Poème:Des Hommes, Des Chaînes, Et…

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Aux rouges enfants des mystères qui sont morts en l’espace d’un instant
Pour réveiller les cimetières de nos cœurs qui dansent dans l’alcool et le sang
Même si elles vident vos âmes, moi j’ai des chaînes qui devraient bien tenir
Et dans l’espoir qui se traîne dans les flammes qui me fait même pleurer de rire

Assez, de figures émaciées
Assez, de figures émaciées

Et dans l’absinthe de l’absence, au paradis qu’est le champ des possibles
Un jour en France, à nos vies de bohème, à nos frères qui ont sautés un fusible
Reste avec moi alumée et vivante, tant que couleront les fleuves du plaisir
Les naufragés qui nous hantent et qui grondent, n’ont pas encore réussi à fuir

Assez, de figures émaciées
Assez, de figures émaciées

Aux rouges enfants des mystères qui sont morts en l’espace d’un instant
C’est les soldats et la guerre, un orage qui fait sombrer les sentiments
Et les hurleurs de l’envers ont la voix des saigneurs, impénétrable
A la mèmoire de ma mère, au sourire et au rire, elle était si affable

Assez, de figures émaciées
Assez, de figures émaciées
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