Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Colline Des Roses ; Larme De Papillon.

La Prose

Sa première sensation est le parfum chaud et sucré des fleurs qui l’entourent.
La seconde celle des premiers rayons du soleil qui caressent doucement son petit corps, séchant ses ailles encore humides de rosée.
Elle se redresse et s’assied en tailleur sur le cœur moelleux de la fleur qui la vue naître.
Elle frotte ses petits yeux de petite fée, ses yeux ronds d’émerveillement, avides de tout voir, ses yeux verts d’innocente. Pauvre petite.
Elle caresse le cœur pelucheux, profitant de la sensation du toucher, le toucher de ses petits doigts tout fin, tout doux, tout clairs, si fragile.
Elle sent l’odeur de l’herbe, des roses, des fruits, des baies, des animaux et d’autres choses qu’elle ne connaît pas encore.
Elle voit, la couleur.

En parfaite harmonie avec ses sens et curieuse de tout, ne s’étant même pas aperçu que ses ailles frétillaient d’impatience, elle s’élança.
Comme l’oisillon qui sort pour la première fois du nid elle volait d’abord maladroitement, ensuite elle pris conscience de ses muscles, ses ailles, ses mouvements. Elle tourbillonnait maintenant dans les airs, riant, laissant derrière elle une imperceptible poussière brillante qui lui donnait l’aspect d’un éclat doré. Elle brillait du bonheur qui la submergeait.
Elle croisa un renard, se posa sur sa tête ; « Bonjour mon ami, lui murmura t elle au creux de son oreille rousse, tu es le premier être que je vois en dehors des insectes et des oiseaux, tu es grand, et tu es doux, tu es un renard ? Soit mon ami maître renard ! » En guise de réponse l’animal se roula su le dos et battit doucement l’air avec ses pattes avant, tendis qu’elle voletait autour de lui. « Je t’aime mon ami, comme j’aime la vie, je reviendrai te voir. » Promis t elle en s’éloignant.
Le renard la regarda partir en se demandant si c’était elle la rose du petit garçon aux cheveux couleurs de blé qui l’avait apprivoisé il y a longtemps.
« Que le monde est beau. » pensait-elle, et elle monta en flèche vers le ciel afin de voir plus. Elle voulait voir, entendre, sentir, toucher, la terre, le monde, la vie.
Elle examina le paysage qui s’offrait maintenant à ses pieds. Après la foret, s’étiraient des champs, long tapis verts et bruns. Elle vit aussi des maisons, son instinct les reconnues comme étant l’habitat de l’homme. « Comme ils doivent être étranges ces animaux là, et il doivent être beaucoup plus grand que le renard ! » Elle qui est si petite.
Il y avait aussi plus loin, du gris. Un grand espace tout gris, étendu sur l’horizon.
Il l’intriguait mais elle voulait d’abord voir l’homme.
Elle arriva en riant au dessus du jardin et se posa sur la table en fer forgé, devant l’homme.
« C’est toi l’homme ? » Lui demanda t elle sceptique, les bras sur les hanches. « Tu n’es pas si grand que ça ! », « Pillion » lui répondit-il, « Pillion ? Ca ne veut rien dire ça. Le renard s’exprimait mieux que toi ! »
Elle s’assit sur la tasse derrière elle, face à l’homme. « Tu es bien un homme n’est ce pas ? » L’homme bava et tapa dans ses mains. Soudain un autre homme beaucoup plus grand sortit de la maison, de peur la petite fée tomba en arrière. « Pillion, pillion » disait le petit homme. « Papillon ! » Le corrigea le grand homme en lui tendant une peluche. L’enfant la jeta par terre et repris en tendant les bras vers la tasse « pillion, pillion ». L’homme plongea son regard dedans et sursauta avant de la renversée. « Pillion » dit encore le petit homme en la montrant du doigt. « Ce n’est pas un papillon, … C’est une fée. » Dit le grand homme aux cheveux noir en fixant celle-ci.
Elle avait peur, elle ne bougeait pas. L’homme posa sa main à plat devant elle. « N’ai pas peur de moi, je ne te ferai aucun mal. Désolé de t’avoir effrayé, je ne voulais pas. » Dit il d’une voie douce. Elle se mit debout et se secoua de la tête aux pieds, jusqu’aux bouts de ses ailles, afin de faire partir le thé tiède. Puis, prudemment, elle s’agenouilla dans la main tendue. Il la mit à hauteur de son visage et lui sourit. Elle rit, se mettant en tailleur, si petite au creux de sa main. « Est-ce que tous les hommes te ressembles ? Mon instinct me dictait d’avoir peur face à eux, mais toi tu ne me fais plus peur ! », « Ton instinct à raison de te faire te méfier de nous. Nous sommes tous un peux différents mais les gens tout de même ils sont tous les mêmes. » L’homme sourit tristement. « Tu dois suivre ton instinct, les hommes sont dangereux, il te priveront de liberté pour te garder près d’eux. Et bien que je me souviendrai toute ma vie de notre rencontre, tu n’aurais pas du venir dans mon jardin. » Elle avait écouté mais ne croyait pas ses paroles, pour elle les hommes étaient comme les autres animaux, outre leurs étranges habitats. « J’ai encore plein de chose à voir avant décembre » dit elle en se levant, je ne peux pas rester trop longtemps. «
» Pourquoi décembre ? «
» Les fées meurent en décembre, et renaissent au printemps. «
» Vous êtes donc immortelles ? «
» Non, nous ne vieillissons pas mais non pouvons mourir. Quand une fée est vraiment malheureuse, qu’elle n’a plus de joie de vivre, elle s’éteint toute seule. Je dois y aller maintenant, au revoir. « Et elle s’envola en riant.
L’homme restait là, elle était partie si vite qu’il n’était plus sur qu’elle eut été réelle. » Alors je te souhaite d’être heureuse. « Dit il tout bas, en regardant le ciel. » Fè ? « demanda la petite voie de l’enfant à ses côtés. » Fée ! « dit l’homme en regardant la fillette. Il prit l’enfant dans ses bras, » Allez ma puce, ont va prendre le bain ! «.
Elle survolait d’autres jardins, d’autres maisons, voyait d’autres hommes. Certaines femelles lui ressemblaient en géantes et sans ailles mais la plus parts étaient grosses et laides. Elle rie encore en les comparant aux grosses larves blanches qu’on trouve dans le bois pourris.
Elle s’arrêta un instant, volant sur place, pour voir où elle allait allez.
» La tâche grise ! « Et elle fonça en ligne droite sans plus prêter attention aux jardins, aux chemins, aux rivières qu’elle survolait. Elle entra dans le gris. Et ce qu’elle y vit la laissa sans voie.
C’était peuplé d’hommes, des centaines, qui marchaient vite sur les côtés des chemins, et au milieu il y avait des espèces d’énormes scarabées en fils, à l’arrêt, grondant, fumant et puant. C’est chemins durs et sombres étaient délimités par des espèces de grandes ruches rectangulaires qui montaient très haut, empêchant le vent et le soleil d’atteindre les hommes. Eux aussi étaient gris, et ils avaient tous l’air si triste !
La fumée lui piquait les yeux et le nez, elle toussa, la tête lui tournait. Elle longeait maladroitement le mur de la ruche. Loin en dessous, les hommes continuaient d’avancer, rapidement, sans se douter qu’au dessus d’eux une petite fée étouffait. Comment leur esprit étroit aurait-il pu supposer la réalité de ce petit être fantastique ? Prisonnier de leur routine ils ignoraient le monde. C’est ce qu’elle pensait, » Pour vivre ici ils ne doivent pas connaître la beauté du monde qui les entour, des fleurs, de la forêt, d’un cours d’eau, de la vie, du soleil, … Des fleur ! « Elle se posa entre les tiges des fleurs agonisants dans un bac en plastique. » Rien ne peut vivre ici. « se dit-elle, et en regardant les fleurs elle se souvint des mots du grand homme, » Les hommes sont dangereux, ils te priveront de liberté pour te garder près d’eux. « C’est ce qui était arrivé aux fleurs.
Elle vit quelque chose de brillant tomber à ses pieds, elle s’agenouilla, là où c’était tombé la terre avait foncée et elle était humide. Elle ses petits yeux verts avec ses petites mains, elle pleurait ! » NON, cria t elle à une force inconnue, NON, je veux vivre ! « D’autres larmes tombèrent, elle regarda ses mains, elles lui semblaient devenir grises, comme tous ce qui l’entourait. Elle ne brillait plus.
» Non « murmura t elle, sanglotant. Elle baissa les yeux… et… se mit à rire. Elle sécha ses yeux, et se coucha sur le ventre, le menton posé sur ses bras croisés.
Là, devant son nez, grâce à ses larmes, une fine tige verte s’échappait de la terre sale et polluée.
Elle la contempla quelques instants, de ses grands yeux vert fascinés, quand un bruit le fit sursauter. Elle avait entendus tousser !
Il y avait derrière les fleurs une ouverture qui donnait sur l’intérieure d’une des boites gigantesques qu’elle comparait à des ruches. Dedans il y avait un homme assit derrière un bureau encombré de livres et de feuilles.
Posée sur une des piles de paperasses il y avait une cage, remplie de papillon.
Elle repensa encore au grand homme et à l’enfant. » pillion, pillion « disait l’enfant, » priveront de liberté « disait l’homme. c’est mots résonnaient dans sa tête. Pourquoi les enfermer ? Elle ne comprenait pas les hommes.
Elle se glissa dans la pièce, l’homme ne la vit pas, elle ne brillait que très peu. elle avait repérée l’ouverture de la cage quand elle était à la fenêtre et elle était du côté de l’homme.
La petite fée était derrière la piles de documents, elle entendait l’homme respirer.
Elle n’avait pas le choix, elle allait devoir ouvrir la cage sous le nez de l’homme. Tempi s’il la voyait, s’il l’emprisonnait elle mourrerait mais tempi. Elle préférait mourir en leur rendant la liberté que vivre en les sachant prisonniers.
Elle retint son souffle, prête à y aller, vite, très vite… ; quand l’homme se lava. Bouche bée, elle le regarda s’éloigner, et se ressaisissant se précipita sur la porte, souleva le petit crochet, et l’ouvrit toute grande.
» Filez ! leur chuchota t elle, retournez à la forêt ! « A ses mots les papillons se précipitèrent hors de leur prison et s’enfuirent par la fenêtre. Elle souriait, quelques paillettes d’or recommençaient à éclairer son sillage. » Fuyez loin de ce gris, de ces fous. Fuyons ! « Dit-elle pour elle même. Mais elle ne pu les suivre.
Au moment ou elle voulu partir un filet c’était abattu sur elle, ses ailles prises dans les mailles l’empêchaient de s’échapper, la maintenant sur le bureau.
Là elle vit sur quoi l’homme travaillait. Sur la mort. Là, des cadavres, empalés sur du carton. De ses amis qu’elles avait vu s’envoler restait leurs amis cloués. » Pillion « murmura t elle, étendue sur l’aille d’un des défunts. Pourquoi ? Pourquoi haïssait ils tant la vie, pourquoi détruire, enfermer, tuer ? Pourquoi ? Le filet glissa par terre l’emportant avec lui, il ne la retenais plus mais elle n’avait ni la force, ni l’envie de s’envoler.

Elle s’éleva pourtant dans les airs sans le comprendre.
Ce n’est qu’en sentant l’air frais, doux, saint, qu’elle compris ce qu’il c’était passé.
Il y avait dans la cage un papillon plus gros que les autres que ses ailles empêchaient de passer la porte. Il cognait et recognait la cage dont l’équilibre précaire jouait en sa faveur. Elle fini par tomber se brisant contre le sol, libérant le papillon. L’homme par réflexe voulu rattraper la cage, faisant ainsi tomber le filet et la fée par terre.
Avant que l’homme n’ait le temps de réagir le papillon fuyait tenant la fée entre ses pâtes.
Il avait réussit à la mettre sur son dos. elle voyait le paysage défiler en dessous d’eux. Elle reconnu le grand aux cheveux noirs, il était assis sur une chaise et jouait de la guitare avec un autre homme qui lui ressemblait beaucoup.
Le grand papillon pénétra dans le bois et se posa sur une branche.
» Merci mon ami. « Murmura-t-elle.
Elle passait ses doigts fin sur le thorax cotonneux, tout en peignant les antennes duveteuses. Ils restèrent là un long moment. La fée, ne pouvant ressentir de mépris, était accablée de questions, de peine, elle était triste pour les hommes, pourquoi s’enferment t ils à l’écart du monde, loin du soleil, du vent, du calme, des animaux, … Dans leur détresse il tentent de garder près d’eux un peu de vérité, un peu de monde, en volant à la terre quelques fleurs qu’ils rendent malades, en épinglant cruellement la beauté Et éphémère sur du carton qu’ils placerons sous une vitrine et regarderons longuement en rêvant qu’ils leurs soient permis à eux aussi, hommes, de s’envoler par la fenêtre, loin, très loin de tous ça. Elle était noyé dans l’incompréhension.
Soudain les feuilles volèrent en dessous d’eux dans la course folle d’une bête apeurée.
» C’est le renard ! « Elle sauta de la branche et vola aussi vite que lui permettaient ses ailles presque éteintes, l’une froissées par le filet. » Pourquoi court-il ? Maître renard où vas tu ? «
L’animal ne s’arrêta pas. Il courait comme si sa vie en dépendait. Il courait, elle volait, elle le suivait sans parvenir à le rattraper. » Que fuit-il ? pourquoi ne me répond t il pas ? «
Elle ne sentait pas la douleur mais peinait à voler droit.
Le papillon l’avait rattrapée et elle monta sur son dos. Ils avaient perdus le renard de vue mais le suivaient toujours à l’ouïe, ils le revirent apparaître au détour d’un arbre, et » PAN «.
La course folle s’arrêta. Le temps paraissait s’être arrêté, en suspend.
Le papillon se posa sur l’animal agonisant, la fée se laissa tomber sur son pelage. » il meurt, dit-elle avant de hurler, il est train de mourir ! « au papillon que ne bougeait pas. La tâche rouge grandissait sur le pelage.
Un homme apparut » Et merde c’était un renard, on à perdu une balle pour rien, vient. « Un autre homme lui répond : » Tu le laisses là ? «, » Oui, ça se mange pas et la peau vaut rien, vient je te dit, je veux de la biche pour souper, haha. « Et il s’éloignèrent en riant de leur loisir. Elle ne connaissait pas les armes mais avait compris ce qui avait tué le renard, l’arme, l’une des plus grandes folies des hommes.
» Bientôt tu n’auras plus mal mon ami" chuchota telle.
Ils étaient aux pieds d’une petite colline où poussait des roses sauvages, triste coïncidence, là ou elle était née.
La respiration haletante du noble animal s’arrêta. Ses yeux brillant de malice il y a peu, se voilèrent. Son cœur, cessa de battre.
Elle passe dans les poils lisses ses petits doigts tout fin, tout doux, tout clairs, si fragile.
Elle sent l’odeur de l’herbe, des roses, des baies, du renard, du sang, de la mort.
Elle ferme les yeux, ses petits yeux de petite fée, ses yeux qui ne veulent plus voir, ses yeux vert d’innocente. Pauvre petite.
En parfaite harmonie avec ses sens et triste comme le monde, elle partit.


Deux hommes jouaient de la musique dans un jardin,
De grosses femmes blanches se promenaient,
Un homme ramassait les débris de se cage dans un immeuble,
Deux chasseurs parlaient de rabattage,
Sur les trottoirs les hommes continuaient d’avancer,
pendant que quelque part,
Dans la forêt en deuil,
Un papillon pleurait le perte

De l’humanité.
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Poeme de Bettymax

Poète Bettymax

Bettymax a publié sur le site 10 écrits. Bettymax est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Colline Des Roses ; Larme De Papillon.sa pʁəmjεʁə sɑ̃sasjɔ̃ ε lə paʁfœ̃ ʃo e sykʁe dε flœʁ ki lɑ̃tuʁe.
la səɡɔ̃də sεllə dε pʁəmje ʁεjɔ̃ dy sɔlεj ki kaʁəse dusəmɑ̃ sɔ̃ pəti kɔʁ, seʃɑ̃ sεz- ajəz- ɑ̃kɔʁə ymidə də ʁoze.
εllə sə ʁədʁεsə e sasjε ɑ̃ tajœʁ syʁ lə kœʁ mwalø də la flœʁ ki la vɥ nεtʁə.
εllə fʁɔtə sε pətiz- iø də pətitə fe, sεz- iø ʁɔ̃ demεʁvεjmɑ̃, avidə də tu vwaʁ, sεz- iø vεʁ dinɔsɑ̃tə. povʁə pətitə.
εllə kaʁεsə lə kœʁ pəlyʃø, pʁɔfitɑ̃ də la sɑ̃sasjɔ̃ dy tuʃe, lə tuʃe də sε pəti dwa tu fɛ̃, tu du, tu klεʁ, si fʁaʒilə.
εllə sɑ̃ lɔdœʁ də lεʁbə, dε ʁozə, dε fʁɥi, dε bε, dεz- animoz- e dotʁə- ʃozə kεllə nə kɔnε pa ɑ̃kɔʁə.
εllə vwa, la kulœʁ.

ɑ̃ paʁfεtə-aʁmɔni avεk sε sɑ̃sz- e kyʁjøzə də tu, nə setɑ̃ mεmə pa apεʁsy kə sεz- ajə fʁetijε dɛ̃pasjɑ̃sə, εllə selɑ̃sa.
kɔmə lwazijɔ̃ ki sɔʁ puʁ la pʁəmjεʁə fwa dy nid εllə vɔlε dabɔʁ maladʁwatəmɑ̃, ɑ̃sɥitə εllə pʁi kɔ̃sjɑ̃sə də sε mysklə, sεz- ajə, sε muvəmɑ̃. εllə tuʁbijɔnε mɛ̃tənɑ̃ dɑ̃ lεz- εʁ, ʁjɑ̃, lεsɑ̃ dəʁjεʁə εllə ynə ɛ̃pεʁsεptiblə pusjεʁə bʁijɑ̃tə ki lɥi dɔnε laspε dœ̃n- ekla dɔʁe. εllə bʁijε dy bɔnœʁ ki la sybmεʁʒε.
εllə kʁwaza œ̃ ʁənaʁ, sə poza syʁ sa tεtə, « bɔ̃ʒuʁ mɔ̃n- ami, lɥi myʁmyʁa te εllə o kʁø də sɔ̃n- ɔʁεjə ʁusə, ty ε lə pʁəmje εtʁə kə ʒə vwaz- ɑ̃ dəɔʁ dεz- ɛ̃sεktəz- e dεz- wazo, ty ε ɡʁɑ̃, e ty ε du, ty ε œ̃ ʁənaʁ ? swa mɔ̃n- ami mεtʁə ʁənaʁ ! » εn ɡizə də ʁepɔ̃sə lanimal sə ʁula sy lə doz- e bati dusəmɑ̃ lεʁ avεk sε patəz- avɑ̃, tɑ̃di kεllə vɔlətε otuʁ də lɥi. « ʒə tεmə mɔ̃n- ami, kɔmə ʒεmə la vi, ʒə ʁəvjɛ̃dʁε tə vwaʁ. » pʁɔmi te εllə ɑ̃ selwaɲɑ̃.
lə ʁənaʁ la ʁəɡaʁda paʁtiʁ ɑ̃ sə dəmɑ̃dɑ̃ si setε εllə la ʁozə dy pəti ɡaʁsɔ̃ o ʃəvø kulœʁ də ble ki lavε apʁivwaze il i a lɔ̃tɑ̃.
« kə lə mɔ̃də ε bo. » pɑ̃sε tεllə, e εllə mɔ̃ta ɑ̃ flεʃə vεʁ lə sjεl afɛ̃ də vwaʁ plys. εllə vulε vwaʁ, ɑ̃tɑ̃dʁə, sɑ̃tiʁ, tuʃe, la teʁə, lə mɔ̃də, la vi.
εllə εɡzamina lə pεizaʒə ki sɔfʁε mɛ̃tənɑ̃ a sε pje. apʁε la fɔʁε, setiʁε dε ʃɑ̃, lɔ̃ tapi vεʁz- e bʁœ̃. εllə vit osi dε mεzɔ̃, sɔ̃n- ɛ̃stɛ̃ lε ʁəkɔnɥ kɔmə etɑ̃ labita də lɔmə. « kɔmə il dwave εtʁə etʁɑ̃ʒə sεz- animo la, e il dwave εtʁə boku plys ɡʁɑ̃ kə lə ʁənaʁ ! » εllə ki ε si pətitə.
il i avε osi plys lwɛ̃, dy ɡʁi. œ̃ ɡʁɑ̃t- εspasə tu ɡʁi, etɑ̃dy syʁ lɔʁizɔ̃.
il lɛ̃tʁiɡε mεz- εllə vulε dabɔʁ vwaʁ lɔmə.
εllə aʁiva ɑ̃ ʁjɑ̃ o dəsy dy ʒaʁdɛ̃ e sə poza syʁ la tablə ɑ̃ fεʁ fɔʁʒe, dəvɑ̃ lɔmə.
« sε twa lɔmə ? » lɥi dəmɑ̃da te εllə sεptikə, lε bʁa syʁ lεz- ɑ̃ʃə. « ty nε pa si ɡʁɑ̃ kə sa ! », « pijjɔn » lɥi ʁepɔ̃di til, « pijjɔ̃ ? ka nə vø ʁjɛ̃ diʁə sa. lə ʁənaʁ sεkspʁimε mjø kə twa ! »
εllə sasi syʁ la tasə dəʁjεʁə εllə, fasə a lɔmə. « ty ε bjɛ̃ œ̃n- ɔmə nε sə pa ? » lɔmə bava e tapa dɑ̃ sε mɛ̃. sudɛ̃ œ̃n- otʁə ɔmə boku plys ɡʁɑ̃ sɔʁti də la mεzɔ̃, də pœʁ la pətitə fe tɔ̃ba ɑ̃n- aʁjεʁə. « pijjɔ̃, pijjɔn » dizε lə pəti ɔmə. « papijɔ̃ ! » lə kɔʁiʒa lə ɡʁɑ̃t- ɔmə ɑ̃ lɥi tɑ̃dɑ̃ ynə pəlyʃə. lɑ̃fɑ̃ la ʒəta paʁ teʁə e ʁəpʁiz- ɑ̃ tɑ̃dɑ̃ lε bʁa vεʁ la tasə « pijjɔ̃, pijjɔn ». lɔmə plɔ̃ʒa sɔ̃ ʁəɡaʁ dədɑ̃z- e syʁsota avɑ̃ də la ʁɑ̃vεʁse. « pijjɔn » dit ɑ̃kɔʁə lə pəti ɔmə ɑ̃ la mɔ̃tʁɑ̃ dy dwa. « sə nε pa œ̃ papijɔ̃, … sεt- ynə fe. » dit lə ɡʁɑ̃t- ɔmə o ʃəvø nwaʁ ɑ̃ fiksɑ̃ sεllə si.
εllə avε pœʁ, εllə nə buʒε pa. lɔmə poza sa mɛ̃ a pla dəvɑ̃ εllə. « nε pa pœʁ də mwa, ʒə nə tə fəʁε okœ̃ mal. dezɔle də tavwaʁ efʁεje, ʒə nə vulε pa. » dit il dynə vwa dusə. εllə sə mit dəbu e sə səkua də la tεtə o pje, ʒysko bu də sεz- ajə, afɛ̃ də fεʁə paʁtiʁ lə te tjεdə. pɥi, pʁydamɑ̃, εllə saʒənuja dɑ̃ la mɛ̃ tɑ̃dɥ. il la mit a-otœʁ də sɔ̃ vizaʒə e lɥi suʁi. εllə ʁit, sə mεtɑ̃ ɑ̃ tajœʁ, si pətitə o kʁø də sa mɛ̃. « εst sə kə tus lεz- ɔmə tə ʁəsɑ̃blə ? mɔ̃n- ɛ̃stɛ̃ mə diktε davwaʁ pœʁ fasə a ø, mε twa ty nə mə fε plys pœʁ ! », « tɔ̃ ɛ̃stɛ̃ a ʁεzɔ̃ də tə fεʁə tə mefje də nu. nu sɔmə tusz- œ̃ pø difeʁɑ̃ mε lε ʒɑ̃ tu də mεmə il sɔ̃ tus lε mεmə. » lɔmə suʁi tʁistəmɑ̃. « ty dwa sɥivʁə tɔ̃n- ɛ̃stɛ̃, lεz- ɔmə sɔ̃ dɑ̃ʒəʁø, il tə pʁivəʁɔ̃ də libεʁte puʁ tə ɡaʁde pʁε dø. e bjɛ̃ kə ʒə mə suvjɛ̃dʁε tutə ma vi də nɔtʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə, ty noʁε pa dy vəniʁ dɑ̃ mɔ̃ ʒaʁdɛ̃. » εllə avε ekute mε nə kʁwajε pa sε paʁɔlə, puʁ εllə lεz- ɔməz- etε kɔmə lεz- otʁəz- animo, utʁə lœʁz- etʁɑ̃ʒə-abita. « ʒε ɑ̃kɔʁə plɛ̃ də ʃozə a vwaʁ avɑ̃ desɑ̃bʁə » dit εllə ɑ̃ sə ləvɑ̃, ʒə nə pø pa ʁεste tʁo lɔ̃tɑ̃. «
» puʁkwa desɑ̃bʁə ? «
» ləs fe məʁe ɑ̃ desɑ̃bʁə, e ʁənεse o pʁɛ̃tɑ̃. «
» vusz- εtə dɔ̃k imɔʁtεllə ? «
» nɔ̃, nu nə vjεjisɔ̃ pa mε nɔ̃ puvɔ̃ muʁiʁ. kɑ̃t- ynə fe ε vʁεmɑ̃ maləʁøzə, kεllə na plys də ʒwa də vivʁə, εllə setɛ̃ tutə sələ. ʒə dwaz- i ale mɛ̃tənɑ̃, o ʁəvwaʁ. « εt εllə sɑ̃vɔla ɑ̃ ʁjɑ̃.
lɔmə ʁεstε la, εllə etε paʁti si vitə kil netε plys syʁ kεllə y ete ʁeεllə. » alɔʁ ʒə tə suεtə dεtʁə œʁøzə. « dit il tu ba, ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lə sjεl. » fε ? « dəmɑ̃da la pətitə vwa də lɑ̃fɑ̃ a sε kote. » fe ! « dit lɔmə ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ la fijεtə. il pʁi lɑ̃fɑ̃ dɑ̃ sε bʁa, » ale ma pysə, ɔ̃ va pʁɑ̃dʁə lə bɛ̃ ! «.
εllə syʁvɔlε dotʁə- ʒaʁdɛ̃, dotʁə- mεzɔ̃, vwajε dotʁə- ɔmə. sεʁtεnə fəmεllə lɥi ʁəsɑ̃blε ɑ̃ ʒeɑ̃təz- e sɑ̃z- ajə mε la plys paʁz- etε ɡʁɔsəz- e lεdə. εllə ʁi ɑ̃kɔʁə ɑ̃ lε kɔ̃paʁɑ̃ o ɡʁɔsə laʁvə- blɑ̃ʃə kɔ̃ tʁuvə dɑ̃ lə bwa puʁʁi.
εllə saʁεta œ̃n- ɛ̃stɑ̃, vɔlɑ̃ syʁ plasə, puʁ vwaʁ u εllə alε ale.
» la taʃə ɡʁizə ! « εt εllə fɔ̃sa ɑ̃ liɲə dʁwatə sɑ̃ plys pʁεte atɑ̃sjɔ̃ o ʒaʁdɛ̃, o ʃəmɛ̃, o ʁivjεʁə kεllə syʁvɔlε. εllə ɑ̃tʁa dɑ̃ lə ɡʁi. e sə kεllə i vit la lεsa sɑ̃ vwa.
setε pəple dɔmə, dε sɑ̃tεnə, ki maʁʃε vitə syʁ lε kote dε ʃəmɛ̃, e o miljø il i avε dεz- εspεsə denɔʁmə- skaʁabez- ɑ̃ fis, a laʁε, ɡʁɔ̃dɑ̃, fymɑ̃ e pɥɑ̃. sε ʃəmɛ̃ dyʁz- e sɔ̃bʁəz- etε delimite paʁ dεz- εspεsə də ɡʁɑ̃də ʁyʃə ʁεktɑ̃ɡylεʁə ki mɔ̃tε tʁε-o, ɑ̃pεʃɑ̃ lə vɑ̃ e lə sɔlεj datɛ̃dʁə lεz- ɔmə. øz- osi etε ɡʁi, e ilz- avε tus lεʁ si tʁistə !
la fyme lɥi pikε lεz- iøz- e lə ne, εllə tusa, la tεtə lɥi tuʁnε. εllə lɔ̃ʒε maladʁwatəmɑ̃ lə myʁ də la ʁyʃə. lwɛ̃ ɑ̃ dəsu, lεz- ɔmə kɔ̃tinɥε davɑ̃se, ʁapidəmɑ̃, sɑ̃ sə dute ko dəsy døz- ynə pətitə fe etufε. kɔmɑ̃ lœʁ εspʁi etʁwa oʁε til py sypoze la ʁealite də sə pəti εtʁə fɑ̃tastikə ? pʁizɔnje də lœʁ ʁutinə ilz- iɲɔʁε lə mɔ̃də. sε sə kεllə pɑ̃sε, » puʁ vivʁə isi il nə dwave pa kɔnεtʁə la bote dy mɔ̃də ki lεz- ɑ̃tuʁ, dε flœʁ, də la fɔʁε, dœ̃ kuʁ do, də la vi, dy sɔlεj, … dε flœʁ ! « εllə sə poza ɑ̃tʁə lε tiʒə dε flœʁz- aɡɔnizɑ̃ dɑ̃z- œ̃ bak ɑ̃ plastikə. » ʁjɛ̃ nə pø vivʁə isi. « sə di tεllə, e ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lε flœʁz- εllə sə suvɛ̃ dε mo dy ɡʁɑ̃t- ɔmə, » ləs ɔmə sɔ̃ dɑ̃ʒəʁø, il tə pʁivəʁɔ̃ də libεʁte puʁ tə ɡaʁde pʁε dø. « sε sə ki etε aʁive o flœʁ.
εllə vit kεlkə ʃozə də bʁijɑ̃ tɔ̃be a sε pje, εllə saʒənuja, la u setε tɔ̃be la teʁə avε fɔ̃se e εllə etε ymidə. εllə sε pətiz- iø vεʁz- avεk sε pətitə mɛ̃, εllə pləʁε ! » nɔ̃, kʁja te εllə a ynə fɔʁsə ɛ̃kɔnɥ, nɔ̃, ʒə vø vivʁə ! « dotʁə- laʁmə- tɔ̃bεʁe, εllə ʁəɡaʁda sε mɛ̃, εllə lɥi sɑ̃blε dəvəniʁ ɡʁizə, kɔmə tus sə ki lɑ̃tuʁε. εllə nə bʁijε plys.
» nɔn « myʁmyʁa te εllə, sɑ̃ɡlɔtɑ̃. εllə bεsa lεz- iø… e… sə mit a ʁiʁə. εllə seʃa sεz- iø, e sə kuʃa syʁ lə vɑ̃tʁə, lə mɑ̃tɔ̃ poze syʁ sε bʁa kʁwaze.
la, dəvɑ̃ sɔ̃ ne, ɡʁasə a sε laʁmə, ynə finə tiʒə vεʁtə seʃapε də la teʁə salə e pɔlye.
εllə la kɔ̃tɑ̃pla kεlkz- ɛ̃stɑ̃, də sε ɡʁɑ̃z- iø vεʁ fasine, kɑ̃t- œ̃ bʁɥi lə fi syʁsote. εllə avε ɑ̃tɑ̃dys tuse !
il i avε dəʁjεʁə lε flœʁz- ynə uvεʁtyʁə ki dɔnε syʁ lɛ̃teʁjəʁə dynə dε bwatə ʒiɡɑ̃tεsk kεllə kɔ̃paʁε a dε ʁyʃə. dədɑ̃z- il i avε œ̃n- ɔmə asi dəʁjεʁə œ̃ byʁo ɑ̃kɔ̃bʁe də livʁəz- e də fœjə.
poze syʁ ynə dε pilə də papəʁasəz- il i avε ynə kaʒə, ʁɑ̃pli də papijɔ̃.
εllə ʁəpɑ̃sa ɑ̃kɔʁə o ɡʁɑ̃t- ɔmə e a lɑ̃fɑ̃. » pijjɔ̃, pijjɔn « dizε lɑ̃fɑ̃, » pʁivəʁɔ̃ də libεʁte « dizε lɔmə. sε mo ʁezɔnε dɑ̃ sa tεtə. puʁkwa lεz- ɑ̃fεʁme ? εllə nə kɔ̃pʁənε pa lεz- ɔmə.
εllə sə ɡlisa dɑ̃ la pjεsə, lɔmə nə la vit pa, εllə nə bʁijε kə tʁε pø. εllə avε ʁəpeʁe luvεʁtyʁə də la kaʒə kɑ̃t- εllə etε a la fənεtʁə e εllə etε dy kote də lɔmə.
la pətitə fe etε dəʁjεʁə la pilə də dɔkymɑ̃, εllə ɑ̃tɑ̃dε lɔmə ʁεspiʁe.
εllə navε pa lə ʃwa, εllə alε dəvwaʁ uvʁiʁ la kaʒə su lə ne də lɔmə. tɑ̃pi sil la vwajε, sil lɑ̃pʁizɔnε εllə muʁʁəʁε mε tɑ̃pi. εllə pʁefeʁε muʁiʁ ɑ̃ lœʁ ʁɑ̃dɑ̃ la libεʁte kə vivʁə ɑ̃ lε saʃɑ̃ pʁizɔnje.
εllə ʁətɛ̃ sɔ̃ suflə, pʁεtə a i ale, vitə, tʁε vitə… , kɑ̃ lɔmə sə lava. buʃə be, εllə lə ʁəɡaʁda selwaɲe, e sə ʁesεzisɑ̃ sə pʁesipita syʁ la pɔʁtə, suləva lə pəti kʁoʃε, e luvʁi tutə ɡʁɑ̃də.
» file ! lœʁ ʃyʃɔta te εllə, ʁətuʁnez- a la fɔʁε ! « a sε mo lε papijɔ̃ sə pʁesipitεʁe ɔʁ də lœʁ pʁizɔ̃ e sɑ̃fɥiʁe paʁ la fənεtʁə. εllə suʁjε, kεlk pajεtə dɔʁ ʁəkɔmɑ̃sε a eklεʁe sɔ̃ sijaʒə. » fyie lwɛ̃ də sə ɡʁi, də sε fus. fyiɔ̃ ! « dit tεllə puʁ εllə mεmə. mεz- εllə nə py lε sɥivʁə.
o mɔmɑ̃ u εllə vuly paʁtiʁ œ̃ filε setε abaty syʁ εllə, sεz- ajə pʁizə dɑ̃ lε majə lɑ̃pεʃε də seʃape, la mɛ̃tənɑ̃ syʁ lə byʁo.
la εllə vit syʁ kwa lɔmə tʁavajε. syʁ la mɔʁ. la, dε kadavʁə, ɑ̃pale syʁ dy kaʁtɔ̃. də sεz- ami kεlləz- avε vy sɑ̃vɔle ʁεstε lœʁz- ami klue. » pijjɔn « myʁmyʁa te εllə, etɑ̃dɥ syʁ lajə dœ̃ dε defœ̃. puʁkwa ? puʁkwa-ajsε il tɑ̃ la vi, puʁkwa detʁɥiʁə, ɑ̃fεʁme, tɥe ? puʁkwa ? lə filε ɡlisa paʁ teʁə lɑ̃pɔʁtɑ̃ avεk lɥi, il nə la ʁətənε plys mεz- εllə navε ni la fɔʁsə, ni lɑ̃vi də sɑ̃vɔle.

εllə seləva puʁtɑ̃ dɑ̃ lεz- εʁ sɑ̃ lə kɔ̃pʁɑ̃dʁə.
sə nε kɑ̃ sɑ̃tɑ̃ lεʁ fʁε, du, sɛ̃, kεllə kɔ̃pʁi sə kil setε pase.
il i avε dɑ̃ la kaʒə œ̃ papijɔ̃ plys ɡʁo kə lεz- otʁə- kə sεz- ajəz- ɑ̃pεʃε də pase la pɔʁtə. il kɔɲε e ʁəkɔɲε la kaʒə dɔ̃ lekilibʁə pʁekεʁə ʒuε ɑ̃ sa favœʁ. εllə fini paʁ tɔ̃be sə bʁizɑ̃ kɔ̃tʁə lə sɔl, libeʁɑ̃ lə papijɔ̃. lɔmə paʁ ʁeflεksə vuly ʁatʁape la kaʒə, fəzɑ̃ ɛ̃si tɔ̃be lə filε e la fe paʁ teʁə.
avɑ̃ kə lɔmə nε lə tɑ̃ də ʁeaʒiʁ lə papijɔ̃ fyiε tənɑ̃ la fe ɑ̃tʁə sε patə.
il avε ʁeysi a la mεtʁə syʁ sɔ̃ do. εllə vwajε lə pεizaʒə defile ɑ̃ dəsu dø. εllə ʁəkɔny lə ɡʁɑ̃t- o ʃəvø nwaʁ, il etε asi syʁ ynə ʃεzə e ʒuε də la ɡitaʁə avεk œ̃n- otʁə ɔmə ki lɥi ʁəsɑ̃blε boku.
lə ɡʁɑ̃ papijɔ̃ penetʁa dɑ̃ lə bwaz- e sə poza syʁ ynə bʁɑ̃ʃə.
» mεʁsi mɔ̃n- ami. « myʁmyʁa tεllə.
εllə pasε sε dwa fɛ̃ syʁ lə tɔʁaks kɔtɔnø, tut- ɑ̃ pεɲɑ̃ lεz- ɑ̃tεnə dyvətøzə. il ʁεstεʁe la œ̃ lɔ̃ mɔmɑ̃. la fe, nə puvɑ̃ ʁəsɑ̃tiʁ də mepʁi, etε akable də kεstjɔ̃, də pεnə, εllə etε tʁistə puʁ lεz- ɔmə, puʁkwa sɑ̃fεʁme te ilz- a lekaʁ dy mɔ̃də, lwɛ̃ dy sɔlεj, dy vɑ̃, dy kalmə, dεz- animo, … dɑ̃ lœʁ detʁεsə il tɑ̃te də ɡaʁde pʁε døz- œ̃ pø də veʁite, œ̃ pø də mɔ̃də, ɑ̃ vɔlɑ̃ a la teʁə kεlk flœʁ kil ʁɑ̃de maladə, ɑ̃n- epɛ̃ɡlɑ̃ kʁyεllmɑ̃ la bote e efemεʁə syʁ dy kaʁtɔ̃ kil plasəʁɔ̃ suz- ynə vitʁinə e ʁəɡaʁdəʁɔ̃ lɔ̃ɡəmɑ̃ ɑ̃ ʁεvɑ̃ kil lœʁ swae pεʁmiz- a øz- osi, ɔmə, də sɑ̃vɔle paʁ la fənεtʁə, lwɛ̃, tʁε lwɛ̃ də tus sa. εllə etε nwaje dɑ̃ lɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃sjɔ̃.
sudɛ̃ lε fœjə vɔlεʁe ɑ̃ dəsu dø dɑ̃ la kuʁsə fɔlə dynə bεtə apəʁe.
» sε lə ʁənaʁ ! « εllə sota də la bʁɑ̃ʃə e vɔla osi vitə kə lɥi pεʁmεtε sεz- ajə pʁεskə etɛ̃tə, lynə fʁwase paʁ lə filε. » puʁkwa kuʁ il ? mεtʁə ʁənaʁ u va ty ? «
lanimal nə saʁεta pa. il kuʁε kɔmə si sa vi ɑ̃ depɑ̃dε. il kuʁε, εllə vɔlε, εllə lə sɥivε sɑ̃ paʁvəniʁ a lə ʁatʁape. » kə fɥi til ? puʁkwa nə mə ʁepɔ̃ te il pa ? «
εllə nə sɑ̃tε pa la dulœʁ mε pεnε a vɔle dʁwa.
lə papijɔ̃ lavε ʁatʁape e εllə mɔ̃ta syʁ sɔ̃ do. ilz- avε pεʁdys lə ʁənaʁ də vɥ mε lə sɥivε tuʒuʁz- a lui, il lə ʁəviʁe apaʁεtʁə o detuʁ dœ̃n- aʁbʁə, ət » pan «.
la kuʁsə fɔlə saʁεta. lə tɑ̃ paʁεsε sεtʁə aʁεte, ɑ̃ syspɑ̃.
lə papijɔ̃ sə poza syʁ lanimal aɡɔnizɑ̃, la fe sə lεsa tɔ̃be syʁ sɔ̃ pəlaʒə. » il məʁ, di tεllə avɑ̃ də yʁle, il ε tʁɛ̃ də muʁiʁ ! « o papijɔ̃ kə nə buʒε pa. la taʃə ʁuʒə ɡʁɑ̃disε syʁ lə pəlaʒə.
œ̃n- ɔmə apaʁyt » εt mεʁdə setε œ̃ ʁənaʁ, ɔ̃n- a pεʁdy ynə balə puʁ ʁjɛ̃, vjɛ̃. « œ̃ otʁə ɔmə lɥi ʁepɔ̃ : » ty lə lεsə la ? «, » ui, sa sə mɑ̃ʒə pa e la po vo ʁjɛ̃, vjɛ̃ ʒə tə di, ʒə vø də la biʃə puʁ supe, aa. « εt il selwaɲεʁe ɑ̃ ʁjɑ̃ də lœʁ lwaziʁ. εllə nə kɔnεsε pa lεz- aʁmə- mεz- avε kɔ̃pʁi sə ki avε tye lə ʁənaʁ, laʁmə, lynə dε plys ɡʁɑ̃də fɔli dεz- ɔmə.
» bjɛ̃to ty noʁa plys mal mɔ̃n- ami ɡjmε ʃyʃɔta tεllə.
ilz- etε o pje dynə pətitə kɔlinə u pusε dε ʁozə sovaʒə, tʁistə kɔɛ̃sidɑ̃sə, la u εllə etε ne.
la ʁεspiʁasjɔ̃-alətɑ̃tə dy nɔblə animal saʁεta. sεz- iø bʁijɑ̃ də malisə il i a pø, sə vwalεʁe. sɔ̃ kœʁ, sesa də batʁə.
εllə pasə dɑ̃ lε pwal lisə sε pəti dwa tu fɛ̃, tu du, tu klεʁ, si fʁaʒilə.
εllə sɑ̃ lɔdœʁ də lεʁbə, dε ʁozə, dε bε, dy ʁənaʁ, dy sɑ̃, də la mɔʁ.
εllə fεʁmə lεz- iø, sε pətiz- iø də pətitə fe, sεz- iø ki nə vəle plys vwaʁ, sεz- iø vεʁ dinɔsɑ̃tə. povʁə pətitə.
ɑ̃ paʁfεtə-aʁmɔni avεk sε sɑ̃sz- e tʁistə kɔmə lə mɔ̃də, εllə paʁti.


dø ɔmə ʒuε də la myzikə dɑ̃z- œ̃ ʒaʁdɛ̃,
də ɡʁɔsə famə blɑ̃ʃə sə pʁɔmənε,
œ̃n- ɔmə ʁamasε lε debʁi də sə kaʒə dɑ̃z- œ̃n- iməblə,
dø ʃasœʁ paʁlε də ʁabataʒə,
syʁ lε tʁɔtwaʁ lεz- ɔmə kɔ̃tinɥε davɑ̃se,
pɑ̃dɑ̃ kə kεlkə paʁ,
dɑ̃ la fɔʁε ɑ̃ dəj,
œ̃ papijɔ̃ pləʁε lə pεʁtə

də lymanite.

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Prose Realité
Du 08/07/2013 15:15

L'écrit contient 2665 mots qui sont répartis dans 6 strophes.