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Poème:L’eau Noire.

Le Poème

Un petite fille se baigne dans l’eau
Elle s’amuse calmement,
On lui dit : de sortir il est temps,
Mais elle proteste qu’il est encore tot,

Elle se réjouie de tout,
Elle voit la vie comme un jeu,
Mais elle ne connait ce monde de fou,
Elle ne sait que tous joue et se brule avec le feu,

Tous se peint de noir,
Espoir devient Désespoir,
Armes devienent Larmes,
Caresses devienent Lames,

Elle rit gaiement,
Et puis vient le moment
Ou l’eau devient son ennemi,
Rapidement elle fuie,

Mais l’eau est bien trop rapide,
Claire et limpide,
Franche et cassante,
Douce et blessante,

Tous se peint de noir,
Espoir devient Désespoir,
Armes devienent Larmes,
Caresses devienent Lames,

Elle nage pour remonter à la surface,
Elle tente péniblement de se sauver,
Mais faut pas se voiler la face,
Elle ne pourra y échapper,

On aurait du lui faire savoir,
Que l’eau deviendrait noire,
Que l’eau lui ôterait tout espoir
Que n’existerai plus le mot croire.
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Poeme de Cindy Limpens

Poète Cindy Limpens

Cindy Limpens a publié sur le site 374 écrits. Cindy Limpens est membre du site depuis l'année 2003.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: L’eau Noire.un=pe=tite=fille=se=bai=gne=dans=leau 9
el=le=sa=mu=se=cal=me=ment 8
on=lui=dit=de=sor=tir=il=est=temps 9
mais=elle=protes=te=quil=est=en=co=re=tot 10

el=le=se=ré=jouie=de=tout 7
el=le=voit=la=vie=comme=un=jeu 8
mais=elle=ne=con=nait=ce=monde=de=fou 9
elle=ne=sait=que=tous=joueet=se=brule=a=vec=le=feu 12

tous=se=peint=de=noir 5
es=poir=de=vient=dé=ses=poir 7
ar=mes=de=vie=nent=lar=mes 7
ca=res=ses=de=vie=nent=la=mes 8

el=le=rit=gaie=ment 5
et=puis=vient=le=mo=ment 6
ou=leau=de=vient=son=en=ne=mi 8
ra=pi=de=ment=el=le=fuie 7

mais=leau=est=bien=trop=ra=pi=de 8
clai=re=et=lim=pi=de 6
fran=che=et=cas=san=te 6
dou=ce=et=bles=san=te 6

tous=se=peint=de=noir 5
es=poir=de=vient=dé=ses=poir 7
ar=mes=de=vie=nent=lar=mes 7
ca=res=ses=de=vie=nent=la=mes 8

elle=nage=pour=re=mon=ter=à=la=sur=face 10
elle=tente=pé=ni=ble=ment=de=se=sau=ver 10
mais=faut=pas=se=voi=ler=la=face 8
elle=ne=pour=ra=y=é=chap=per 8

on=au=rait=du=lui=faire=sa=voir 8
que=leau=de=vien=drait=noi=re 7
que=leau=lui=ôte=rait=tout=es=poir 8
que=nexis=te=rai=plus=le=mot=croire 8
Phonétique : L’eau Noire.œ̃ pətitə fijə sə bεɲə dɑ̃ lo
εllə samyzə kalməmɑ̃,
ɔ̃ lɥi di : də sɔʁtiʁ il ε tɑ̃,
mεz- εllə pʁɔtεstə kil εt- ɑ̃kɔʁə to,

εllə sə ʁeʒui də tu,
εllə vwa la vi kɔmə œ̃ ʒø,
mεz- εllə nə kɔnε sə mɔ̃də də fu,
εllə nə sε kə tus ʒu e sə bʁylə avεk lə fø,

tus sə pɛ̃ də nwaʁ,
εspwaʁ dəvjɛ̃ dezεspwaʁ,
aʁmə- dəvjəne laʁmə,
kaʁesə dəvjəne lamə,

εllə ʁit ɡεmɑ̃,
e pɥi vjɛ̃ lə mɔmɑ̃
u lo dəvjɛ̃ sɔ̃n- εnəmi,
ʁapidəmɑ̃ εllə fɥi,

mε lo ε bjɛ̃ tʁo ʁapidə,
klεʁə e lɛ̃pidə,
fʁɑ̃ʃə e kasɑ̃tə,
dusə e blesɑ̃tə,

tus sə pɛ̃ də nwaʁ,
εspwaʁ dəvjɛ̃ dezεspwaʁ,
aʁmə- dəvjəne laʁmə,
kaʁesə dəvjəne lamə,

εllə naʒə puʁ ʁəmɔ̃te a la syʁfasə,
εllə tɑ̃tə penibləmɑ̃ də sə sove,
mε fo pa sə vwale la fasə,
εllə nə puʁʁa i eʃape,

ɔ̃n- oʁε dy lɥi fεʁə savwaʁ,
kə lo dəvjɛ̃dʁε nwaʁə,
kə lo lɥi otəʁε tut- εspwaʁ
kə nεɡzistəʁε plys lə mo kʁwaʁə.
Syllabes Phonétique : L’eau Noire.œ̃=pə=titə=fijə=sə=bε=ɲə=dɑ̃=lo 9
εl=lə=sa=my=zə=kal=mə=mɑ̃ 8
ɔ̃=lɥidi=də=sɔʁ=tiʁ=il=ε=tɑ̃ 8
mε=zεllə=pʁɔ=tεstə=kil=ε=tɑ̃=kɔ=ʁə=to 10

εl=lə=sə=ʁe=ʒu=i=də=tu 8
εl=lə=vwa=la=vi=kɔmə=œ̃=ʒø 8
mε=zεllə=nə=kɔnεsə=mɔ̃=də=də=fu 8
εllə=nə=sεkə=tus=ʒu=e=sə=bʁy=ləa=vεk=lə=fø 12

tus=sə=pɛ̃=də=nwaʁ 5
εs=pwaʁ=də=vj=ɛ̃=de=zεs=pwaʁ 8
aʁ=mə=də=vj=ə=ne=laʁ=mə 8
ka=ʁe=sə=də=vjə=ne=la=mə 8

εl=lə=ʁit=ɡε=mɑ̃ 5
e=pɥi=vj=ɛ̃=lə=mɔ=mɑ̃ 7
u=lo=də=vjɛ̃=sɔ̃=nε=nə=mi 8
ʁa=pi=də=mɑ̃=εl=lə=fɥi 7

mε=lo=ε=bjɛ̃=tʁo=ʁa=pi=də 8
klε=ʁə=e=lɛ̃=pi=də 6
fʁɑ̃=ʃə=e=ka=sɑ̃=tə 6
du=sə=e=ble=sɑ̃=tə 6

tus=sə=pɛ̃=də=nwaʁ 5
εs=pwaʁ=də=vj=ɛ̃=de=zεs=pwaʁ 8
aʁ=mə=də=vj=ə=ne=laʁ=mə 8
ka=ʁe=sə=də=vjə=ne=la=mə 8

εllə=naʒə=puʁ=ʁə=mɔ̃=te=a=la=syʁ=fasə 10
εllə=tɑ̃tə=pe=ni=blə=mɑ̃=də=sə=so=ve 10
mε=fo=pa=sə=vwa=le=la=fasə 8
εllə=nə=puʁ=ʁa=i=e=ʃa=pe 8

ɔ̃=no=ʁε=dy=lɥi=fεʁə=sa=vwaʁ 8
kə=lo=də=vj=ɛ̃=dʁε=nwa=ʁə 8
kə=lo=lɥi=otə=ʁε=tu=tεs=pwaʁ 8
kə=nεɡ=zistə=ʁε=plys=lə=mo=kʁwaʁə 8

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
08/02/2005 00:00Ange Du Ceur

c’est un tres bo poeme je te felicite
bonne continuation a toi en tout cas
bizzzzzzzzzzzzz

Auteur de Poésie
08/02/2005 00:00Lancu, Cooloost

J’ai relu plusieurs fois ton poèmes, et à chauque fois elle me fait penser à une conception de la condition humaine de Rousseau : ’"L’homme est né innocent et c’est la société qui le corrompt. " J’ai interprêté cette eau noire comme la société. Il est vrai que l’enfant grandit dans la bulle protectrice de sa famille et dès qu’il grandit, il est soumis aux dures lois sociales. Bref un ptit commentaire de ce que ton poème m’a inspiré, même si je pense que mon interprétation n’est qu’une des innombrables interprétation. s.
Respect et admiration.

NB aux futurs lecteurs : réagissez à mon com et dites ce que son poème vous inspire ! Je serauis curieux de lire vos interprétations.

Auteur de Poésie
08/02/2005 00:00Tifeufeu

je suis toujours impressionné par tes écrits. . . . .
ta simplicité n’a d’égale a ton talent. . . . .
poème profond qui pousse a la réflection. . . . .
amitié sincère du vieux. . . . .

Auteur de Poésie
10/02/2005 00:00Rêve Éveiller

ton poème est magnifique!!bien triste mais tellement beau. . .
bravo 😉

Auteur de Poésie
11/02/2005 00:00Painoir

Tre jolie
Kis pai

Auteur de Poésie
11/02/2005 00:00Dark Ego

Moi, j’y perçois la même chose que cooloost, des gens cruels qui blessent et qui peignent tout en noir. Et la petite fille, pour moi, symbolise cette innocence qu’ont les enfants. Et quand la petite fille se noie, ce n’est pas son corps mais cette innocence, cette jouissance, cette d’une vie heureuse qui meurt. Et si on continu le poème, il faudrait dire que cette "fille" se décompose petit à petit pour enfin se confondre avec le noir, comme un corps se décompose pour se confondre avec la terre. Mais se noir, aussi cruel soit-il nourrira (comme la terre) des arbres qui feront d’autres "petites filles". C’est le cycle vicieux. . .
C peut-être un peu tordu mais c pas sans réflexion !
Les meilleurs poèmes sont celles qui font réfléchir ! Et celui-là, ça doit être le poème qui m’a fait le plus réfléchir, donc le meilleur poème que j’ai jamais lu !