Poème:M. F

A l’heure actuel je suis dans une situation que tous les poètes trouveraient idéal et voudrais quel dure éternellement mais qui me fait énormément souffrir. J’ai trouvé la femme que je m’étais imaginé dans mes rêves les plus fous. Au moment où j’écris ces mots je crois encore que je rêve. S’il s’agit d’un rêve je demande à la personne responsable de cela de me laisser vivre à jamais dans ce monde illusoire. Suis-je seulement absent de moi ? S’il ne sagit pas d’un rêve la notion d’utopie ne sera plus jamais opposable a la réalité pour moi. J’aimerais temps lui dire que je l’aime, j’aimerais temps qu’elle soit mienne. Mais j’ai peur qu’éphémère ne soit cette situation, que le retour a la réalité soit plus difficile que jamais. Au moment où j’écris ces mots la bougie qui me permettait d’écrire s’éteint, l’encre qui était devant moi disparait, la plume qui était entre mes doigts disparait. Je ne sens plus en moi cette chaleur qui anime tout être vivant.
Le fil de la réalité a-t-il eu raison de celui de l’illusoire ?
Est ce l’éphémère situation qui disparait ?
Est-ce seulement l’amour qui me prend tout entier.
Que faire ?