Poème:Sur Un Lit De Roses

Elle était allongée là, sur des draps de satin blancs
Je ne la distinguait à peine derrière ces voiles plissés
Je regardais son corps qui, se détendait lentement
D’un charme irrésistible et l’envie d’être honorée !

Je m’approchais doucement pour ne pas l’effrayer
Je retenais mon souffle et je serrais les dents
Elle était vraiment superbe, elle était belle à croquer
Je ne pouvais lui faire quelques compliments !

Elle n’était vêtue que d’une nuisette transparente
Où je pouvais entrevoir le galbe d’un de ses seins
Ma présence l’intriguait mais elle jouait la dilettante
Jeux de mains, jeux de vilains !

Au gré de ses plaisirs, je me suppliais à elle
M’enivrant de ses intentions plutôt coquines
Je contemplais la grâce de son désir charnel
Qui dégageait discrètement sa chaleur féminine !

Les jambes entrecroisées où s’écoulait la cyprine
Distinguant entre ses cuisses sa douce vertu
Voulant à tout prix que dans l’élan, je l’examine
Je restais bouche bée devant ce corps nu !

Je décidais finalement de me joindre à ses côtés
Pour partager ensemble nos ébats amoureux
La main plutôt baladeuse, sans mes droits outrepasser
La sensualité rendait l’acte presque jouissif, délicieux !

Elle commença à se dévêtir pour être libre en son accord
Dévoilant ainsi la femme sous sa vraie nature
Quelques baisers doux d’un certain réconfort
Me poussaient à croire que ses gestes étaient de bons augures !

Je lui faisais en douceur, quelques petites caresses
Dans des endroits susceptibles à l’excitation
Elle se trémoussait, se tortillait à en devenir tigresse
Effleurant délicatement la pointe de son téton !

Le frisson parcourait sa peau si délicate et sensible
Dans une étreinte sauvage où l’émoi se faisait envahisseur
Étalant sa beauté pour le peu, indescriptible
Je m’accordais simplement l’audace d’être séducteur !

Elle attendait de moi que ma tendresse la sublime
D’une ardeur furtive en cet instant d’amour
Il m’avait semblé tout naturellement qu’il en soit légitime
De lui offrir en présent, le privilège de lui faire la cour !

Enlacés dans un bien-être profondément aisé
Où nos êtres ensemble, ne faisant plus qu’un
C’est par la galanterie et courtoisie que j’avais décidé
De la laisser seule et poursuivre mon chemin !

Avant de partir et de me faire à l’idée de ne plus la revoir
Écoutant mon cœur qui, semblait vouloir autre chose
Son regard timide et presque en désespoir
Avait ressenti le besoin de pardonner ma cause…

La plume de Bruno