mε dutəz- e o bɔnœʁ, ty ma pεʁmiz- ɑ̃kɔʁə di kʁwaʁə
mwa ki mə sɑ̃tε pεʁdy a ʒamε dɑ̃ lε meɑ̃dʁə- də mɔ̃ pase e sε dulœʁ
mwa ki mə kʁwajε eɡaʁe dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də də tenεbʁəz- e də nwaʁsœʁ
ʒadiz- ilymine e eklεʁe paʁ ynə faktisə e aʁtifisjεllə lɥœʁ

oʒuʁdɥi pʁε də twa mɔ̃n- amuʁ
ʒə ʁəɡʁεtə mɔ̃ pase
ʒə ʁəɡʁεtə tutə lε nɥi blɑ̃ʃə kə ʒε vεje
ʒə ʁəɡʁεtə tutə lε lɔ̃ɡz- ane kə ʒε pεʁdɥz- e disipe
ʒə ʁəɡʁεtə tus lε ku də fil də minɥi kə ʒε dy pase
ʒə ʁəɡʁεtə ʃakə ɛ̃stɑ̃ u a mɔ̃n- εks, ʒε bεtəmɑ̃ pɑ̃se
ʒə ʁəɡʁεtə ʃakynə də mε tjεdə laʁmə- kə syʁ εllə, ʒε ɛ̃vɔlɔ̃tεʁəmɑ̃ vεʁse
ʒə nə sεsə də mɑ̃ vulwaʁ davwaʁ tɑ̃ εme sεllə ki netε kynə sɛ̃plə ʃimεʁə dɔ̃ də sɔ̃n- amuʁ, ʒetε ləʁe
sεllə ki ma lεse dɑ̃ lamεʁtymə də ma dulœʁ e sa mɔʁozite səl laʁmwaje
ʒə ʁəɡʁεtə tu lə tɑ̃ kə ʒε ɡaʃe a adɔʁe e εspeʁe
sεllə ki nə meʁitə ɑ̃ vʁε kə lə mepʁi də mɔ̃n- ɛ̃difeʁɑ̃sə e la fʁwadœʁ də mɔ̃n- iɲɔʁɑ̃sə e dezɛ̃teʁε

ɔ mεʁsi djø puʁ tɔ̃ mynifisɑ̃sə
paʁdɔnə mwa ma atə e mɔ̃n- ɛ̃pasjɑ̃sə
ʒetε dɑ̃ lɛ̃susjɑ̃sə də ma sɛ̃tə sufʁɑ̃sə
ʒə nə pɑ̃sε syʁvivə a sa lɔ̃ɡ absɑ̃sə
setε plys fɔʁ kə mwa
setε malɡʁe mwa
ʒetεz- œ̃n- ɔmə fεblə e oz- abwa
εkskyzə la pətitεsə e la fεblεsə də ma fwa
twa ɑ̃ ki ʒε tuʒuʁ kʁy e oʒuʁdɥi ɑ̃kɔʁə ʒə kʁwa
ty mə vulε la mεjəʁə dε flœʁ
ty ma ʁəpʁi ma tεʁnə lynə
puʁ mɔfʁə lə sɔlεj e sa ɡεte
mε ʁebaʁbatif e mɔʁfɔ̃dy kə ʒetε
ɛ̃kapablə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə ta vɔlɔ̃te e sε sεkʁε
ʒə tε ʁəmεʁsje avεk mε ʒeʁemjadəz- e mε kɔlεʁəz- ɛ̃ʒystifje
e mε kʁjajʁiz- e mε plœʁz- ɛ̃sɑ̃sez- e imɔtive
kεl kɔ̃ ʒetε ?
puʁ ynə ɛ̃ɡʁatə
kɔ̃bjɛ̃ ʒɑ̃n- ε pati e kɔ̃bjɛ̃ ʒε lɑ̃ɡi
djø mə vulε ynə siʁεnə
e mwa ʒə pləʁε la voʁjεnə
ty ma sepaʁe dεllə
puʁ mɔfʁiʁ apʁε tɑ̃ də ʁeziɲasjɔ̃ e də pεnə, ynə otʁə plys sɛ̃sεʁə e plys bεllə
ynə si sεjɑ̃tə famə kə ʒə nε ʒamεz- εspeʁe
ni œ̃ ʒuʁ, ʒavε mεmə oze ɑ̃ ʁεve.
tεllmɑ̃ ɡʁasjøzə e ʁavisɑ̃tə kə mεmə laʁtistə də mε ʁεvə nə pø limaʒe ni limaʒine
ynə famə də tɔ̃ ʃwa
œ̃ ʃwa divɛ̃
e kεl ʃwa mɔ̃ djø ε mεjœʁ kə lə tjɛ̃ ?
ɔ mεʁsi mɔ̃ djø !
ʒə tε ete mεskɛ̃ e ɛ̃ɡʁa
e a mε kote, a ʃakə ɛ̃stɑ̃, ty etε pʁezɑ̃ e pʁε də mwa
tuʒuʁ la puʁ mə ʁaseʁene e mə kɔ̃ble də tεz- inɔ̃bʁablə favœʁz- e libeʁalite
mεʁsi mɔ̃ djø
ty ε vʁεmɑ̃ lə mizeʁikɔʁdjø

oʒuʁdɥi
paʁ ɡʁatitydə e ɔbliʒɑ̃sə
ʒə ʁəmεʁsi osi mɔ̃n- εks
ʒə nubljəʁε ʒamε sɔ̃ ʒεstə
də mavwaʁ pεʁmi sə lyksə

sɑ̃ sa tʁaizɔ̃ e sa laʃəte
sɑ̃ sa delwajote e sa dyplisite
sɑ̃ sa bεtizə e sa baluʁdizə
sɑ̃ sa sɔtizə e sa kʁɥote
sɑ̃ ma ʒɔbaʁdəʁi e ma najvəte
ʒamε, ʒə noʁεz- y ʁɑ̃kɔ̃tʁe la bote dɑ̃ tutə sa pyʁəte
la famə ki oʒuʁdɥi ε ma bjɛ̃ εme

mεʁsi mɔ̃n- εks
sɑ̃ twa, ʒə mə kʁwajε futy e pεʁdy a ʒamε
də tɔ̃n- absɑ̃sə, ʒə nə pɑ̃sε ʒamε mi-abitɥe
də tɔ̃n- amuʁ, ʒə nə mimaʒinε ʒamε ɡeʁiʁ œ̃ ʒuʁ
a tɔ̃ ʃaɡʁɛ̃, ʒə mə kʁwajε kɔ̃damne sɑ̃z- apεl e puʁ tuʒuʁ

mεʁsi mɔ̃n- εks
sɑ̃ twa ʒetε si-aɡaʁ e si pεʁplεksə
mεʁsi puʁ tɔ̃ saʒə e bo ʁeflεksə
ki ma pεʁmiz- ɑ̃fɛ̃ də ɡute a la vɔlypte dy sεksə
dɑ̃ la sɑ̃sɥalite də la ʃεʁ də ma ʃεʁə e sɑ̃ lə mwɛ̃dʁə kɔ̃plεksə

mεʁsi mɔ̃n- εks
tɔ̃n- adjø sεt- aveʁe ɛ̃teʁesɑ̃ e kɛ̃tesɑ̃sə
mεʁsi puʁ sεtə desizjɔ̃ də saʒεsə e də bɔ̃ sɑ̃s
mεʁsi də mavwaʁ ʁɑ̃dy sə ʒiɡɑ̃tεskə sεʁvisə
mεʁsi də mavwaʁ pεʁmi də vivʁə sε bo mɔmɑ̃ də plεziʁz- e də delisə
mεʁsi puʁ sεt imɑ̃sə bɔnœʁ kə ʒə dekuvʁə ebete
tεl œ̃ pyso emεʁvεje
ki vjɛ̃ ʒystə də pεʁdʁə sa viʁʒinite
mεʁsi puʁ sεtə εksεllɑ̃tə ide davwaʁ pɑ̃se mə kite œ̃ ʒuʁ
e də mavwaʁ aʁaʃe ɛ̃ εkstʁəmiz- a tɔ̃ fɛ̃ e simyle amuʁ
mεʁsi də lavwaʁ fε kaʁ mwa ʒə noʁε ʒamε py lə fεʁə
kɔ̃tʁεʁəmɑ̃ a twa,
mwa, ʒε dε valœʁ
lə pʁi inεstimablə e inabɔʁdablə də ma fidelite fε fɥiʁ lε plys ʁekalsitʁɑ̃ dεz- akeʁœʁ
mεʁsi də mavwaʁ mi syʁ lə ʃəmɛ̃ də lœʁ
mεʁsi ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə e ʒə lə ʁepetəʁε ɑ̃kɔʁə dεz- œʁ
ty ma ɔfεʁ a mɔ̃n- ɛ̃sy ynə vi ɑ̃n- ɔʁ
pʁε də sεllə kə ʒə ʃeʁiʁε sɑ̃ dutə ʒyska ma mɔʁ.

mεʁsi mɔ̃n- εks
kɔmə dizε lə diktɔ̃
dy movεz- eklɔʁə suvɑ̃ lə bɔ̃
ty ε lə mal ki ma fε kʁwaze lə bjɛ̃
ty a εɡzose mɔ̃ ʁεvə kɔmə il nə puvε lə fεʁə, lə ʒeni daladɛ̃

mεʁsi mɔ̃n- εks
də mavwaʁ pεʁmi sə lyksə
dεme ɑ̃fɛ̃ sɑ̃ kɔ̃plεksə
la famə puʁ lakεllə ki tεl penelɔpə də lɔdise, ʒε pase dεz- anez- a pwaʁote e pasjɑ̃te
la famə ki ma fε ʁəɡʁεte apʁəmɑ̃ sə tʁistə ʒuʁ u ʒə tavε kɔnɥ e ʁɑ̃kɔ̃tʁe
la famə ki sysitə e εksitə lε plysz- eʁɔtik də mε fɑ̃tasməz- e ʁεvəʁi
la famə ki ma si aɡʁeabləmɑ̃ syʁpʁiz- e fasine
ki paʁ sa ʒɑ̃tijεsə e sa bɔ̃te, a ɑ̃vute kɔmə paʁ maʒi, mɔ̃n- amə e mɔ̃n- εspʁi
tεllə ynə fe də la mεʁ dəʒe, vənɥ diʁεktəmɑ̃ dy mɔ̃də dε mεʁvεjə dε flɔʁidə dapyle

la famə kə ʒε pʁi la pεnə dale ʃεʁʃe dɑ̃ lε plys lwɛ̃tεnə dε kɔ̃tʁe
sɑ̃ ʒamε vʁεmɑ̃ la tʁuve
e puʁtɑ̃ !
εllə etε si pʁε də mwa e si lwɛ̃tεnə
də bote,
εllə bʁijə də tutə sε bεllə lymjεʁə
εllə sɛ̃tijə dekla kɔmə œ̃ djamɑ̃ ʁɔ̃ bʁijɑ̃ də milə kaʁa
plys ʁytilɑ̃tə kə siʁjysz- e kanɔpys dɑ̃ lœʁ sjεl
də pʁεz- u də lwɛ̃, εllə ʁεsplɑ̃di e etɛ̃sεllə
tεllə ynə divinə mεʁvεjə
ʒə lε kɔ̃fɔ̃dɥ tu sɛ̃pləmɑ̃ avεk lə sɔlεj

vεnaʁ kɔmə ynə œʁøzə planεtə siʁkœ̃binεʁə
ʒə mə ʁətʁuvə avεk dø boz- astʁə- sɔlεʁə
kεl bɔnœʁ !

œ̃ sɔlεj ki-abitə lε sjøz- e ki də lwɛ̃ nuz- emεʁvεjə
e œ̃n- otʁə ki mə tjɛ̃ la mɛ̃ e syʁ sɔ̃ bo suʁiʁə, ʒə mə ʁevεjə ʃakə matɛ̃

œ̃ sɔlεj ki eklεʁə mɔ̃ mɔ̃də e lɥi pʁɔkyʁə sa dusə ʃalœʁ
e lotʁə, ki paʁ sa bote e sɔ̃n- amuʁ, ilyminə mɔ̃ kœʁ

œ̃, kə ʒadmiʁə də lwɛ̃
e lotʁə ki mə ɡatə ʃakə ʒuʁ də sε kalɛ̃

œ̃ sɔlεj ki oʒuʁdɥi nə mə kitə plys
kə la lynə nə pø leklipse də ma vɥ
œ̃ sɔlεj ki eɡεj e lɥi mε sɔ̃bʁə- nɥi
ki sɑ̃ sa lɥœʁ e sa lyminesɑ̃sə
ma vi noʁa plys də savœʁ ni də sɑ̃s
œ̃ sɔlεj ki kɑ̃t- il pwɛ̃tə dy nez- e devwalə sa fasə
tasityʁnə e dezabyze, la lynə nə pø kə lɥi sede sa plasə
vεkse, ativəmɑ̃, εllə pli baɡaʒə
afliʒe, syʁ lε pwɛ̃tə dε pje, εllə sefasə
ymilje, la tεtə bεse, εllə deɡaʒə

mεʁsi mɔ̃n- εks
puʁ tɔ̃ ʒεstə-abilə
ki ma pεʁmi də vivʁə sεtə ʁɔmɑ̃tikə idilə
mwa ki kʁwajε ma pεnə ɛ̃delebilə
e ma dulœʁ kɔmə lε tʁε də dεstɛ̃ dε mε mɛ̃, a ʒamε tʁase e ekʁitə

mεʁsi εks
ʒə nə tɑ̃ vø pa də mavwaʁ fose lə pa
ʒə tɑ̃n- oʁε vuly si ty nə ly pa fε e ɑ̃ tɑ̃ vuly
ʒə dwa plyto tə ʁəmεʁsje sɑ̃ ʒεnə
ni sɑ̃z- okynə tʁεtʁə e fosə pεnə
la vi ɡʁasə a twa
εt- oʒuʁdɥi plys bεllə
lwɛ̃ də twa
sεt- aveʁe feəʁikə e plys səʁεnə
mεʁsi də mavwaʁ kite puʁ ʁətʁuve la libεʁte dafεksjɔne
mεʁsi də mavwaʁ apʁi lə vʁε sɑ̃s dy vεʁbə εme
ki oʒuʁdɥi, ʒə lə kɔ̃ʒyɡ alεɡʁəmɑ̃ a tus lε tɑ̃ sof o pase e sε fɔʁməz- ɑ̃teʁjəʁə, sɛ̃plə e kɔ̃poze
mεʁsi puʁ tɔ̃n- εdə e tɔ̃n- ɑ̃tʁəpʁizə
də mavwaʁ uvεʁ la pɔʁtə də tɔ̃n- ɑ̃pʁizə
e mə lεse i eʃape e ale a la ʁɑ̃kɔ̃tʁə də ma ʃεʁə pʁɔmizə

mεʁsi də mɑ̃n- avwaʁ kɔ̃sɑ̃ti dεme sεllə kə ʒε lɔ̃tɑ̃z- atɑ̃dɥ e ʁεve
ʒə nə tə ʁəmεʁsjəʁε ʒamεz- ase
də mavwaʁ kɔ̃sede sεtə ʁɑ̃kɔ̃tʁə inεspeʁe
avεk ma pʁəmjεʁə e mɔ̃n- yltimə dylsine
mεʁsi də mavwaʁ pεʁmi depuze lə sɔlεj dɔ̃ ma sɔ̃bʁə e tʁistə vi mɑ̃kε də sa ʃalœʁ e sa lyminozite
mεʁsi də mavwaʁ ɔfεʁtə, ynə vʁε mamɑ̃ a ma desɑ̃dɑ̃sə e ma pɔsteʁite
ynə mεʁə ki vajə kə vajə
nə pø abɑ̃dɔne lə fʁɥi də sεz- ɑ̃tʁajə
mεlluk kamεl
lε kaje də ʒənεvə
avʁil dø milə kɛ̃zə

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Prose Amour
Du 22/05/2015 23:27

L'écrit contient 2500 mots qui sont répartis dans 33 strophes.