Poème:Presque Ça

Je revenais de loin
J’étais presque en détresse.
Car mon passé n’avait rien de bien
Et mon avenir ne pourrait pas tenir ses promesses.
Je m’étais presque enfin résignée
A prendre que ce qui m’étais accessible.
Je me trouvais pourtant si détestable
De si facilement m’abandonner.
J’étais tellement loin de la vie
Que je m’étais si longtemps imaginée
Je n’étais pas éblouie
Par tous ce que je vivais.
J’étais si seule, amère et déçue
De moi-même avant tout.
Cette vie je n’en pouvais déjà plus
Car elle n’avait aucun goût.

J’ai accepté cette opportunité,
Pour sortir et voir le monde,
Sur un plateau d’argent elle m’était présentée
Je l’ai saisie comme si c’était ma dernière seconde.
Et je me suis retrouvée là
Au milieu de vous
Sans trop savoir pourquoi
Ni la destination du tout.
C’était ma dernière chance
De réussir.
Comme un condamné sur la potence
Attendant le miracle de vieillir.
On a sympathisé
Le temps était bien plus agréable
L’orage était passé
Le sourire était à nouveau faisable.
J’avais enfin une lueur d’espoir.
Je me raccrochais à elle
Car elle me sortait di noir
Je pouvais enfin voler de mes propres ailes.

Mais je n’étais pourtant pas libérée
Car au fond de mon âme
Mes rêves perduraient
Il me faudra un jour pourtant enfin devenir cette femme.