Poème:Ma Douce

Dans le noir, je cherchais ma route,
Les yeux fermés, je ne trouvais que déroute.

Sans savoir ou aller, je marchais,
Et toujours le même chemin j’enpruntais.

Mais un jour un ange du ciel,
M’apparut comme un message irréel.

Toi mon ange, mirage de tous mes songes,
Comprends-tu cet amour qui me ronge.

J’ai parfois un sentiment qui me prend le cœur,
C’est comme si je me reprochais mon bonheur.

Ma délivrance viendra que lorsque le vide sera,
Lorsque la douce mort, elle même m’aimera.

Elle laissera sur place haine, abandons et blessures,
Infligeant à mon cœur d’abominables meurtrissures.

Et ma princesse rêveuse, restera seule vivante,
Avec pour seule compagne, mon âme espérante.

Mais je ne veux pas mourir ce soir,
La vie tout entière nous appartient,
S’il te plaît, laisse moi encore y croire,
A ce destin qui devrait être entre nos mains.

Mon amour, un jour tu comprendras,
Que mes pensées se nourrissent de toi,
Que c’est uniquement parce que tu vis en moi,
Que mon cœur se vide sur cette feuille là !