Prose:Souffles De Mères

Que nos cœurs ne se retournent jamais l’un contre l’autre.
Dans cette vie qui nous relie au plus profond de nos cellules communes,
Il ne serait pensé que nos destins s’éloignent trop.
Entre liberté de mouvements et instants partagés,
Mon esprit prend le tout et souhaite te l’inculquer.
Ne jamais se sentir prisonnier, d’aucun attachement, aussi biologique soit-il,
Et garder ainsi intact la fragilité intrinsèque de chaque affinité qui se profilent.
Je te souhaite le meilleur et te guide en cela maintenant,
Te poussant vers un toi-même, qui te sera idéalement gagnant.
Je ne maitrise rien et encore moins notre lien,
Mais de celui-ci je me nourris et accueille aussi bien les complicités, les orages et autres quotidiens.
De cet éternel enchevêtrement fusionnel où ton miroir reflète le mien,
Je te veux, toi, mon amour d’enfant, le plus lumineux des humains.
L’avenir n’existe que dans un pas osé, en sa direction,
A toi, mon fils, ma fille, je diffuse cette gracieuse permission.
Accorde-toi, en priorité, la vie en dehors de mon regard,
Et laisse-toi devenir ce phare à ton propre hasard.
Ton chemin t’appartient, c’est un fait incorruptible et sacré,
Mais jamais bien loin je ne serai, si le besoin vient te le souffler.