Poème:’’Face À La Mer’’

Sous le doux firmament, la mer miroite et murmure,
Dans sa danse incessante, délicate, elle perdure,
Les vagues viennent, virent, vibrant en vaste valse,
Valses vaporeuses, vives, un voile de vie qui s’étale.

L’azur immense enlace l’horizon à l’infini,
Invoquant l’éternité, elle éveille les rêves endormis,
Échos éthérés des étoiles, enchevêtrement d’éclats,
Éblouissants reflets, évoquant mille énigmes, mille éclats.

Frémissante, la mer fredonne un chant féerique,
Flots frôlant les falaises, ferveur d’une symphonie magique,
La lune, complice, allume un feu d’argent, un foyer,
Faisant naître mille feux, mille flammes, mille foyers.

Éperdue et émue, l’âme s’abandonne à ses flux,
Énigme envoûtante, elle effleure les songes les plus flous,
L’allitération se tisse, léger filet de lettres enlacées,
Le murmure marin magnifie l’instant, l’âme embrassée.

Face à cette étendue infinie, la pensée s’égare,
Flotter dans les vagues de mots, laisser les pensées s’effarer,
L’allitération envoûte, comme une houle harmonieuse,
La mer, muse intarissable, invite à une danse silencieuse.