Poème:A Toi.

Cher, très cher absent,

Les mois passent emportant les années avec eux, ne laissant derrière que le goût aigre-doux des souvenirs… les rugissements du vent dehors résonnent en une longue plainte nostalgique. La pluie s’écrase lourdement contre la vitre en de petits ruisseaux s’évanouissant sur le rebord, je revois chaque traits de ton visage…
Comme si hier encore on c’était rencontrés.
Comme si demain tu allais réapparaître.

Je me remémore tes sourires, instants de bonheur volés à la vie.
Un morceau de ciel bleu fendant la grisaille.
J’ai parfois l’impression que tu es là tout prêt. Si prêt que je peut sentir la caresse de ton souffle dans mon cou…
La photo jaunie entre mes doigts semblant subitement si réelle entre mes bras. Ton corps chaud et frêle blottit contre mon cœur, nourrissant ma douce illusion.

Je veux te retrouvé tant que l’existence creuse des sillons au coins de tes yeux et blanchit tes cheveux. Le temps qui passe me fais très peur en vérité…
Laisse moi effleurer tes lèvres avant que tout ne s’arrête, la fatalité brisant a jamais l’espoir de te revoir un jour surgir au détour d’une rue où d’un coup de fil…
Je te chercherais, je te retrouverais

Laisse moi t’aimer jusqu’au soir de ma vie…