Poème:La Lame Du Regret

Cette chambre respire d’une beauté
Que le paradis lui saurait envier.
Les murs jaunes clair l’illuminent de vie
Et les objets éparpillés en fouilli
S’ajoutent aux autres mysters dégagés
Par le bureau et le lit surélevé
Tout cela nimbe de bonheur cette pièce
Qui visiblement n’a connu la tristesse

Mais lorsque l’on regarde avec attention
On distingue à l’intérieur de cette paix
Un humain dont on sait que c’est un garçon
Son visage personne ne le connait…
Il est seul, assis et la tête en arrière
Comme endormi il a fermé ses paupières

Sa main est rouge, ruisselante de sang
Un couteau y a laissé un trou béant.
Par lequel jaït un flot d’hémoglobine
Qui autour de son bras désormais chemine.

La vie sur terre il ne la supportait plus
L’air détruit il est comme un ange déchu
Comme une rose noire perdue au milieu
D’une douzaine d’autres rouges de sang
Comme une larme dans un écrin d’argent
Comme une vie qui ne sera jamais mieux

Le désespoir du monde l’avait envahi
Il se croyait responsable de sa vie
Oublié par le monde il voulait réagir
Bouc emissaire du monde il devait souffrir
Le couteau avait pour but de lui prouver
Qu’il pouvait affronter la fatalité
Le regret le rongeait de n’avoir saisit
L’Amour qui les bras ouverts s’offrait à lui
Rien n’est pire que de manquer le bonheur
D’une idylle qui pourtant touche le cœur.