Univers de poésie d'un auteur

Prose:A Chacun Sa Conception De L’amour

La Prose

  • « Je t’aime, petit cœur »
    - « C’est tout. Simplement petit cœur et pas mon Amour ? Mais ne t’inquiète pas je t’aime pour deux ! »
    - « Petit cœur, pour moi, vaut tous les » Mon Amour « de la terre. Il est empli de tendresse, de partage et d’Amour. Et puis, m’aimer pour deux, est particulièrement blessant. Ce n’est pas parce que je n’emploie pas tes mots, que mon sentiment est moindre que le tien. Et puis, cessons ces discussions stériles, qui nous poussent à des joutes verbales inutiles, et nous mène invariablement vers la colère. »

    Je m’éloigne de lui et des larmes perlent sur le bord de mes cils, pour se transformer un en fleuve difficile à contenir. Non, je ne veux plus lui montrer que ses paroles me blessent et me torturent. Comment peut-on ne pas accepter à ce point les différences de l’autre ? Pourquoi vouloir depuis des années suivre son schéma de vie à deux, en prétendant que c’est le bon… et en affirmant que je n’ai que très peu d’expérience en la matière ?

    A-t-on besoin d’expérience, de schéma, de modèle pour vivre un amour plein et entier ? Mon âme d’artiste et de poète se rebelle, quand je ne demande qu’un peu de fantaisie, de légèreté et un quotidien pas toujours programmé.
    - « Mais tu pleures… ? Pourquoi ? »
    - « Simplement parce que ma sensibilité et mes nerfs sont mis à rude épreuve, quand tu remets en doute l’essence même de l’Amour que je te porte. Je n’adhère pas du tout à ton concept de modèle. Tu as été marié deux fois, et tu as dû proférer des » mon Amour «, et des » ma chérie « à profusion. Est-ce que cela t’a empêché de divorcer deux fois ? Ne peux-tu simplement profiter de nos différences et de notre complicité sans ajouter des mots blessants. Certes, ma façon de t’aimer est moins exclusive que la tienne… . »
    - « Mais je l’accepte ! Je sais simplement que ma façon d’appréhender le couple est la bonne et cela me convient très bien. J’ai été très heureux avec Louisa durant 28 années. Dès le réveil, nous nous disions bonjour avec le sourire, et jamais nous ne nous sommes disputés. Je l’ai quitté parce que je me voyais dans les années à venir avec un sécateur à la main et passer la tondeuse à gazon. Mon histoire avec elle était arrivée au bout. Cela m’a fait peur. J’ai envie de vivre et brûler la chandelle par les deux bouts. »
    - « En fait tu l’as quitté par pur égoïsme ! Et tu es de nouveau égoïste en avouant que ta façon de voir le couple te convient. Et moi là-dedans, je suis où ? Et il est où l’Amour avec un grand » A « que tu prônes ? On n’abandonne pas sa compagne de 28 années pour ce genre de raisons. J’ai abandonné mon mari parce qu’il a levé la main sur moi, et qu’il buvait. Je pense que nous avons encore du chemin à parcourir pour nous accorder sur le sens du mot » Amour « ! Pour ma part, ce sont les petites attentions de tous les jours, les fous rires, le partage avec les personnes que l’on aime qui en font toute la saveur. Mon cœur abrite nombre de personnes que j’aime, d’une autre façon que toi mais qui tiennent une grande place. Il faut que tu acceptes que je fonctionne différemment de toi. L’Amour est un tout. Et tu fais partie de mon tout, même si cela te choque. »

    Certes nous n’avons eu la même enfance. Lui, élevé par sa grand-mère, car sa maman tenait un restaurant, puis mis en pension très jeune. Moi, très entourée et vivant prioritairement dans le partage avec ma sœur jumelle.
    - « Oui cela me choque. L’Amour du couple est au-dessus de tout le reste. Il y a nous, et les autres qui gravitent autour. »
    - « Oui peut-être… Mais chez moi les interférences sont parties intégrantes de ma conception de l’Amour. Je t’aime du plus profond de mon être, mais il ne faut pas que tu t’étonnes les jours où je ne suis pas bien, si l’un de mes enfants va mal. Je m’inquiète autant pour toi que pour eux, et cela ne change rien aux sentiments que je te porte. Il va vraiment falloir que tu intègres cette conception de l’Amour. Je l’appellerai » Ma conception «, qui est aussi défendable que la tienne ! »

    Je me suis approchée de lui avec un large sourire, lui ai murmuré tout calmement à l’oreille :
    Aimer ce n’est pas diviser.
    Aimer ce n’est pas soustraire.
    Aimer c’est additionner.
    Aimer c’est multiplier.
    Et lui ai posé un baiser tendre sur les lèvres.

    19/08/2016
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Poeme de Départbis

Poète Départbis

Départbis a publié sur le site 272 écrits. Départbis est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: A Chacun Sa Conception De L’amourje=tai=me=pe=tit=cœur 7
cest=tout=simple=ment=pe=tit=cœur=et=pas=mon=a=mour=mais=ne=tin=quiète=pas=je=taime=pour=deux 22
pe=tit=cœur=pour=moi=vaut=tous=les=mon=a=mour=de=la=terre=il=est=em=pli=de=tendres=se=de=par=ta=geet=da=mour=et=puis=mai=mer=pour=deux=est=par=ti=cu=lière=ment=bles=sant=ce=nest=pas=par=ce=que=je=nem=ploie=pas=tes=mots=que=mon=sen=timent=est=moin=dre=que=le=tien=et=puis=ces=sons=ces=dis=cus=sions=sté=ri=les=qui=nous=pous=sent=à=des=jou=tes=ver=ba=les=i=nu=tiles=et=nous=mè=nein=va=ria=ble=ment=vers=la=co=lère 101

je=mé=loigne=de=lui=et=des=lar=mes=perlent=sur=le=bord=de=mes=cils=pour=se=trans=for=mer=un=en=fleuve=dif=fi=ci=leà=con=te=nir=non=je=ne=veux=plus=lui=mon=trer=que=ses=pa=ro=les=me=bles=sent=et=me=tor=turent=com=ment=peut=ton=ne=pas=ac=cep=ter=à=ce=point=les=dif=fé=ren=ces=de=lau=tre=pour=quoi=vou=loir=de=puis=des=an=nées=sui=vre=son=sché=ma=de=vieà=deux=en=pré=ten=dant=que=cest=le=bon=et=en=af=fir=mant=que=je=nai=que=très=peu=dex=pé=rien=ceen=la=ma=tière 114

a=ton=be=soin=dex=pé=rience=de=sché=ma=de=mo=dèle=pour=vi=vreun=a=mour=plein=et=en=tier=mon=â=me=dar=tis=teet=de=po=ète=se=re=bel=le=quand=je=ne=de=man=de=quun=peu=de=fan=tai=sie=de=lé=gè=re=té=et=un=quo=ti=dien=pas=tou=jours=pro=gram=mé 63
mais=tu=pleu=res=pour=quoi 7
simple=ment=par=ce=que=ma=sen=si=bi=li=té=et=mes=nerfs=sont=mis=à=ru=deé=preuve=quand=tu=re=mets=en=doute=les=sen=ce=mê=me=de=la=mour=que=je=te=porte=je=nadhè=re=pas=du=tout=à=ton=con=cept=de=mo=dèle=tu=as=é=té=ma=rié=deux=fois=et=tu=as=dû=pro=fé=rer=des=mon=a=mour=et=des=ma=ché=rie=à=pro=fu=sion=est=ce=que=ce=la=ta=em=pê=ché=de=di=vor=cer=deux=fois=ne=peux=tu=sim=ple=ment=pro=fi=ter=de=nos=dif=fé=ren=ces=et=de=no=tre=com=pli=ci=té=sans=a=jou=ter=des=mots=bles=sants=cer=tes=ma=fa=çon=de=tai=mer=est=moins=ex=clu=si=ve=que=la=tien=ne 144
mais=je=lac=cep=te=je=sais=simple=ment=que=ma=fa=çon=dap=préhen=der=le=cou=pleest=la=bon=neet=ce=la=me=con=vient=très=bien=jai=é=té=très=heu=reux=a=vec=loui=sa=du=rant=vingt=hu=it=an=nées=dès=le=ré=veil=nous=nous=di=sions=bon=jour=a=vec=le=sou=rire=et=ja=mais=nous=ne=nous=som=mes=dis=pu=tés=je=lai=quit=té=par=ce=que=je=me=vo=yais=dans=les=an=nées=à=ve=nir=a=vec=un=sé=ca=teur=à=la=main=et=pas=ser=la=ton=deu=seà=ga=zon=mon=his=toi=re=a=vec=elle=é=tait=ar=ri=vée=au=bout=ce=la=ma=fait=peur=jai=en=vie=de=vi=vre=et=brû=ler=la=chan=del=le=par=les=deux=bouts 145
en=fait=tu=las=quit=té=par=pur=é=goïs=me=et=tu=es=de=nou=veau=é=goïs=teen=a=vou=ant=que=ta=fa=çon=de=voir=le=couple=te=con=vient=et=moi=là=de=dans=je=suis=où=et=il=est=où=la=mour=a=vec=un=grand=a=que=tu=prônes=on=na=ban=donne=pas=sa=com=pa=gne=de=vingt=hu=it=an=nées=pour=ce=gen=re=de=rai=sons=jai=a=ban=don=né=mon=ma=ri=par=ce=quil=a=le=vé=la=main=sur=moi=et=quil=bu=vait=je=pen=se=que=nous=a=vons=en=co=re=du=che=min=à=par=cou=rir=pour=nous=ac=cor=der=sur=le=sens=du=mot=a=mour=pour=ma=part=ce=sont=les=pe=ti=tes=at=ten=tions=de=tous=les=jours=les=fous=ri=res=le=par=ta=gea=vec=les=per=son=nes=que=lon=ai=me=qui=en=font=tou=te=la=sa=veur=mon=cœur=a=bri=te=nom=bre=de=per=son=nes=que=jai=me=du=neau=tre=fa=çon=que=toi=mais=qui=tien=nent=u=ne=gran=de=place=il=faut=que=tu=ac=cep=tes=que=je=fonc=tion=ne=dif=fé=rem=ment=de=toi=la=mour=est=un=tout=et=tu=fais=par=tie=de=mon=tout=mê=me=si=ce=la=te=choque 239

certes=nous=na=vons=eu=la=mê=meen=fance=lui=éle=vé=par=sa=grand=mère=car=sa=ma=man=te=nait=un=res=tau=rant=puis=mis=en=pen=sion=très=jeune=moi=très=en=tou=rée=et=vi=vant=prio=ri=tai=re=ment=dans=le=par=ta=gea=vec=ma=sœur=ju=melle 56
oui=ce=la=me=choque=la=mour=du=coupleest=au=des=sus=de=tout=le=reste=il=y=a=nous=et=les=autres=qui=gra=vitent=au=tour 29
oui=peut=têtre=mais=chez=moi=les=in=ter=férences=sont=par=ties=in=té=gran=tes=de=ma=con=cep=tion=de=la=mour=je=tai=me=du=plus=pro=fond=de=mon=ê=tre=mais=il=ne=faut=pas=que=tu=té=ton=nes=les=jours=où=je=ne=suis=pas=bien=si=lun=de=mes=en=fants=va=mal=je=min=quiè=teau=tant=pour=toi=que=pour=eux=et=ce=la=ne=chan=ge=rien=aux=sen=ti=ments=que=je=te=porte=il=va=vrai=ment=fal=loir=que=tu=in=tè=gres=cet=te=con=cep=tion=de=la=mour=je=lap=pel=le=rai=ma=con=cep=tion=qui=est=aus=si=dé=fen=da=ble=que=la=tien=ne 128

je=me=suis=ap=pro=chée=de=lui=a=vec=un=lar=ge=sou=rire=lui=ai=mur=mu=ré=tout=cal=me=ment=à=lo=reille 27
ai=mer=ce=nest=pas=di=vi=ser 8
ai=mer=ce=nest=pas=sous=trai=re 8
ai=mer=cest=ad=di=ti=on=ner 8
ai=mer=cest=mul=ti=pli=er 7
et=lui=ai=po=sé=un=bai=ser=tendre=sur=les=lèvres 12

dix=neuf=s=la=sh=zé=ro=hu=it=s=la=sh=deux=mille=seize 15
Phonétique : A Chacun Sa Conception De L’amour« ʒə tεmə, pəti keyʁ »
« sε tu. sɛ̃pləmɑ̃ pəti kœʁ e pa mɔ̃n- amuʁ ? mε nə tɛ̃kjεtə pa ʒə tεmə puʁ dø ! »
« pəti kœʁ, puʁ mwa, vo tus ləs » mɔ̃ amuʁ « də la teʁə. il εt- ɑ̃pli də tɑ̃dʁεsə, də paʁtaʒə e damuʁ. e pɥi, mεme puʁ dø, ε paʁtikyljεʁəmɑ̃ blesɑ̃. sə nε pa paʁsə kə ʒə nɑ̃plwa pa tε mo, kə mɔ̃ sɑ̃timɑ̃ ε mwɛ̃dʁə kə lə tjɛ̃. e pɥi, sesɔ̃ sε diskysjɔ̃ steʁilə, ki nu puse a dε ʒutə vεʁbaləz- inytilə, e nu mεnə ɛ̃vaʁjabləmɑ̃ vεʁ la kɔlεʁə. »

ʒə melwaɲə də lɥi e dε laʁmə- pεʁle syʁ lə bɔʁ də mε sil, puʁ sə tʁɑ̃sfɔʁme œ̃n- ɑ̃ fləvə difisilə a kɔ̃təniʁ. nɔ̃, ʒə nə vø plys lɥi mɔ̃tʁe kə sε paʁɔlə mə blese e mə tɔʁtyʁe. kɔmɑ̃ pø tɔ̃ nə pa aksεpte a sə pwɛ̃ lε difeʁɑ̃sə də lotʁə ? puʁkwa vulwaʁ dəpɥi dεz- ane sɥivʁə sɔ̃ ʃema də vi a dø, ɑ̃ pʁetɑ̃dɑ̃ kə sε lə bɔ̃… e ɑ̃n- afiʁmɑ̃ kə ʒə nε kə tʁε pø dεkspeʁjɑ̃sə ɑ̃ la matjεʁə ?

a tɔ̃ bəzwɛ̃ dεkspeʁjɑ̃sə, də ʃema, də mɔdεlə puʁ vivʁə œ̃n- amuʁ plɛ̃ e ɑ̃tje ? mɔ̃n- amə daʁtistə e də pɔεtə sə ʁəbεllə, kɑ̃ ʒə nə dəmɑ̃də kœ̃ pø də fɑ̃tεzi, də leʒεʁəte e œ̃ kɔtidjɛ̃ pa tuʒuʁ pʁɔɡʁame.
« mε ty plœʁə… ? puʁkwa ? »
« sɛ̃pləmɑ̃ paʁsə kə ma sɑ̃sibilite e mε nεʁf sɔ̃ miz- a ʁydə epʁəvə, kɑ̃ ty ʁəmεz- ɑ̃ dutə lesɑ̃sə mεmə də lamuʁ kə ʒə tə pɔʁtə. ʒə nadεʁə pa dy tut- a tɔ̃ kɔ̃sεpt də mɔdεlə. ty a ete maʁje dø fwa, e ty a dy pʁɔfeʁe dəs » mɔ̃ amuʁ «, e dəs » ma ʃeʁjə « a pʁɔfyzjɔ̃. ε sə kə səla ta ɑ̃pεʃe də divɔʁse dø fwa ? nə pø ty sɛ̃pləmɑ̃ pʁɔfite də no difeʁɑ̃səz- e də nɔtʁə kɔ̃plisite sɑ̃z- aʒute dε mo blesɑ̃. sεʁtə, ma fasɔ̃ də tεme ε mwɛ̃z- εksklyzivə kə la tjεnə… »
« mε ʒə laksεptə ! ʒə sε sɛ̃pləmɑ̃ kə ma fasɔ̃ dapʁeɑ̃de lə kuplə ε la bɔnə e səla mə kɔ̃vjɛ̃ tʁε bjɛ̃. ʒε ete tʁεz- œʁøz- avεk luiza dyʁɑ̃ vɛ̃t- ɥit ane. dε lə ʁevεj, nu nu dizjɔ̃ bɔ̃ʒuʁ avεk lə suʁiʁə, e ʒamε nu nə nu sɔmə dispyte. ʒə lε kite paʁsə kə ʒə mə vwajε dɑ̃ lεz- anez- a vəniʁ avεk œ̃ sekatœʁ a la mɛ̃ e pase la tɔ̃døzə a ɡazɔ̃. mɔ̃n- istwaʁə avεk εllə etε aʁive o bu. səla ma fε pœʁ. ʒε ɑ̃vi də vivʁə e bʁyle la ʃɑ̃dεllə paʁ lε dø bu. »
« εn fε ty la kite paʁ pyʁ eɡɔismə ! e ty ε də nuvo eɡɔistə ɑ̃n- avuɑ̃ kə ta fasɔ̃ də vwaʁ lə kuplə tə kɔ̃vjɛ̃. e mwa la dədɑ̃, ʒə sɥiz- u ? e il εt- u lamuʁ avεk œ̃ ɡʁɑ̃d » a « kə ty pʁonə ? ɔ̃ nabɑ̃dɔnə pa sa kɔ̃paɲə də vɛ̃t- ɥit ane puʁ sə ʒɑ̃ʁə də ʁεzɔ̃. ʒε abɑ̃dɔne mɔ̃ maʁi paʁsə kil a ləve la mɛ̃ syʁ mwa, e kil byvε. ʒə pɑ̃sə kə nuz- avɔ̃z- ɑ̃kɔʁə dy ʃəmɛ̃ a paʁkuʁiʁ puʁ nuz- akɔʁde syʁ lə sɑ̃s dy mɔt » amuʁ « ! puʁ ma paʁ, sə sɔ̃ lε pətitəz- atɑ̃sjɔ̃ də tus lε ʒuʁ, lε fus ʁiʁə, lə paʁtaʒə avεk lε pεʁsɔnə kə lɔ̃n- εmə ki ɑ̃ fɔ̃ tutə la savœʁ. mɔ̃ kœʁ abʁitə nɔ̃bʁə də pεʁsɔnə kə ʒεmə, dynə otʁə fasɔ̃ kə twa mε ki tjεne ynə ɡʁɑ̃də plasə. il fo kə ty aksεptə kə ʒə fɔ̃ksjɔnə difeʁamɑ̃ də twa. lamuʁ εt- œ̃ tu. e ty fε paʁti də mɔ̃ tu, mεmə si səla tə ʃɔkə. »

sεʁtə- nu navɔ̃z- y la mεmə ɑ̃fɑ̃sə. lɥi, eləve paʁ sa ɡʁɑ̃ mεʁə, kaʁ sa mamɑ̃ tənε œ̃ ʁεstoʁɑ̃, pɥi miz- ɑ̃ pɑ̃sjɔ̃ tʁε ʒənə. mwa, tʁεz- ɑ̃tuʁe e vivɑ̃ pʁjɔʁitεʁəmɑ̃ dɑ̃ lə paʁtaʒə avεk ma sœʁ ʒymεllə.
« ui səla mə ʃɔkə. lamuʁ dy kuplə εt- o dəsy də tu lə ʁεstə. il i a nu, e lεz- otʁə- ki ɡʁavite otuʁ. »
« ui pø tεtʁə… mε ʃe mwa lεz- ɛ̃tεʁfeʁɑ̃sə sɔ̃ paʁtiz- ɛ̃teɡʁɑ̃tə də ma kɔ̃sεpsjɔ̃ də lamuʁ. ʒə tεmə dy plys pʁɔfɔ̃ də mɔ̃n- εtʁə, mεz- il nə fo pa kə ty tetɔnə lε ʒuʁz- u ʒə nə sɥi pa bjɛ̃, si lœ̃ də mεz- ɑ̃fɑ̃ va mal. ʒə mɛ̃kjεtə otɑ̃ puʁ twa kə puʁ ø, e səla nə ʃɑ̃ʒə ʁjɛ̃ o sɑ̃timɑ̃ kə ʒə tə pɔʁtə. il va vʁεmɑ̃ falwaʁ kə ty ɛ̃tεɡʁə- sεtə kɔ̃sεpsjɔ̃ də lamuʁ. ʒə lapεllʁε » ma kɔ̃sεpsjɔn «, ki εt- osi defɑ̃dablə kə la tjεnə ! »

ʒə mə sɥiz- apʁoʃe də lɥi avεk œ̃ laʁʒə suʁiʁə, lɥi ε myʁmyʁe tu kalməmɑ̃ a lɔʁεjə :
εme sə nε pa divize.
εme sə nε pa sustʁεʁə.
εme sεt- adisjɔne.
εme sε myltiplje.
e lɥi ε poze œ̃ bεze tɑ̃dʁə syʁ lε lεvʁə.

diz- nəf slaʃ zeʁo ɥi slaʃ dø milə sεzə
Syllabes Phonétique : A Chacun Sa Conception De L’amourʒə=tε=mə=pə=ti=ke=yʁ 8
sε=tu=sɛ̃plə=mɑ̃pə=ti=kœʁ=e=pa=mɔ̃=na=muʁ=mεnə=tɛ̃=kjε=tə=pa=ʒə=tε=mə=puʁ=dø 22
pə=ti=kœʁ=puʁ=mwa=vo=tus=ləs=mɔ̃=a=muʁ=də=la=te=ʁə=il=εtɑ̃plidə=tɑ̃=dʁε=sə=də=paʁ=ta=ʒəe=da=muʁ=e=pɥi=mε=me=puʁ=dø=ε=paʁ=ti=ky=ljε=ʁə=mɑ̃=ble=sɑ̃=sə=nε=pa=paʁ=sə=kə=ʒə=nɑ̃=plwa=pa=tε=mo=kə=mɔ̃=sɑ̃=ti=mɑ̃=ε=mwɛ̃=dʁə=kə=lə=tjɛ̃=e=pɥi=se=sɔ̃=sε=dis=ky=sjɔ̃=ste=ʁi=lə=ki=nu=pu=se=a=dε=ʒu=tə=vεʁ=ba=lə=zi=ny=ti=lə=e=nu=mε=nəɛ̃=va=ʁja=blə=mɑ̃=vεʁ=la=kɔ=lε=ʁə 104

ʒə=me=lwaɲə=də=lɥi=e=dεlaʁmə=pεʁ=le=syʁ=lə=bɔʁ=də=mε=sil=puʁ=sə=tʁɑ̃s=fɔʁ=me=œ̃=nɑ̃=flə=və=di=fi=si=ləa=kɔ̃=tə=niʁ=nɔ̃=ʒə=nə=vø=plys=lɥi=mɔ̃=tʁe=kə=sε=pa=ʁɔ=lə=mə=ble=se=e=mə=tɔʁ=ty=ʁe=kɔ=mɑ̃=pø=tɔ̃=nə=pa=ak=sεp=te=a=sə=pwɛ̃=lε=di=fe=ʁɑ̃=sə=də=lo=tʁə=puʁ=kwa=vu=lwaʁ=dəp=ɥi=dε=za=ne=sɥi=vʁə=sɔ̃=ʃe=ma=də=vi=a=dø=ɑ̃=pʁe=tɑ̃=dɑ̃=kə=sε=lə=bɔ̃=e=ɑ̃=na=fiʁ=mɑ̃=kə=ʒə=nε=kə=tʁε=pø=dεk=spe=ʁjɑ̃=səɑ̃=la=ma=tjεʁə 116

atɔ̃bə=zwɛ̃=dεk=spe=ʁjɑ̃sə=də=ʃe=ma=də=mɔ=dε=lə=puʁ=vi=vʁəœ̃=na=muʁ=plɛ̃=e=ɑ̃=tje=mɔ̃=na=mə=daʁ=tis=təe=də=pɔ=ε=tə=sə=ʁə=bεllə=kɑ̃=ʒə=nə=də=mɑ̃=də=kœ̃=pø=də=fɑ̃=tε=zi=də=le=ʒε=ʁə=te=e=œ̃=kɔ=ti=djɛ̃=pa=tu=ʒuʁ=pʁɔ=ɡʁa=me 62
mε=ty=plœ=ʁə=puʁ=kwa 7
sɛ̃plə=mɑ̃paʁsə=kə=ma=sɑ̃=si=bi=li=te=e=mε=nεʁf=sɔ̃=mi=za=ʁy=dəe=pʁə=və=kɑ̃=ty=ʁə=mε=zɑ̃=du=tə=le=sɑ̃=sə=mε=mə=də=la=muʁ=kə=ʒə=tə=pɔʁ=tə=ʒə=na=dε=ʁə=pa=dy=tu=ta=tɔ̃=kɔ̃=sεpt=də=mɔ=dε=lə=ty=a=e=te=ma=ʁje=dø=fwa=e=ty=a=dy=pʁɔ=fe=ʁe=dəs=mɔ̃=a=muʁ=e=dəs=ma=ʃe=ʁjə=a=pʁɔ=fy=zjɔ̃=ε=sə=kə=sə=la=ta=ɑ̃=pε=ʃe=də=di=vɔʁ=se=dø=fwa=nə=pø=ty=sɛ̃=plə=mɑ̃=pʁɔ=fi=te=də=no=di=fe=ʁɑ̃=sə=ze=də=nɔ=tʁə=kɔ̃=pli=si=te=sɑ̃=za=ʒu=te=dε=mo=ble=sɑ̃=sεʁ=tə=ma=fa=sɔ̃=də=tε=me=ε=mwɛ̃=zεk=skl=zi=və=kə=la=tjε=nə 147
mεʒə=lak=sεp=tə=ʒə=sεsɛ̃plə=mɑ̃=kə=ma=fa=sɔ̃=da=pʁe=ɑ̃=de=lə=ku=pləε=la=bɔ=nəe=sə=la=mə=kɔ̃=vjɛ̃=tʁε=bjɛ̃=ʒε=e=te=tʁε=zœ=ʁø=za=vεk=lui=za=dy=ʁɑ̃=vɛ̃t=ɥ=it=a=ne=dε=lə=ʁe=vεj=nu=nu=di=zjɔ̃=bɔ̃=ʒuʁ=a=vεk=lə=su=ʁi=ʁə=e=ʒa=mε=nu=nə=nu=sɔ=mə=dis=py=te=ʒə=lε=ki=te=paʁ=sə=kə=ʒə=mə=vwa=jε=dɑ̃=lε=za=ne=za=və=niʁ=a=vεk=œ̃=se=ka=tœʁ=a=la=mɛ̃=e=pa=se=la=tɔ̃=dø=zəa=ɡa=zɔ̃=mɔ̃=nis=twa=ʁə=a=vεk=εllə=e=tε=a=ʁi=ve=o=bu=sə=la=ma=fε=pœʁ=ʒε=ɑ̃=vi=də=vi=vʁə=e=bʁy=le=la=ʃɑ̃=dεllə=paʁ=lε=dø=bu 144
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diz=nəf=slaʃ=ze=ʁo=ɥi=slaʃ=dømilə=sεzə 9

Historique des Modifications

23/03/2019 09:39

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
16/09/2016 15:28Luna

Superbe. Un texte empli de sagesse... La fin est d’une justesse incroyable. Un vrai coup de cœur pour ton texte. Merci du partage.

Prose Amour
Du 16/09/2016 11:32

L'écrit contient 818 mots qui sont répartis dans 6 strophes.