Poème:…

Rien ne saurait combler ton absence,
Mais il ne faut voir comme une barrière cette distance…
Chacune de nos retrouvailles est une délivrance,
Parce que tu es pour moi une évidence…
Je t’écris ici et là,
A présent, tu fais parti de moi…

Je n’ai jamais su donner un titre à mes écrits,
Peut-être par peur de mettre un nom sur ce que je vis…
Je pourrais cette fois le faire,
Mais je n’en trouve pas l’intérêt car tu n’as rien d’une galère.

Il y a des romans dont on ne se lasse de lire,
Tu es celui que je suis entrain d’écrire…

Un avant, un pendant, une suite en plusieurs parties,
La première t’a semblé sûrement interminable,
Car, je ne savais plus si ce que j’écrivais se vit,
J’aurais tardé à finir le premier tome, à cause de pensées inavouables…

J’ai déjà commencé le deuxième, c’est la phase où l’on « s’apprend »…
Je continue sans problème, juste parfois quelques blancs…
En constante soif de connaissance,
Je ne risque pas de le finir avec aisance…
Ce qui veut dire que j’avance sans méfiance,
Parce que je t’aime ma dépendance…

Un peu emmêlée, un peu entrain de ramer,
Cette suite que je continue d’écrire,
J’en ferais un livre inachevé,
Pour utopiquement penser que tu n’en viendras pas à me fuir…