Prose:Sombre Songe
La Prose
J’allais à contre-cœur
Poser mes collets
En espérant que la noirceur
Me délivrerait
Elle s’abbatit sur moi
Aussi soudainement
Que le soleil chasse le froid
Un après-midi de printemps
Me retrouvant alors
Seul dans ce dédale
Découpant le noir
Et déboulant en aval
Je titubai sur une quelconque embûche
La première qui se présenta
Je fut surpris de ma réaction un peu brusque
Qui s’éternisa
Je riais à grand cri
Me roulant dans la gadoue
De ma piste de nuit
Dans laquelle j’avais piétiné un grand trou
En tournant en rond
Sous le ciel étoilé
M’enfargeant dans mes émotions
Les idées toutes voilées
Sans me comprendre
Mes yeux pleuraient
Sans m’entendre
Ma gorge hurlait
J’avais perdu les sens
J’avais trouvé refuge
Je m’imbibais de mon essence
Je m’enflammais ! Quel grabuge !
Convulsif et jamais épanché
Je me livrais à la vie
Sans secrets, sans tranchés
Sans remords, sans soucis
N’y ayant pas été vraiment
Je ne peux que rapporter
Impressions et boniments
De souvenirs rapiécés
Au-delà de ma réalité
Je découvrais un univers
Entièrement coloré
De nuances éphémères
Ma tendresse adoré
Me berçait de caresse
Parfumait mon présent décoré
Des cendres de mon ivresse
Consumé en mon sein
Je refis gestation
Pour tenter en vain
De me délivrer de ma raison
Accouchant de ma personnalité
Je pus en contempler tout le sens
Croire en sa vitalité
Et accepter son innocence
Je pus me découvrir
Mes pleurs
Mes sourires
Chassant cette noirceur
Elle que j’avais désirée
Pour rappeler à mon âme
Tous les bords que j’avais virés
Ces voies infâmes
Qu’elle me force
À la remémoration
M’arrache l’écorce
M’oblige à l’intériorisation
Me retrouver uni
Dénoué de mes présomptions
Enseveli par la nuit
Révélant mes convictions
Poser mes collets
En espérant que la noirceur
Me délivrerait
Elle s’abbatit sur moi
Aussi soudainement
Que le soleil chasse le froid
Un après-midi de printemps
Me retrouvant alors
Seul dans ce dédale
Découpant le noir
Et déboulant en aval
Je titubai sur une quelconque embûche
La première qui se présenta
Je fut surpris de ma réaction un peu brusque
Qui s’éternisa
Je riais à grand cri
Me roulant dans la gadoue
De ma piste de nuit
Dans laquelle j’avais piétiné un grand trou
En tournant en rond
Sous le ciel étoilé
M’enfargeant dans mes émotions
Les idées toutes voilées
Sans me comprendre
Mes yeux pleuraient
Sans m’entendre
Ma gorge hurlait
J’avais perdu les sens
J’avais trouvé refuge
Je m’imbibais de mon essence
Je m’enflammais ! Quel grabuge !
Convulsif et jamais épanché
Je me livrais à la vie
Sans secrets, sans tranchés
Sans remords, sans soucis
N’y ayant pas été vraiment
Je ne peux que rapporter
Impressions et boniments
De souvenirs rapiécés
Au-delà de ma réalité
Je découvrais un univers
Entièrement coloré
De nuances éphémères
Ma tendresse adoré
Me berçait de caresse
Parfumait mon présent décoré
Des cendres de mon ivresse
Consumé en mon sein
Je refis gestation
Pour tenter en vain
De me délivrer de ma raison
Accouchant de ma personnalité
Je pus en contempler tout le sens
Croire en sa vitalité
Et accepter son innocence
Je pus me découvrir
Mes pleurs
Mes sourires
Chassant cette noirceur
Elle que j’avais désirée
Pour rappeler à mon âme
Tous les bords que j’avais virés
Ces voies infâmes
Qu’elle me force
À la remémoration
M’arrache l’écorce
M’oblige à l’intériorisation
Me retrouver uni
Dénoué de mes présomptions
Enseveli par la nuit
Révélant mes convictions
PostScriptum
Chasse fructueuse…
Poète Disjonct'heure
Disjonct'heure a publié sur le site 195 écrits. Disjonct'heure est membre du site depuis l'année 2010.Lire le profil du poète Disjonct'heureSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Sombre Songe
ʒalεz- a kɔ̃tʁə kœʁpoze mε kɔlε
ɑ̃n- εspeʁɑ̃ kə la nwaʁsœʁ
mə delivʁəʁε
εllə sabati syʁ mwa
osi sudεnəmɑ̃
kə lə sɔlεj ʃasə lə fʁwa
œ̃n- apʁε midi də pʁɛ̃tɑ̃
mə ʁətʁuvɑ̃ alɔʁ
səl dɑ̃ sə dedalə
dekupɑ̃ lə nwaʁ
e debulɑ̃ ɑ̃n- aval
ʒə titybε syʁ ynə kεlkɔ̃kə ɑ̃byʃə
la pʁəmjεʁə ki sə pʁezɑ̃ta
ʒə fy syʁpʁi də ma ʁeaksjɔ̃ œ̃ pø bʁyskə
ki setεʁniza
ʒə ʁjεz- a ɡʁɑ̃ kʁi
mə ʁulɑ̃ dɑ̃ la ɡadu
də ma pistə də nɥi
dɑ̃ lakεllə ʒavε pjetine œ̃ ɡʁɑ̃ tʁu
ɑ̃ tuʁnɑ̃ ɑ̃ ʁɔ̃
su lə sjεl etwale
mɑ̃faʁʒɑ̃ dɑ̃ mεz- emɔsjɔ̃
lεz- ide tutə vwale
sɑ̃ mə kɔ̃pʁɑ̃dʁə
mεz- iø pləʁε
sɑ̃ mɑ̃tɑ̃dʁə
ma ɡɔʁʒə yʁlε
ʒavε pεʁdy lε sɑ̃s
ʒavε tʁuve ʁəfyʒə
ʒə mɛ̃bibε də mɔ̃n- esɑ̃sə
ʒə mɑ̃flamε ! kεl ɡʁabyʒə !
kɔ̃vylsif e ʒamεz- epɑ̃ʃe
ʒə mə livʁεz- a la vi
sɑ̃ sεkʁε, sɑ̃ tʁɑ̃ʃe
sɑ̃ ʁəmɔʁd, sɑ̃ susi
ni εjɑ̃ pa ete vʁεmɑ̃
ʒə nə pø kə ʁapɔʁte
ɛ̃pʁesjɔ̃z- e bɔnimɑ̃
də suvəniʁ ʁapjese
o dəla də ma ʁealite
ʒə dekuvʁεz- œ̃n- ynive
ɑ̃tjεʁəmɑ̃ kɔlɔʁe
də nɥɑ̃səz- efemεʁə
ma tɑ̃dʁεsə adɔʁe
mə bεʁsε də kaʁεsə
paʁfymε mɔ̃ pʁezɑ̃ dekɔʁe
dε sɑ̃dʁə- də mɔ̃n- ivʁεsə
kɔ̃syme ɑ̃ mɔ̃ sɛ̃
ʒə ʁəfi ʒεstasjɔ̃
puʁ tɑ̃te ɑ̃ vɛ̃
də mə delivʁe də ma ʁεzɔ̃
akuʃɑ̃ də ma pεʁsɔnalite
ʒə py ɑ̃ kɔ̃tɑ̃ple tu lə sɑ̃s
kʁwaʁə ɑ̃ sa vitalite
e aksεpte sɔ̃n- inɔsɑ̃sə
ʒə py mə dekuvʁiʁ
mε plœʁ
mε suʁiʁə
ʃasɑ̃ sεtə nwaʁsœʁ
εllə kə ʒavε deziʁe
puʁ ʁapəle a mɔ̃n- amə
tus lε bɔʁd kə ʒavε viʁe
sε vwaz- ɛ̃famə
kεllə mə fɔʁsə
a la ʁəmemɔʁasjɔ̃
maʁaʃə lekɔʁsə
mɔbliʒə a lɛ̃teʁjɔʁizasjɔ̃
mə ʁətʁuve yni
denue də mε pʁezɔ̃psjɔ̃
ɑ̃səvəli paʁ la nɥi
ʁevelɑ̃ mε kɔ̃viksjɔ̃
Récompense
Poesie sans commentaire
29/03/2024Poeme-France
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Prose Sens
Du 18/02/2010 08:31
L'écrit contient 304 mots qui sont répartis dans 18 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.