Poème:Il N’était Qu’un Homme
Le Poème
Ce jour-là il est entré éternellement dans leur mémoire
Cinq fois mon cœur ce jour-là a saigné
Mais à chaque fois de plus en plus fort.
Qui était-il pour oser sacrifier sa vie
Que croyait-il faire en bravant la mort
Nul ne sera à jamais ce qu’il a voulu prouver
Mais au fond de nous-même nous le savons.
Ce jour-là il a donné cinq fois sa vie
Pour ces cinq survivants il sera à jamais dans leur mémoire
Incrusté pour toute une éternité
Pour eux il ne sera jamais plus mort.
Il n’était qu’un homme mais il a donné sa vie
Cinq fois il a pu déjouer la mort
Aujourd’hui cinq d’entre nous ont pu être sauvés
Pourtant pour rien au monde nous ne l’envions.
Mercredi 27 janvier 1982
(Rectifié le 01. 08. 2017)
Poète Basile
Basile a publié sur le site 104 écrits. Basile est membre du site depuis l'année 2016.Lire le profil du poète BasileSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Il N’était Qu’un Homme
ce=jour=là=il=a=don=né=cinq=fois=sa=vie 11ce=jour=là=il=est=en=tré=é=ter=nel=le=ment=dans=leur=mé=moire 16
cinq=fois=mon=cœur=ce=jour=là=a=sai=gné 10
mais=à=cha=que=fois=de=plus=en=plus=fort 10
qui=é=tait=til=pour=o=ser=sa=cri=fier=sa=vie 12
que=cro=yait=til=faire=en=bra=vant=la=mort 10
nul=ne=se=ra=à=ja=mais=ce=quil=a=vou=lu=prou=ver 14
mais=au=fond=de=nous=même=nous=le=sa=vons 10
ce=jour=là=il=a=don=né=cinq=fois=sa=vie 11
pour=ces=cinq=sur=vi=vants=il=se=ra=à=ja=mais=dans=leur=mé=moire 16
in=crus=té=pour=touteu=ne=é=ter=ni=té 10
pour=eux=il=ne=se=ra=ja=mais=plus=mort 10
il=né=tait=quun=homme=mais=il=a=don=né=sa=vie 12
cinq=fois=il=a=pu=dé=jou=er=la=mort 10
au=jourdhui=cinq=dentre=nous=ont=pu=ê=tre=sau=vés 11
pour=tant=pour=rien=au=monde=nous=ne=len=vions 10
mercre=di=vingt=sept=jan=vier=mille=neuf=cent=qua=tre=vingt=deux 13
rec=ti=fié=le=zé=ro=un=point=zé=ro=hu=it=point=deux=mille=dix=sept 18
Phonétique : Il N’était Qu’un Homme
sə ʒuʁ la il a dɔne sɛ̃k fwa sa visə ʒuʁ la il εt- ɑ̃tʁe etεʁnεllmɑ̃ dɑ̃ lœʁ memwaʁə
sɛ̃k fwa mɔ̃ kœʁ sə ʒuʁ la a sεɲe
mεz- a ʃakə fwa də plysz- ɑ̃ plys fɔʁ.
ki etε til puʁ oze sakʁifje sa vi
kə kʁwajε til fεʁə ɑ̃ bʁavɑ̃ la mɔʁ
nyl nə səʁa a ʒamε sə kil a vuly pʁuve
mεz- o fɔ̃ də nu mεmə nu lə savɔ̃.
sə ʒuʁ la il a dɔne sɛ̃k fwa sa vi
puʁ sε sɛ̃k syʁvivɑ̃z- il səʁa a ʒamε dɑ̃ lœʁ memwaʁə
ɛ̃kʁyste puʁ tutə ynə etεʁnite
puʁ øz- il nə səʁa ʒamε plys mɔʁ.
il netε kœ̃n- ɔmə mεz- il a dɔne sa vi
sɛ̃k fwaz- il a py deʒue la mɔʁ
oʒuʁdɥi sɛ̃k dɑ̃tʁə nuz- ɔ̃ py εtʁə sove
puʁtɑ̃ puʁ ʁjɛ̃ o mɔ̃də nu nə lɑ̃vjɔ̃.
mεʁkʁədi vɛ̃t- sεt ʒɑ̃vje milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- dø
(ʁεktifje lə zeʁo œ̃ pwɛ̃ zeʁo ɥi pwɛ̃ dø milə di- sεpt)
Syllabes Phonétique : Il N’était Qu’un Homme
sə=ʒuʁ=la=il=a=dɔ=ne=sɛ̃k=fwa=sa=vi 11sə=ʒuʁ=la=il=ε=tɑ̃=tʁe=e=tεʁ=nεl=lmɑ̃=dɑ̃=lœʁ=me=mwaʁə 15
sɛ̃k=fwa=mɔ̃=kœʁ=sə=ʒuʁ=la=a=sε=ɲe 10
mε=za=ʃa=kə=fwa=də=plys=zɑ̃=plys=fɔʁ 10
ki=e=tε=til=puʁ=o=ze=sa=kʁi=fje=sa=vi 12
kə=kʁwa=jε=til=fεʁə=ɑ̃=bʁa=vɑ̃=la=mɔʁ 10
nyl=nə=sə=ʁa=a=ʒa=mεsə=kil=a=vu=ly=pʁu=ve 13
mε=zo=fɔ̃=də=nu=mεmə=nu=lə=sa=vɔ̃ 10
sə=ʒuʁ=la=il=a=dɔ=ne=sɛ̃k=fwa=sa=vi 11
puʁ=sε=sɛ̃k=syʁ=vi=vɑ̃=zil=sə=ʁa=a=ʒa=mε=dɑ̃=lœʁ=me=mwaʁə 16
ɛ̃=kʁys=te=puʁ=tutəy=nə=e=tεʁ=ni=te 10
puʁ=ø=zil=nə=sə=ʁa=ʒa=mε=plys=mɔʁ 10
il=ne=tε=kœ̃=nɔmə=mε=zil=a=dɔ=ne=sa=vi 12
sɛ̃k=fwa=zil=a=py=de=ʒu=e=la=mɔʁ 10
o=ʒuʁ=dɥi=sɛ̃k=dɑ̃tʁə=nu=zɔ̃=py=ε=tʁə=so=ve 12
puʁ=tɑ̃=puʁ=ʁjɛ̃=o=mɔ̃də=nu=nə=lɑ̃=vjɔ̃ 10
mεʁkʁə=di=vɛ̃t=sεt=ʒɑ̃=vje=mi=lə=nəf=sɑ̃=ka=tʁə=vɛ̃=dø 14
ʁεk=ti=fje=lə=ze=ʁo=œ̃=pwɛ̃=ze=ʁo=ɥi=pwɛ̃=dø=milə=di=sεpt 17
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Commentaires Sur La Poesie
C’est l’histoire véridique du vol 90 Air Florida, assuré par un Boeing 737-222 de la compagnie américaine Air Florida, qui heurta un pont au-dessus du fleuve Potomac à Washington (DC), suite à une tempête de neige.
Il s’est abîmé dans les eaux gelées du fleuve le 13 janvier 1982 juste après son décollage de l’aéroport national de Washington en Virginie. Le Boeing 737 devait rallier Fort Lauderdale via Tampa en Floride.
L’accident causa la mort de 78 personnes dont 4 automobilistes qui se trouvaient dans leur véhicule sur le pont. L’avion transportait 74 passagers et cinq membres d’équipage, seules 5 personnes survécurent à l’accident. L’avion heurta sept véhicules et arracha une partie de la barrière de sécurité du pont de l’Interstate 395 qui relie Washington à Arlington, avant de s’écraser dans les eaux gelées du fleuve. L’accident se produisit à moins de 3 kilomètres de la Maison-Blanche et était visible depuis le Pentagone.
Quelques survivants furent secourus par des personnes présentes aux alentours puis par les services de secours, mais les glaces flottantes rendaient l’accès à l’épave de l’avion difficile.
Les pilotes et la majorité des passagers perdent la vie sous le choc. Quelques uns, assis à l’arrière, réussissent à sortir de l’avion pour se retrouver dans l’eau. Un hélicoptère Bell qui passait par hasard descend à un mètre au dessus de l’eau et son pilote jette une corde. Une personne s’y accroche et elle est tirée vers la berge. Plusieurs fois elle lâche la corde et plusieurs fois l’hélico revient au-dessus de sa tête.
Un homme sort du Boeing, mais il revient aider d’autres. Il sort une personne puis revient en chercher une autre. Il sera vaincu par le froid et ne ressortira plus. Il comptera parmi les victimes sans que l’on ne puisse jamais déterminer qui c’était.
C’est en l’honneur de cet homme inconnu faisant partie des 6 survivants en début du crach, que j’ai écris ce poème.
Il y laissera la vie pour avoir donné cinq fois son tour...
Basile
un joli hommage à cet homme qui à pris le risque de sa vie pour venir en aide aux survivants, merci du partage.