Poème:Regardes Autour De Toi…

Regarde autour de toi, rien qu’une seule fois
Le monde qui est le notre, en lequel on ne croit,
Et cette vie qui s’évapore comme la fumée
Et le cœur qui se détruit, les yeux inondés
Ces gamins qui se croient grand, sans rien savoir
Ces adultes déçus qui se plaisent à penser y croire,

Regardes autour de toi, ces êtres humains
Qui ne sont pas capables de tendre la main
Mais qui pleurent de n’être jamais aidé,
Qui se permettent de se haïr sans savoir aimé
Ces filles qui s’y croient parce qu’elles ont des Adidas
Ces gars plus que paumés qui pensent avoir la classe

Maintenant, je sais pourquoi tu veux me haïr
Parce que la vie nous a tous fait souffrir
Que la Haine, les mensonges sont nos lois
Que la tristesse fait bien parti de nos choix
Maintenant, je sais pourquoi tu veux me haïr
Désolée pour toi, je n’ai pas encore voulu partir.

Regardes autour de toi, la vie qu’on a créé,
La science qui évolue sans détruire les fatalités,
La nature qu’on pollue, puis qu’on pleure
Sans rien faire pour la rendre un peu meilleur,
Ces gens qui chialent sans avoir de la Peine,
Ces gens qui appelle Amour, ce qu’est la Haine,

Regardes autour de toi, les lois, la foi, nos choix,
Toutes ces idées, ces questions qui servent à quoi ?
A nous faire tourner en rond, à nous rendre plus fou,
Un petit jeu, un passe temps pour aller jusqu’au bout ?
Ces jeunes qui se moquent des personnes âgées
Et les vieux qui râlent sur ces jeunes dégénérés

Maintenant, je sais pourquoi tu veux me haïr
Parce que la vie nous a tous fait souffrir
Que la Haine, les mensonges sont nos lois
Que la tristesse fait bien parti de nos choix
Maintenant, je sais pourquoi tu veux me haïr
Désolée pour toi, je n’ai pas encore voulu partir.

Regardes autour de toi, l’image qu’on donne
C’est notre fin à tous que les cloches sonnent,
Les jugements, les vengeances, les trahisons,
C’est la mort qui vient susurrer notre nom,
Cette haute idée de nous même qui nous tue,
Ce mépris pour ceux qui ont vu, qui ont su,

Regardes autour de toi, regardes autour de toi,
Regardes puisque tu ne peux reculer, tu n’a le choix,
Tous ces gens qui croient en Dieu, qui le vénère
Tous ces gens qui ont pêchés, qui sont nos frères,
Tous ces gens qui bombe le torse, tous plus fiers
Qui pourtant n’ont droit qu’aux clés de l’enfer.