Poème:Les Murs De L’enfance

Dans l’écrin de l’enfance, la maison des aïeux,
Un refuge sacré, des souvenirs joyeux.
Les murs imprégnés de rires et de tendresse,
Où le temps s’évapore dans une douce ivresse.

Les parfums familiers, les instants suspendus,
Chaque recoin raconte un passé bienvenu.
Les chuchotements des feuilles dans le jardin,
Chantent les refrains d’un bonheur sans fin.

Dans ce lieu béni où les heures s’enfuient,
Je priais, espérant que le temps se fige en appui.
Des moments uniques, empreints de magie,
Où l’amour ancestral se dessine en harmonie.

Les images gravées dans le coin de ma mémoire,
Comme des étoiles brillantes, éclairant l’histoire.
Pourtant, tout commence et tout doit s’achever,
Les cycles de la vie, il faut bien les accepter.

Je suppliais le ciel pour une éternité volée,
Mais chaque aube naît d’une nuit étoilée.
Les souvenirs demeurent, intacts dans mon cœur,
Témoins éternels d’une maison de bonheur.

Ainsi va la vie, avec sa belle trame,
Les moments précieux restent, malgré les flammes.
Les souvenirs des grands-parents, lumière dans le noir,
Continuent de briller, guides dans l’espoir.

Que le temps passe, emportant les secondes,
Les souvenirs restent, comme une douce ronde.
Dans cette maison chère, maintenant lointaine,
Résonnent toujours les échos d’une joie sereine.