Poème:Songe Iii

Qu’est-ce que je peux bien faire,
Pour me libérer de cette prison de fer
Qui chaque jour m’entrave un peu plus qu’hier
Et qui éternise cette douleur cette douleur éphémère ?
Ça fait maintenant plusieurs semaines
Que je tente de briser ces chaînes.
J’ai voulu que tu me voies, d’un regard rempli de haine
Pour que tu me détestes comme une chose à peine humaine.

J’ai pourtant presque tout essayé
Mais je ne parviens pas à t’oublier
Si durant une journée tu laisses mon esprit en paix
C’est dans mes rêves que je te retrouverai.
J’avais pourtant choisi de me faire une raison
Mais ce ne fut qu’une triste contre façon,
Celle d’une infaillible résolution
A maîtriser mon cœur, ses rêves et ses ambitions.

Je pensais qu’en prenant mes distances
J’aurai une infime petite chance
De me délivrer de mon impuissance
Face à toute ta magnificence.
Mais voilà ce fut une erreur de plus, de trop
Cette dernière tentative fut celle d’un idiot. .
Tout ça n’a fait que grandir ce désir
De saisir, de chérir ton beau sourire.

Finalement je n’ai obtenu qu’une tombe
Celle où j’ai enterré mes rêves avec ma colombe.
Tout espoir emporté par cette brise
Aussi glaciale que celle sur la banquise.
Avant j’étais un peu plus que rien à tes yeux
À présent juste un homme piteux, honteux.
Désormais je t’observerai silencieux
Comme un enfant admirant les cieux.