Univers de poésie d'un auteur

Prose:Notre Histoire : Allez Vous Y Croire.

A Propos de cette Prose

Je ne crois pas en Dieux, je crois en Deux
Laissez-moi mettre le point sur le i manquant.
Il y a beaucoup de signes et de preuves de l’existence de Deux
Venu de nulle part et d’ailleurs, des cieux ?
Et pourtant…
Beaucoup de mirages et parfois un miracle.
Qu’importent les naufrages et oracles
Je crois en Deux et aux lois de l’Univers,
M’aime la tête à l’envers.

La Prose

Etape 1 :
La toile lève le voile.
Tout a commencé de travers par un click gauche, pas maladroit.
Seule une flèche posée sur image figée est à ma portée pour me faire adopter.
Le déclic en somme ma foi. Adopte un mec, quoi !
L’argent est débité, de toute façon je n’ai pas grand chose d’autre à branler.
Avec un peu de chance… Etrangement j’ai confiance.
N. B : A chaque espace entre les lignes, le temps passe.
3h du mat’, je me rends compte que j’ai reçu un message, je lis : bonjour et pense que c’est tout.
Je le garde pour le lendemain, pas de dérapage, ce serait fou.
Barney me l’a appris, rien de bien ne peut arriver après 03 heures zéro-zéro.
Pas le moment de jouer les héros ;
Une inconnue a décidé de me mettre dans son caddie. Ça roule donc pour moi, les courses sont finies, Plus besoin de faire du lèche-vitrine pour bibi.
A chaque espace, le temps passe.
17h le même jour, je me suis levé, Je prends mon café et lis avec fierté,
Une certaine quantité de quelques lettres mélangées et enthousiastes,
Je réponds et hop, je lance dans la mêlé d’alphabet un 06 pour le contraste.
Elle réplique avec faste.
10 chiffres déjà… Je voulais un Deux et me voilà dans l’au-delà.
J’enregistre dans mon répertoire : Julie Viajera.
Me demandant quand on se verra et quand il s’effacera.
Une relation épistolaire à base de sonnerie remplit légèrement nos mémoires,
Et laisse poindre l’espoir d’une entente sans déboire.
Un rendez-vous est formalisé. Qu’il y –a- t’il à prevoir ?
Ah oui : Commencer une histoire…

Etape1’ :
We’ve got a date ☺
Le premier rendez-vous : 19 décembre 2013,
21H à l’Echo-nova une salle de concert, Genèse ou fadaise ?
Toutes les stars de Vannes sont sur scène ?
(Baliverne ! )
Je viens avec mon régiment rencontrer le soldat Viajera.
Les fantassins devant, direction le bar, des munitions sont nécessaires
Quand on s’en va chercher une paire.
Moi je reste en retrait devant l’entrée, Gaëlle à mes côtés.
Nos cigarettes sont inhalées : doucement, nerveusement,
Je souris à ses encouragements.
Je souhaite juste la rencontrer, cette fille aux messages délurés.
Je suis nouveau dans la région, mes connaissances ne sont pas légion.
Mon regard traverse la baie vitrée, on ne sait jamais…
C’est elle ? Non. C’est elle ? Non. C’est elle ? Non. Elle est pas mal elle ! !
Ce ne sera pas si aisé.
Va falloir que je bouge, je dois trouver une fille aux cheveux rouges,
A la silhouette diaphane pour tout arranger ! Et des lunettes sur le nez.
Mon reflet m’encourage moins que Gaëlle et son soutien,
La « crise d’asthme » est évitée grâce à son enthousiasme aérien.
Une bête conversation autour d’un cendrier avec deux gars ayant la même addiction,
Par ailleurs la musique est leur passion,
J’ai la tête ailleurs, je m’entraîne à m’intéresser.
On ne sait jamais, l’Escarboucle est peut être ennuyeuse à se damner.
Une dernière bouffée, quand faut y aller, faut y aller…
Une personne handicapée dans un fauteuil roulant nous donne les tickets d’entrée,
J’échange poliment le sésame de la gratuité contre un sourire gêné,
Je me dis que ça pourrait être pire… Je pourrais être portier !
Mais je ne savais pas ce qui m’attendait…
Il est temps de rejoindre les troupes au ravitaillement,
Corentin fais diversion et me donne 50cl d’une blonde, gentiment.
La pression montE, bien que je voyais les choses en moins grand.
Vais-je la rencontrer avant d’être titubant ?
Ils avaient commencé les hostilités dans notre copropriété.
J’avais conservé ma sobriété car c’est moi qui les conduisais.
Une épreuve de lucidité pour la chasse à la Dulcinée.
Est-elle présente ? Je ne peux pas contrôler j’ai oublié mon téléphone.
C’est trop facile, quand ça sonne !
Pas de romanesque sans quelques sacrifices.
Je ne doute pas de sa présence, j’ai confiance, elle n’a pas de vice.
Corentin, Gaëlle et moi entrons, direction la scène, le son.
On ne peut pas appeler ça de la musique si ce n’est pas bon.
Audience immobile, rock métal, im. po. ssible de rester dans cette salle.
Une petite clope ne fera pas de mal ? Accord collégial.
Et on y trouvera peut-être Le Graal…
Foule fendue, je ne trouve pas mon inconnue.
Mélange d’ennui et de crainte,
Je pense bientôt à porter plainte.
Cette chevelure est elle hors d’atteinte ?
Un espace fumeur, le gros de la troupe est rassemblé.
Fred me demande si je l’ai trouvée ? Oui, derrière toi elle s’est cachée !
Ai pas trop le Modjo, je fais bonne figure.
je me dis qu’avec ou sans, j’assure,
Je me donne de l’assurance en payant une prime d’arrogance.
La musique est sans nom, je vous ai déjà fait cette confidence
Mes troupes vont-elles bientôt tenter la désertion ?
On n’est si bien à la maison.
Je dramaturge à peine, cette soirée n’est pas une purge,
Toutefois, le jeu en vaut-il la chandelle ?
Que sait on d’elle ?
Retours en arrière, rétrospective… d’hier ?
(Le temps est-il aussi pervers que Lucifer ? )
Voilà ce que je vois depuis mon écran retina :
Elle a l’air d’aimer voyager ce qui sous entend certaines qualités,
Bien qu’il faille raison garder.
Elle ne semble pas très compliquée au niveau du couchage,
A la vue des images analysées et du texte survolé sur cette page.
Une fille simple et ouverte, qui a du courage et un potentiel callipyge
Nos échanges démontrent un sens certain de la fantaisie.
Une photo de je ne sais où, m’invite a penser avec une certaine frénésie :
Elle Est Une Figure de Proue.
De toute façon, ça je l’ai bien lu, je suis celui qu’elle dit chercher
Bon, retour à la réalité, oups il y a de la gravité,
A trop tarder le soldat peut s’échapper.
Gaëlle et Corentin relancent la mission trouver le soldat Viajera.
Après tout on est là pour ça.
Je traîne un peu les pieds, le grand moment va arriver
Comme d’habitude, rien préparé.
L’instantané est ma spécialité.
Je marche la tête haute, c’est plus facile pour débusquer l’internaute.
La musique est meilleure, à la bonne heure !
Les enceintes à ma gauche me donnent de bonnes vibrations, propice à la connexion.
Un public c’est chaotique ?
Non, ils sont tous en ligne, début d’une recherche géométrique stratégique :
A partir de cet instant j’ai une chance sur 89 lignes, c’est mathématique.
Corentin, Gaëlle et moi en mode infrarouge, que personne ne bouge.
Gaëlle m’interroge en connaissant la réponse, technique de Peaux-Rouges.
Je l’ai trouvée. C’est pas elle là bas ?
Si… même en 3 Dimensions, je tombe sur son profil.
Je suis littéralement dos au mur. 2 s’condes pour checker, rouge avec lunette. Ok
2 secondes c’est le temps que me laisse Gaëlle avant de répéter à tue-tête.
Viens on va la voir, viens ! On va la voir, allez viens on y va… Vieeens !
Vais-je l’avoir ?
Je ne me pose même pas la question, je vais la saluer.
Vais-je bien me présenter ?
On échange notre premier regard. Nos yeux se plissent un peu.
Improviser c’est bien toutefois quelles sont les règles du jeu ?
Bon on verra plus tard
- Bonsoir… Julie ? Dis je sans crier gare, je m’appelle Florian…
Elle répond : Julie.
Les bras devant elle et les paumes en l’air sous entendu qu’elle aurait du mal à changer de prénom maintenant.
Alea jacta est. Un trois et un deux. Craps, le casino vient de faire faillite, plus un jeton.
Reçu 5 sur 5, fin de la mission Cupidon.
Je présente Gaëlle et Corentin, Elle introduit Nathalie
Salutations amusées et nous voilà côte à côte.
Bon, maintenant une stratégie, une tactique, sortir de la torpeur.
Nous somme dans une grande salle mais j’ai une impression, celle d’être bloqué dans un ascenseur.
Un peu tôt pour faire dans sa culotte.
Je me décide : Tu ne fais rien de spéciale, laisses la gérer, elle est pas sotte.
- On va dans un endroit moins bruyant ?
Qu’est ce que je disais ! C’est renversant autant de discernement.
Allez ! Je choisi l’endroit du stationnement.
Ensuite viens le moment du désappointement.
Le bon soldat Viajera devient Inspecteur Julie.
Elle a les moyens de me faire parler et ne me laisse aucun répit.
Pas le temps pour l’égarement, on refera des bonnes blagues plus tard.
A mon grand désespoir.
Les yeux scrutateurs, des lèvres fines qui ne laissent passer qu’un filet d’air.
Les bras croisés, des questions décisionnaires.
Euh là je dois dire oui ; euh là c’est non. Je reste sincère.
Je pensais échanger, me voilà épouillé.
Heureusement que je ne suis pas dépouillé !
- Ah bon t’as une fille… Et elle s’appelle comment ?
- - Bah oui ! Tu ne l’as pas lu sur mon profil ?
- Drôle de prénom !
(Est ce que je me barre en courant ? )
- Maëwenn, elle a 5 ans
- Je lance un : c’est bien, poliment.
Mon gang arrive, et encercle l’Inspecteur Julie.
Nouvelles présentations, suis un peu mal à l’aise,
Fred, lui propose de venir à l’appart dare-dare, sans émoi.
(Mais de quoi je me mêle ? ! non, non, j’ai envie de passer une bonne soirée moi ! )
Maman Julie a sous-traité sa maternité pour l’occasion.
Elle ne souhaite pas rentrer tard, cela implique quelques dollars.
On sort ensemble, géographiquement, sans intrusion.
Nos chemins se séparent, elle va a gauche, moi tout droit.
On se dit au-revoir, oui bah à voir ! ☹
Etape 2 :
Mise au point.
- Allo, comment ça va ?
- Bien merci et toi ?
- Je vais bien, une peu fatiguée, mais tout va bien…
- Idem mais le moral est bon.
- Tu veux qu’on se revoie ?
- Oui, mais je t’avoue avoir eu une mauvaise impression, celle d’être en garde-à-vue et de passer un interrogatoire !
- Ah ah ah ! non mais tu sais, je n’ai pas eu que des bonnes expériences sur ce site et c’est peut être une déformation professionnelle (pôle emploi) aussi… En tout cas j’apprécie ta franchise.
- Alors à plus tard.
- Oui à plus, je te laisse… y a Maëwenn qui me demande.
- Ok. (voilà une conversation rondement menée) sans esclandre.
Etape 2’ :
Un plan à trois
Quelques chances sont déjà passées, des occasions manquées,
Principalement pour cause de soirées arrosées et sucrées.
Nos lignes de vie sont parallèles, impossible de se croiser.
Un rendez vous est toutefois arrangé. 17 janvier 2014
Dimanche14h30, je retente.
Le ciel va nous arroser, nous serons donc baptisés.
En Indonésie, c’est bon signe car ça vient du ciel,
En Bretagne c’est usuel.
Mieux vaut dans ce secteur ne pas être en sucre,
Comme partout ailleurs si l’on a la goût du lucre.
12 mois de traitement pour régulariser. 12 mois sans bander.
Cela fait quelques mois que je n’avais pas été aussi émoustillé.
Traitement de la vie modifié.
Pour preuve, les intempéries ne peuvent pas m’arrêter.
Me voilà donc excité par un fantasme, une idée ;
Manteau gris, gilet à capuche, me voilà paré, prêt à voler.
On se retrouve au port, restons terre à terre,
Bon point de départ pour voyager en solitaire.
Nous commençons c’est très marrant, par des salutations distinguées.
Deux bises et :
- Je te présente ma fille, Maëwenn
- Diable, qu’elle est mignonne, pensais-je
Une flexion des genoux pour atteindre l’enfant emmitouflée
Les voiliers sont alignés, bien amarrés, nous allons donc marcher ;
Nous sommes enjoués, Maëwenn marche avec une main levée.
Un cordon « ombilical » de sécurité, une main réchauffée,
Par une Madre attentionnée, un petit peu dissipée par la présence de cet étranger.
Nous papotons sur tout et rien,
Nos phrases n’ont pas de point.
Une série de virgules ponctuées par de multiples sourires (anodins ? ) .
Je me sens bien…
Même si parfois, je ne sais pas quoi faire, ni de cette capuche, ni de mes bras.
Il y a quelques silences mais pas de gênes, pas de désarroi.
Julie demande à Maëwenn si je lui plais, sans un coup de semonce
Je fronce les sourcils, plus pour la question que la réponse.
C’est tout de même un peu tôt pour se questionner à ce sujet !
J’obtiens un « ça va », quoi qu’il en soit, youpi !
Je suis satisfait de l’avis du jury.
Maëwenn n’aime pas trop marcher, nous cherchons de quoi l’occuper.
Sur l’autre rive, l’aire de jeux portuaire est désertée.
Les cordages sont glissants explique Julie à sa petite fée,
Il n’y aura pas de princesse blanche au sommet de ces pyramides érigées.
Elle s’y voyait déjà la jeune intrépide ;
Ses sourcils se froncent, je lui dis :
- Pour une prochaine fois tant pis… tu veux faire du manège ? Mais faut absolument attraper le pompon.
- Elle ne sait pas ce que c’est ! précise Julie.
- Ah bon ! Si tu l’attrapes tu as un tour gratuit. C’est géniale tu vas voir ! !
Un tour de manège est donc proposé, il nous permettra deux minutes 15 secondes de tranquillité, pensais je astucieusement tout en voulant satisfaire l’enfant.
Maëwenn le refuse pourtant ! En se refugiant le long de la jambe de sa maman.
C’est le pompon ! ? ! La timidité ?
Serait ce la première enfant qu’on ne peut acheter ?
Une pensée me traverse l’esprit,
Aurons nous un jour, un instant d’intimité ?
Il est bientôt temps de se quitter. Nous nous sommes assez mouillés.
Comme je l’avais précisé, j’étais émoustillé
Me voilà sur le chemin du retour enchanté, presque charmé.
Aparté :
Je viens donc de rencontrer un Deux déjà formé.
Une partie à trois ? De quoi s’interroger.
Une princesse blanche, une miss rouge, c’est tout de même coloré.
Je fais le tour de la question,
L’interrogation est courte : c’est oui ou non
Pas besoin de botte de sept lieux.
Qu’est ce que tu veux, mon vieux ?
C’est Question Pour un Champion, vous avez 5 secondes.
- Et bien Julien c’est décidé : je vais continuer, je veux m’engager.
- Aaah voilà voilà voilà, voilà un joueur comme on les aime, plein de volonté, on le retrouve donc demain, pour une deuxième victoire consécutive, même heure, même chaîne, pour un nouveau Question Pour Uuuun… Champion, spécial aventureux avec un jackpot qui s’élève à 44 232 chemins amoureux «
étape 3 :
Carte sur table, faites vos jeux, rien ne va plus.
21H30 une autre vie commence, changement d’ordinaire.
Nous voilà désormais autour d’une table rectangulaire.
La ronde commence, je veux lui plaire.
Une seule méthode être sincère.
Nous sommes seuls ou presque (la petite sommeille) , évitons d’être bruyant et grotesque.
La table devient ravin, pas le moment de trop faire le malin…
J’y jette en vrac le passé tourmenté, mes maux, je m’épanche, je baisse la tête parfois
Et quand je la relève, elle est toujours là.
Elle m’écoute, le ravin fait écho. Dans ces yeux une lueur, par ci par là un éclat.
On apprendra plus tard que cela à un nom, comme toutes choses en France
Le mot : Nitescence
On rit aussi, c’est toujours ça de pris, il y a de la connivence.
Le temps ne s’est pas arrêté, il n’a aucune pitié.
C’est le moment de se séparer. La table et le ravin disparaissent.
C’est un » couloir atelier « qu’il faut désormais traverser. (julies styliste et elle construit des choses en papier.
Est ce vraiment le moment de créer quelque chose ?
Je traverse un désert mais je la sais derrière moi.
Comment faire pour se dire au revoir si la vie ne dure qu’une journée ?
Y a-t-il pire qu’un premier baiser pour se quitter ?
Une embrassade odieuse. L’ensorceleuse a jeté son dévolu.
Le charme a fonctionné, nos lèvres se sont touchées.
J’apprécie effleurer sa langue, suis déjà perdu ? Serais je éperdu ?
Nous voilà enrobé de contentement et d’espoir,
Les choses deviennent elles Notre Histoire ?
Je reprends ma route le sourire aux lèvres.
Les choses sont aussi hasardeuses que prometteuses.
Les points d’interrogations font la file indienne.
Sera t elle mienne ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ?
? ? ?
? ?
?
Nous lisons entre les lignes, et ramassons les indices à la petite cuillère.
Les messages s’enchainent à la vitesse de la lumière, pour y voir plus claire.
Nous échangeons copieusement, nous ne partageons aucun amour.
Laissant la place à l’humour.
Humour, Amour…
Une homophonie sentimentale cherche-t-elle à s’intégrer subrepticement,
Acoquiné aux » hi ha ! « de Cupidon qui nous survole en chantant ?
Etape 4 :
A l’horizontale
Nous sommes allongés sur un lit rectangulaire d’une taille tortionnaire,
Pour un Deux embryonnaire.
La taille du roi (King size) , pour une reine à satisfaire,
La ronde reprend. Elle devient valse, puis cache-cache.
La rencontre clandestine pimente nos endorphines.
Quelques millilitres d’ocytocine…
Les paupières de l’enfant sont fermées, bien qu’elle ne sache pas ce que c’est.
La valse devient tango, les rythmes musicaux s’en mêlent et nous aussi.
A son tour de s’épancher, distante de quelques centimètres de moi elle m’a tout de même touché.
D’une flèche je suis transpercé. La vérité renferme souvent plein de cruauté.
Je l’accueille sur mon épaule, sans ambigüité.
Nous avons déjà trouvé notre position préférée…
Le matin pointe le bout de son nez, comme la veille.
Il est déjà l’heure de quitter ce lit douillet et glacé.
Un deux trois soleil… Il faut bouger.
Le temps n’a vraiment aucune pitié, ce n’est plus à prouver.
Nous revoilà séparé !
Laissons place au professionnel, finit la prose arrangée.
Allez Alphonse fait péter !
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?
Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :
» Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
» Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Comme chacun sait Alphonse Lamartine pensait à Julie quand il l’a écrit.
Et oui !
Vous pouvez le vérifier
A quoi bon me contester ?
Etape 4’ :
A l’horizontale
Trois jours ont passé selon elle.
Je parierais plus sur une éternité intemporelle.
Pas de mystère !
Nous avons traversé ensemble notre première frontière,
Celle entre le désir et le plaisir.
Nous voilà le corps et le cœur tamponné.
Visa pour l’épopée enregistré,
Aucun douanier ne peu plus nous arrêter.
Désormais, il arrive parfois que nous ne fassions plus qu’un l’espace d’un instant,
Le temps se fait discret à ce sujet,
Il est peut être rancunier,
Nous qui savons comment l’arrêter…
Etape 5 :
Notre histoire prend vie
Mon Eldorado apparaît, c’est le petit nom que je lui ai donné.
Elle c’est pire, elle m’appelle Mon Elixir.
Bref nous sommes amoureux, pas la peine de se mentir.
Je ne crois pas en Dieux, je crois en Deux
Laissez-moi mettre le point sur le i manquant.
Il y a beaucoup de signes et de preuves de l’existence de Deux
Et pourtant…
Beaucoup de mirages et parfois un miracle.
Je crois en Deux et en l’Univers, M’aime la tête à l’envers.
Il a voulu que je croise un Deux déjà formé.
Je suis chanceux, ce n’est plus à prouver.
Ca se joue parfois sur un coup de dé.
J’ai donc jeté le D, et croit en eux.
Je marche dans la rue et mes mains sont entourées, c’est prodigieux.
Je n’ai plus à me demander quoi en faire.
Elles sont là pour « ma petite paire ».
Il y aura des obstacles, on frôlera peut être la débâcle
Pour que ça dure, c’est tout un art.

Comme dis Mon Eldorado :
« Jusqu’à Ce Que La Vie Nous Sépare… »
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Poeme de Dorian White

Poète Dorian White

Dorian White a publié sur le site 2 écrits. Dorian White est membre du site depuis l'année 2017.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Notre Histoire : Allez Vous Y Croire.ətapə œ̃ :
la twalə lεvə lə vwalə.
tut- a kɔmɑ̃se də tʁavεʁ paʁ œ̃ klik ɡoʃə, pa maladʁwa.
sələ ynə flεʃə poze syʁ imaʒə fiʒe εt- a ma pɔʁte puʁ mə fεʁə adɔpte.
lə deklik ɑ̃ sɔmə ma fwa. adɔptə œ̃ mεk, kwa !
laʁʒe ε debite, də tutə fasɔ̃ ʒə nε pa ɡʁɑ̃ ʃozə dotʁə a bʁɑ̃le.
avεk œ̃ pø də ʃɑ̃sə… εtʁɑ̃ʒəmɑ̃ ʒε kɔ̃fjɑ̃sə.
εn. be : a ʃakə εspasə ɑ̃tʁə lε liɲə, lə tɑ̃ pasə.
tʁwa aʃ dy mat, ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə kə ʒε ʁəsy œ̃ mesaʒə, ʒə li : bɔ̃ʒuʁ e pɑ̃sə kə sε tu.
ʒə lə ɡaʁdə puʁ lə lɑ̃dəmɛ̃, pa də deʁapaʒə, sə səʁε fu.
baʁne mə la apʁi, ʁjɛ̃ də bjɛ̃ nə pø aʁive apʁε zeʁo tʁwaz- œʁ zeʁo zeʁo.
pa lə mɔmɑ̃ də ʒue lεz- eʁo,
ynə ɛ̃kɔnɥ a deside də mə mεtʁə dɑ̃ sɔ̃ kadi. sa ʁulə dɔ̃k puʁ mwa, lε kuʁsə- sɔ̃ fini, plys bəzwɛ̃ də fεʁə dy lεʃə vitʁinə puʁ bibi.
a ʃakə εspasə, lə tɑ̃ pasə.
di- sεt aʃ lə mεmə ʒuʁ, ʒə mə sɥi ləve, ʒə pʁɑ̃ mɔ̃ kafe e li avεk fjεʁte,
ynə sεʁtεnə kɑ̃tite də kεlk lεtʁə- melɑ̃ʒez- e ɑ̃tuzjastə,
ʒə ʁepɔ̃z- e ɔp, ʒə lɑ̃sə dɑ̃ la mεle dalfabε œ̃ zeʁo si- puʁ lə kɔ̃tʁastə.
εllə ʁeplikə avεk fastə.
di- ʃifʁə- deʒa… ʒə vulεz- œ̃ døz- e mə vwala dɑ̃ lo dəla.
ʒɑ̃ʁəʒistʁə dɑ̃ mɔ̃ ʁepεʁtwaʁə : ʒyli vjaʒəʁa.
mə dəmɑ̃dɑ̃ kɑ̃t- ɔ̃ sə veʁa e kɑ̃t- il sefasəʁa.
ynə ʁəlasjɔ̃ epistɔlεʁə a bazə də sɔnəʁi ʁɑ̃pli leʒεʁəmɑ̃ no memwaʁə,
e lεsə pwɛ̃dʁə lεspwaʁ dynə ɑ̃tɑ̃tə sɑ̃ debwaʁə.
œ̃ ʁɑ̃de vuz- ε fɔʁmalize. kil i a til a pʁəvwaʁ ?
a ui : kɔmɑ̃se ynə istwaʁə…

ətapə yn :
wəvə ɡo a datə
lə pʁəmje ʁɑ̃de vu : diz- nəf desɑ̃bʁə dø milə tʁεzə,
vɛ̃t- e œ̃ aʃ a lεʃo nɔva ynə salə də kɔ̃sεʁ, ʒənεzə u fadεzə ?
tutə lε staʁ də vanə sɔ̃ syʁ sεnə ?
(balivεʁnə ! )
ʒə vjɛ̃z- avεk mɔ̃ ʁeʒime ʁɑ̃kɔ̃tʁe lə sɔlda vjaʒəʁa.
lε fɑ̃tasɛ̃ dəvɑ̃, diʁεksjɔ̃ lə baʁ, dε mynisjɔ̃ sɔ̃ nesesεʁə
kɑ̃t- ɔ̃ sɑ̃ va ʃεʁʃe ynə pεʁə.
mwa ʒə ʁεstə ɑ̃ ʁətʁε dəvɑ̃ lɑ̃tʁe, ɡaεlə a mε kote.
no siɡaʁεtə sɔ̃t- inale : dusəmɑ̃, nεʁvøzəmɑ̃,
ʒə suʁiz- a sεz- ɑ̃kuʁaʒəmɑ̃.
ʒə suεtə ʒystə la ʁɑ̃kɔ̃tʁe, sεtə fijə o mesaʒə delyʁe.
ʒə sɥi nuvo dɑ̃ la ʁeʒjɔ̃, mε kɔnεsɑ̃sə nə sɔ̃ pa leʒjɔ̃.
mɔ̃ ʁəɡaʁ tʁavεʁsə la bε vitʁe, ɔ̃ nə sε ʒamε…
sεt- εllə ? nɔ̃. sεt- εllə ? nɔ̃. sεt- εllə ? nɔ̃. εllə ε pa mal εllə ! !
sə nə səʁa pa si εze.
va falwaʁ kə ʒə buʒə, ʒə dwa tʁuve ynə fijə o ʃəvø ʁuʒə,
a la siluεtə djafanə puʁ tut- aʁɑ̃ʒe ! e dε lynεtə syʁ lə ne.
mɔ̃ ʁəflε mɑ̃kuʁaʒə mwɛ̃ kə ɡaεlə e sɔ̃ sutjɛ̃,
la « kʁizə dasmə » εst evite ɡʁasə a sɔ̃n- ɑ̃tuzjasmə aeʁjɛ̃.
ynə bεtə kɔ̃vεʁsasjɔ̃ otuʁ dœ̃ sɑ̃dʁje avεk dø ɡaʁz- εjɑ̃ la mεmə adiksjɔ̃,
paʁ ajœʁ la myzikə ε lœʁ pasjɔ̃,
ʒε la tεtə ajœʁ, ʒə mɑ̃tʁεnə a mɛ̃teʁese.
ɔ̃ nə sε ʒamε, lεskaʁbuklə ε pø εtʁə ɑ̃nyiøzə a sə damne.
ynə dεʁnjεʁə bufe, kɑ̃ fo i ale, fo i ale…
ynə pεʁsɔnə-ɑ̃dikape dɑ̃z- œ̃ fotəj ʁulɑ̃ nu dɔnə lε tikε dɑ̃tʁe,
ʒeʃɑ̃ʒə pɔlime lə sezamə də la ɡʁatɥite kɔ̃tʁə œ̃ suʁiʁə ʒεne,
ʒə mə di kə sa puʁʁε εtʁə piʁə… ʒə puʁʁεz- εtʁə pɔʁtje !
mε ʒə nə savε pa sə ki matɑ̃dε…
il ε tɑ̃ də ʁəʒwɛ̃dʁə lε tʁupəz- o ʁavitajmɑ̃,
kɔʁɑ̃tɛ̃ fε divεʁsjɔ̃ e mə dɔnə sɛ̃kɑ̃tə se εl dynə blɔ̃də, ʒɑ̃time.
la pʁesjɔ̃ mɔ̃tə, bjɛ̃ kə ʒə vwajε lε ʃozəz- ɑ̃ mwɛ̃ ɡʁɑ̃.
vε ʒə la ʁɑ̃kɔ̃tʁe avɑ̃ dεtʁə titybɑ̃ ?
ilz- avε kɔmɑ̃se lεz- ɔstilite dɑ̃ nɔtʁə kɔpʁɔpʁjete.
ʒavε kɔ̃sεʁve ma sɔbʁjete kaʁ sε mwa ki lε kɔ̃dɥizε.
ynə epʁəvə də lysidite puʁ la ʃasə a la dylsine.
εt- εllə pʁezɑ̃tə ? ʒə nə pø pa kɔ̃tʁole ʒε ublje mɔ̃ telefɔnə.
sε tʁo fasilə, kɑ̃ sa sɔnə !
pa də ʁɔmanεskə sɑ̃ kεlk sakʁifisə.
ʒə nə dutə pa də sa pʁezɑ̃sə, ʒε kɔ̃fjɑ̃sə, εllə na pa də visə.
kɔʁɑ̃tɛ̃, ɡaεlə e mwa ɑ̃tʁɔ̃, diʁεksjɔ̃ la sεnə, lə sɔ̃.
ɔ̃ nə pø pa apəle sa də la myzikə si sə nε pa bɔ̃.
odjɑ̃sə imɔbilə, ʁɔk metal, im. po. siblə də ʁεste dɑ̃ sεtə salə.
ynə pətitə klɔpə nə fəʁa pa də mal ? akɔʁ kɔleʒjal.
e ɔ̃n- i tʁuvəʁa pø tεtʁə lə ɡʁaal…
fulə fɑ̃dɥ, ʒə nə tʁuvə pa mɔ̃n- ɛ̃kɔnɥ.
melɑ̃ʒə dɑ̃nɥi e də kʁɛ̃tə,
ʒə pɑ̃sə bjɛ̃to a pɔʁte plɛ̃tə.
sεtə ʃəvəlyʁə εt- εllə ɔʁ datɛ̃tə ?
œ̃n- εspasə fymœʁ, lə ɡʁo də la tʁupə ε ʁasɑ̃ble.
fʁεd mə dəmɑ̃də si ʒə lε tʁuve ? ui, dəʁjεʁə twa εllə sε kaʃe !
ε pa tʁo lə mɔdʒo, ʒə fε bɔnə fiɡyʁə.
ʒə mə di kavεk u sɑ̃, ʒasyʁə,
ʒə mə dɔnə də lasyʁɑ̃sə ɑ̃ pεjɑ̃ ynə pʁimə daʁɔɡɑ̃sə.
la myzikə ε sɑ̃ nɔ̃, ʒə vuz- ε deʒa fε sεtə kɔ̃fidɑ̃sə
mε tʁupə vɔ̃ tεllə bjɛ̃to tɑ̃te la dezεʁsjɔ̃ ?
ɔ̃ nε si bjɛ̃ a la mεzɔ̃.
ʒə dʁamatyʁʒə a pεnə, sεtə swaʁe nε pa ynə pyʁʒə,
tutəfwa, lə ʒø ɑ̃ vo til la ʃɑ̃dεllə ?
kə sε ɔ̃ dεllə ?
ʁətuʁz- ɑ̃n- aʁjεʁə, ʁetʁɔspεktivə… djεʁ ?
(lə tɑ̃z- εt- il osi pεʁve kə lysife ? )
vwala sə kə ʒə vwa dəpɥi mɔ̃n- ekʁɑ̃ ʁətina :
εllə a lεʁ dεme vwajaʒe sə ki suz- ɑ̃tɑ̃ sεʁtεnə kalite,
bjɛ̃ kil fajə ʁεzɔ̃ ɡaʁde.
εllə nə sɑ̃blə pa tʁε kɔ̃plike o nivo dy kuʃaʒə,
a la vɥ dεz- imaʒəz- analizez- e dy tεkstə syʁvɔle syʁ sεtə paʒə.
ynə fijə sɛ̃plə e uvεʁtə, ki a dy kuʁaʒə e œ̃ pɔtɑ̃sjεl kalipiʒə
noz- eʃɑ̃ʒə demɔ̃tʁe œ̃ sɑ̃s sεʁtɛ̃ də la fɑ̃tεzi.
ynə fɔto də ʒə nə sεz- u, mɛ̃vitə a pɑ̃se avεk ynə sεʁtεnə fʁenezi :
εllə εt- ynə fiɡyʁə də pʁu.
də tutə fasɔ̃, sa ʒə lε bjɛ̃ ly, ʒə sɥi səlɥi kεllə di ʃεʁʃe
bɔ̃, ʁətuʁ a la ʁealite, upz- il i a də la ɡʁavite,
a tʁo taʁde lə sɔlda pø seʃape.
ɡaεlə e kɔʁɑ̃tɛ̃ ʁəlɑ̃se la misjɔ̃ tʁuve lə sɔlda vjaʒəʁa.
apʁε tut- ɔ̃n- ε la puʁ sa.
ʒə tʁεnə œ̃ pø lε pje, lə ɡʁɑ̃ mɔmɑ̃ va aʁive
kɔmə dabitydə, ʁjɛ̃ pʁepaʁe.
lɛ̃stɑ̃tane ε ma spesjalite.
ʒə maʁʃə la tεtə-otə, sε plys fasilə puʁ debyske lɛ̃tεʁnotə.
la myzikə ε mεjəʁə, a la bɔnə œʁ !
lεz- ɑ̃sɛ̃təz- a ma ɡoʃə mə dɔne də bɔnə vibʁasjɔ̃, pʁɔpisə a la kɔnεksjɔ̃.
œ̃ pyblik sε ʃaɔtikə ?
nɔ̃, il sɔ̃ tusz- ɑ̃ liɲə, deby dynə ʁəʃεʁʃə ʒeɔmetʁikə stʁateʒikə :
a paʁtiʁ də sεt ɛ̃stɑ̃ ʒε ynə ʃɑ̃sə syʁ katʁə vɛ̃- nəf liɲə, sε matematikə.
kɔʁɑ̃tɛ̃, ɡaεlə e mwa ɑ̃ mɔdə ɛ̃fʁaʁuʒə, kə pεʁsɔnə nə buʒə.
ɡaεlə mɛ̃teʁɔʒə ɑ̃ kɔnεsɑ̃ la ʁepɔ̃sə, tεknikə də po ʁuʒə.
ʒə lε tʁuve. sε pa εllə la ba ?
si… mεmə ɑ̃ tʁwa dimɑ̃sjɔ̃, ʒə tɔ̃bə syʁ sɔ̃ pʁɔfil.
ʒə sɥi liteʁaləmɑ̃ doz- o myʁ pwɛ̃ dø skɔ̃də puʁ ʃεke, ʁuʒə avεk lynεtə. oke
dø səɡɔ̃də sε lə tɑ̃ kə mə lεsə ɡaεlə avɑ̃ də ʁepete a tɥ tεtə.
vjɛ̃z- ɔ̃ va la vwaʁ, vjɛ̃ ! ɔ̃ va la vwaʁ, ale vjɛ̃z- ɔ̃n- i va… vjiɛ̃ !
vε ʒə lavwaʁ ?
ʒə nə mə pozə mεmə pa la kεstjɔ̃, ʒə vε la salɥe.
vε ʒə bjɛ̃ mə pʁezɑ̃te ?
ɔ̃n- eʃɑ̃ʒə nɔtʁə pʁəmje ʁəɡaʁ. noz- iø sə plise œ̃ pø.
ɛ̃pʁɔvize sε bjɛ̃ tutəfwa kεllə sɔ̃ lε ʁεɡlə dy ʒø ?
bɔ̃ ɔ̃ veʁa plys taʁ
bɔ̃swaʁ… ʒyli ? di ʒə sɑ̃ kʁje ɡaʁə, ʒə mapεllə flɔʁjɑ̃…
εllə ʁepɔ̃ : ʒyli.
lε bʁa dəvɑ̃ εllə e lε poməz- ɑ̃ lεʁ suz- ɑ̃tɑ̃dy kεllə oʁε dy mal a ʃɑ̃ʒe də pʁenɔ̃ mɛ̃tənɑ̃.
aləa ʒakta ε. œ̃ tʁwaz- e œ̃ dø. kʁap, lə kazino vjɛ̃ də fεʁə fajitə, plysz- œ̃ ʒətɔ̃.
ʁəsy sɛ̃k syʁ sɛ̃k, fɛ̃ də la misjɔ̃ kypidɔ̃.
ʒə pʁezɑ̃tə ɡaεlə e kɔʁɑ̃tɛ̃, εllə ɛ̃tʁɔdɥi natali
salytasjɔ̃z- amyzez- e nu vwala kotə a kotə.
bɔ̃, mɛ̃tənɑ̃ ynə stʁateʒi, ynə taktikə, sɔʁtiʁ də la tɔʁpœʁ.
nu sɔmə dɑ̃z- ynə ɡʁɑ̃də salə mε ʒε ynə ɛ̃pʁesjɔ̃, sεllə dεtʁə blɔke dɑ̃z- œ̃n- asɑ̃sœʁ.
œ̃ pø to puʁ fεʁə dɑ̃ sa kylɔtə.
ʒə mə desidə : ty nə fε ʁjɛ̃ də spesjalə, lεsə la ʒeʁe, εllə ε pa sɔtə.
ɔ̃ va dɑ̃z- œ̃n- ɑ̃dʁwa mwɛ̃ bʁyiɑ̃ ?
kε sə kə ʒə dizε ! sε ʁɑ̃vεʁsɑ̃ otɑ̃ də disεʁnəmɑ̃.
ale ! ʒə ʃwazi lɑ̃dʁwa dy stasjɔnəmɑ̃.
ɑ̃sɥitə vjɛ̃ lə mɔmɑ̃ dy dezapwɛ̃təmɑ̃.
lə bɔ̃ sɔlda vjaʒəʁa dəvjɛ̃ ɛ̃spεktœʁ ʒyli.
εllə a lε mwajɛ̃ də mə fεʁə paʁle e nə mə lεsə okœ̃ ʁepi.
pa lə tɑ̃ puʁ leɡaʁəmɑ̃, ɔ̃ ʁəfəʁa dε bɔnə blaɡ plys taʁ.
a mɔ̃ ɡʁɑ̃ dezεspwaʁ.
lεz- iø skʁytatœʁ, dε lεvʁə- finə ki nə lεse pase kœ̃ filε dεʁ.
lε bʁa kʁwaze, dε kεstjɔ̃ desizjɔnεʁə.
ø la ʒə dwa diʁə ui, ø la sε nɔ̃. ʒə ʁεstə sɛ̃sεʁə.
ʒə pɑ̃sεz- eʃɑ̃ʒe, mə vwala epuje.
œʁøzəmɑ̃ kə ʒə nə sɥi pa depuje !
a bɔ̃ ta ynə fijə… e εllə sapεllə kɔmɑ̃ ?
ba ui ! ty nə la pa ly syʁ mɔ̃ pʁɔfil ?
dʁolə də pʁenɔ̃ !
(εst sə kə ʒə mə baʁə ɑ̃ kuʁɑ̃ ? )
maεwεn, εllə a sɛ̃k ɑ̃
ʒə lɑ̃sə œ̃ : sε bjɛ̃, pɔlime.
mɔ̃ ɡɑ̃ɡ aʁivə, e ɑ̃sεʁklə lɛ̃spεktœʁ ʒyli.
nuvεllə pʁezɑ̃tasjɔ̃, sɥiz- œ̃ pø mal a lεzə,
fʁεd, lɥi pʁɔpozə də vəniʁ a lapaʁ daʁə daʁə, sɑ̃z- emwa.
(mε də kwa ʒə mə mεlə ? ! nɔ̃, nɔ̃, ʒε ɑ̃vi də pase ynə bɔnə swaʁe mwa ! )
mamɑ̃ ʒyli a su tʁεte sa matεʁnite puʁ lɔkazjɔ̃.
εllə nə suεtə pa ʁɑ̃tʁe taʁ, səla ɛ̃plikə kεlk dɔlaʁ.
ɔ̃ sɔʁ ɑ̃sɑ̃blə, ʒeɔɡʁafikəmɑ̃, sɑ̃z- ɛ̃tʁyzjɔ̃.
no ʃəmɛ̃ sə sepaʁɑ̃, εllə va a ɡoʃə, mwa tu dʁwa.
ɔ̃ sə di o ʁəvwaʁ, ui ba a vwaʁ !
ətapə dø :
mizə o pwɛ̃.
alo, kɔmɑ̃ sa va ?
bjɛ̃ mεʁsi e twa ?
ʒə vε bjɛ̃, ynə pø fatiɡe, mε tu va bjɛ̃…
idεm mε lə mɔʁal ε bɔ̃.
ty vø kɔ̃ sə ʁəvwa ?
ui, mε ʒə tavu avwaʁ y ynə movεzə ɛ̃pʁesjɔ̃, sεllə dεtʁə ɑ̃ ɡaʁdə a vɥ e də pase œ̃n- ɛ̃teʁɔɡatwaʁə !
a a a ! nɔ̃ mε ty sε, ʒə nε pa y kə dε bɔnəz- εkspeʁjɑ̃sə syʁ sə sitə e sε pø εtʁə ynə defɔʁmasjɔ̃ pʁɔfesjɔnεllə (polə ɑ̃plwa) osi… ɑ̃ tu ka ʒapʁesi ta fʁɑ̃ʃizə.
alɔʁz- a plys taʁ.
ui a plys, ʒə tə lεsə… i a maεwεn ki mə dəmɑ̃də.
oke. (vwala ynə kɔ̃vεʁsasjɔ̃ ʁɔ̃dəmɑ̃ məneə) sɑ̃z- εsklɑ̃dʁə.
ətapə døks :
œ̃ plɑ̃ a tʁwa
kεlk ʃɑ̃sə sɔ̃ deʒa pase, dεz- ɔkazjɔ̃ mɑ̃ke,
pʁɛ̃sipaləmɑ̃ puʁ kozə də swaʁez- aʁozez- e sykʁe.
no liɲə də vi sɔ̃ paʁalεlə, ɛ̃pɔsiblə də sə kʁwaze.
œ̃ ʁɑ̃de vuz- ε tutəfwaz- aʁɑ̃ʒe pwɛ̃ di- sεt ʒɑ̃vje dø milə katɔʁzə
dimɑ̃ʃə katɔʁzə aʃ tʁɑ̃tə, ʒə ʁətɑ̃tə.
lə sjεl va nuz- aʁoze, nu səʁɔ̃ dɔ̃k batize.
ɑ̃n- ɛ̃dɔnezi, sε bɔ̃ siɲə kaʁ sa vjɛ̃ dy sjεl,
ɑ̃ bʁətaɲə sεt- yzɥεl.
mjø vo dɑ̃ sə sεktœʁ nə pa εtʁə ɑ̃ sykʁə,
kɔmə paʁtu ajœʁ si lɔ̃n- a la ɡu dy lykʁə.
duzə mwa də tʁεtəmɑ̃ puʁ ʁeɡylaʁize pwɛ̃ duzə mwa sɑ̃ bɑ̃de.
səla fε kεlk mwa kə ʒə navε pa ete osi emustije.
tʁεtəmɑ̃ də la vi mɔdifje.
puʁ pʁəvə, lεz- ɛ̃tɑ̃peʁi nə pəve pa maʁεte.
mə vwala dɔ̃k εksite paʁ œ̃ fɑ̃tasmə, ynə ide,
mɑ̃to ɡʁi, ʒilε a kapyʃə, mə vwala paʁe, pʁε a vɔle.
ɔ̃ sə ʁətʁuvə o pɔʁ, ʁεstɔ̃ teʁə a teʁə,
bɔ̃ pwɛ̃ də depaʁ puʁ vwajaʒe ɑ̃ sɔlitεʁə.
nu kɔmɑ̃sɔ̃ sε tʁε maʁɑ̃, paʁ dε salytasjɔ̃ distɛ̃ɡe.
dø bizəz- e :
ʒə tə pʁezɑ̃tə ma fijə, maεwεn
djablə, kεllə ε miɲɔnə, pɑ̃sε ʒə
ynə flεksjɔ̃ dε ʒənu puʁ atɛ̃dʁə lɑ̃fɑ̃ ɑ̃mitufle
lε vwalje sɔ̃t- aliɲe, bjɛ̃ amaʁe, nuz- alɔ̃ dɔ̃k maʁʃe,
nu sɔməz- ɑ̃ʒue, maεwεn maʁʃə avεk ynə mɛ̃ ləve.
œ̃ kɔʁdɔn « ɔ̃bilikal » də sekyʁite, ynə mɛ̃ ʁeʃofe,
paʁ ynə madʁə atɑ̃sjɔne, œ̃ pəti pø disipe paʁ la pʁezɑ̃sə də sεt etʁɑ̃ʒe.
nu papɔtɔ̃ syʁ tut- e ʁjɛ̃,
no fʁazə nɔ̃ pa də pwɛ̃.
ynə seʁi də viʁɡylə pɔ̃ktye paʁ də myltiplə suʁiʁəs (anɔdɛ̃ ? ) .
ʒə mə sɑ̃s bjɛ̃…
mεmə si paʁfwa, ʒə nə sε pa kwa fεʁə, ni də sεtə kapyʃə, ni də mε bʁa.
il i a kεlk silɑ̃sə mε pa də ʒεnə, pa də dezaʁwa.
ʒyli dəmɑ̃də a maεwεn si ʒə lɥi plε, sɑ̃z- œ̃ ku də səmɔ̃sə
ʒə fʁɔ̃sə lε suʁsil, plys puʁ la kεstjɔ̃ kə la ʁepɔ̃sə.
sε tu də mεmə œ̃ pø to puʁ sə kεstjɔne a sə syʒε !
ʒɔptjɛ̃z- yn « sa va », kwa kil ɑ̃ swa, iupi !
ʒə sɥi satisfε də lavi dy ʒyʁi.
maεwεn nεmə pa tʁo maʁʃe, nu ʃεʁʃɔ̃ də kwa lɔkype.
syʁ lotʁə ʁivə, lεʁə də ʒø pɔʁtɥεʁə ε dezεʁte.
lε kɔʁdaʒə sɔ̃ ɡlisɑ̃z- εksplikə ʒyli a sa pətitə fe,
il ni oʁa pa də pʁɛ̃sεsə blɑ̃ʃə o sɔmε də sε piʁamidəz- eʁiʒe.
εllə si vwajε deʒa la ʒənə ɛ̃tʁepidə,
sε suʁsil sə fʁɔ̃se, ʒə lɥi di :
puʁ ynə pʁoʃεnə fwa tɑ̃ pi… ty vø fεʁə dy manεʒə ? mε fo absɔlymɑ̃ atʁape lə pɔ̃pɔ̃.
εllə nə sε pa sə kə sε ! pʁesizə ʒyli.
a bɔ̃ ! si ty latʁapə ty a œ̃ tuʁ ɡʁatɥi. sε ʒenjalə ty va vwaʁ ! !
œ̃ tuʁ də manεʒə ε dɔ̃k pʁɔpoze, il nu pεʁmεtʁa dø minytə kɛ̃zə səɡɔ̃də də tʁɑ̃kijite, pɑ̃sε ʒə astysjøzəmɑ̃ tut- ɑ̃ vulɑ̃ satisfεʁə lɑ̃fɑ̃.
maεwεn lə ʁəfyzə puʁtɑ̃ ! ɑ̃ sə ʁəfyʒjɑ̃ lə lɔ̃ də la ʒɑ̃bə də sa mamɑ̃.
sε lə pɔ̃pɔ̃ ! ! ! la timidite ?
səʁε sə la pʁəmjεʁə ɑ̃fɑ̃ kɔ̃ nə pø aʃəte ?
ynə pɑ̃se mə tʁavεʁsə lεspʁi,
oʁɔ̃ nuz- œ̃ ʒuʁ, œ̃n- ɛ̃stɑ̃ dɛ̃timite ?
il ε bjɛ̃to tɑ̃ də sə kite. nu nu sɔməz- ase muje.
kɔmə ʒə lavε pʁesize, ʒetεz- emustije
mə vwala syʁ lə ʃəmɛ̃ dy ʁətuʁ ɑ̃ʃɑ̃te, pʁεskə ʃaʁme.
apaʁte :
ʒə vjɛ̃ dɔ̃k də ʁɑ̃kɔ̃tʁe œ̃ dø deʒa fɔʁme.
ynə paʁti a tʁwa ? də kwa sɛ̃teʁɔʒe.
ynə pʁɛ̃sεsə blɑ̃ʃə, ynə mis ʁuʒə, sε tu də mεmə kɔlɔʁe.
ʒə fε lə tuʁ də la kεstjɔ̃,
lɛ̃teʁɔɡasjɔ̃ ε kuʁtə : sεt- ui u nɔ̃
pa bəzwɛ̃ də bɔtə də sεt ljø.
kε sə kə ty vø, mɔ̃ vjø ?
sε kεstjɔ̃ puʁ œ̃ ʃɑ̃pjɔ̃, vuz- ave sɛ̃k səɡɔ̃də.
e bjɛ̃ ʒyljɛ̃ sε deside : ʒə vε kɔ̃tinɥe, ʒə vø mɑ̃ɡaʒe.
aaa vwala vwala vwala, vwala œ̃ ʒuœʁ kɔmə ɔ̃ lεz- εmə, plɛ̃ də vɔlɔ̃te, ɔ̃ lə ʁətʁuvə dɔ̃k dəmɛ̃, puʁ ynə døzjεmə viktwaʁə kɔ̃sekytivə, mεmə œʁ, mεmə ʃεnə, puʁ œ̃ nuvo kεstjɔ̃ puʁ yyyœ̃… ʃɑ̃pjɔ̃, spesjal avɑ̃tyʁøz- avεk œ̃ ʒakpo ki selεvə a kaʁɑ̃tə katʁə milə dø sɑ̃ tʁɑ̃tə dø ʃəmɛ̃z- amuʁøks «
etapə tʁwa :
kaʁtə syʁ tablə, fεtə vo ʒø, ʁjɛ̃ nə va plys.
vɛ̃t- e œ̃ aʃ tʁɑ̃tə ynə otʁə vi kɔmɑ̃sə, ʃɑ̃ʒəmɑ̃ dɔʁdinεʁə.
nu vwala dezɔʁmεz- otuʁ dynə tablə ʁεktɑ̃ɡylεʁə.
la ʁɔ̃də kɔmɑ̃sə, ʒə vø lɥi plεʁə.
ynə sələ metɔdə εtʁə sɛ̃sεʁə.
nu sɔmə səlz- u pʁεskə (la pətitə sɔmεjə) , evitɔ̃ dεtʁə bʁyiɑ̃ e ɡʁɔtεskə.
la tablə dəvjɛ̃ ʁavɛ̃, pa lə mɔmɑ̃ də tʁo fεʁə lə malɛ̃…
ʒi ʒεtə ɑ̃ vʁak lə pase tuʁmɑ̃te, mε mo, ʒə mepɑ̃ʃə, ʒə bεsə la tεtə paʁfwa
e kɑ̃ ʒə la ʁəlεvə, εllə ε tuʒuʁ la.
εllə mekutə, lə ʁavɛ̃ fε eʃo. dɑ̃ sεz- iøz- ynə lɥœʁ, paʁ si paʁ la œ̃n- ekla.
ɔ̃n- apʁɑ̃dʁa plys taʁ kə səla a œ̃ nɔ̃, kɔmə tutə ʃozəz- ɑ̃ fʁɑ̃sə
lə mo : nitesɑ̃sə
ɔ̃ ʁit osi, sε tuʒuʁ sa də pʁi, il i a də la kɔnivɑ̃sə.
lə tɑ̃ nə sε pa aʁεte, il na okynə pitje.
sε lə mɔmɑ̃ də sə sepaʁe. la tablə e lə ʁavɛ̃ dispaʁεse.
sεt- yn » kulwaʁ atəljəʁ « kil fo dezɔʁmε tʁavεʁse. (ʒyli stilistə e εllə kɔ̃stʁɥi dε ʃozəz- ɑ̃ papje.
ε sə vʁεmɑ̃ lə mɔmɑ̃ də kʁee kεlkə ʃozə ?
ʒə tʁavεʁsə œ̃ dezεʁ mε ʒə la sε dəʁjεʁə mwa.
kɔmɑ̃ fεʁə puʁ sə diʁə o ʁəvwaʁ si la vi nə dyʁə kynə ʒuʁne ?
i a til piʁə kœ̃ pʁəmje bεze puʁ sə kite ?
ynə ɑ̃bʁasadə ɔdjøzə. lɑ̃sɔʁsəløzə a ʒəte sɔ̃ devɔly.
lə ʃaʁmə a fɔ̃ksjɔne, no lεvʁə- sə sɔ̃ tuʃe.
ʒapʁesi efləʁe sa lɑ̃ɡ, sɥi deʒa pεʁdy ? səʁε ʒə epεʁdy ?
nu vwala ɑ̃ʁɔbe də kɔ̃tɑ̃təmɑ̃ e dεspwaʁ,
lε ʃozə dəvjεne εllə nɔtʁə istwaʁə ?
ʒə ʁəpʁɑ̃ ma ʁutə lə suʁiʁə o lεvʁə.
lε ʃozə sɔ̃t- osi-azaʁdøzə kə pʁɔmεtøzə.
lε pwɛ̃ dɛ̃teʁɔɡasjɔ̃ fɔ̃ la filə ɛ̃djεnə.
səʁa te εllə mjεnə ? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ? ?
? ?
?
nu lizɔ̃z- ɑ̃tʁə lε liɲə, e ʁamasɔ̃ lεz- ɛ̃disəz- a la pətitə kɥjεʁə.
lε mesaʒə sɑ̃ʃεne a la vitεsə də la lymjεʁə, puʁ i vwaʁ plys klεʁə.
nuz- eʃɑ̃ʒɔ̃ kɔpjøzəmɑ̃, nu nə paʁtaʒɔ̃z- okœ̃ amuʁ.
lεsɑ̃ la plasə a lymuʁ.
ymuʁ, amuʁ…
ynə omofɔni sɑ̃timɑ̃alə ʃεʁʃə tεllə a sɛ̃teɡʁe sybʁεptisəmɑ̃,
akɔkine oks » i-a ! « də kypidɔ̃ ki nu syʁvɔlə ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃ ?
ətapə katʁə :
a lɔʁizɔ̃talə
nu sɔməz- alɔ̃ʒe syʁ œ̃ li ʁεktɑ̃ɡylεʁə dynə tajə tɔʁsjɔnεʁə,
puʁ œ̃ døz- ɑ̃bʁiɔnεʁə.
la tajə dy ʁwa (kiŋ sizə) , puʁ ynə ʁεnə a satisfεʁə,
la ʁɔ̃də ʁəpʁɑ̃. εllə dəvjɛ̃ valsə, pɥi kaʃə kaʃə.
la ʁɑ̃kɔ̃tʁə klɑ̃dεstinə pimɑ̃tə noz- ɑ̃dɔʁfinə.
kεlk mililitʁə- dɔsitɔsinə…
lε popjεʁə də lɑ̃fɑ̃ sɔ̃ fεʁme, bjɛ̃ kεllə nə saʃə pa sə kə sε.
la valsə dəvjɛ̃ tɑ̃ɡo, lε ʁitmə myziko sɑ̃ mεle e nuz- osi.
a sɔ̃ tuʁ də sepɑ̃ʃe, distɑ̃tə də kεlk sɑ̃timεtʁə- də mwa εllə ma tu də mεmə tuʃe.
dynə flεʃə ʒə sɥi tʁɑ̃spεʁse. la veʁite ʁɑ̃fεʁmə suvɑ̃ plɛ̃ də kʁɥote.
ʒə lakœjə syʁ mɔ̃n- epolə, sɑ̃z- ɑ̃biʒyite.
nuz- avɔ̃ deʒa tʁuve nɔtʁə pozisjɔ̃ pʁefeʁe…
lə matɛ̃ pwɛ̃tə lə bu də sɔ̃ ne, kɔmə la vεjə.
il ε deʒa lœʁ də kite sə li dujε e ɡlase.
œ̃ dø tʁwa sɔlεj… il fo buʒe.
lə tɑ̃ na vʁεmɑ̃ okynə pitje, sə nε plysz- a pʁuve.
nu ʁəvwala sepaʁe !
lεsɔ̃ plasə o pʁɔfesjɔnεl, fini la pʁozə aʁɑ̃ʒe.
alez- alfɔ̃sə fε pete !
ɛ̃si, tuʒuʁ puse vεʁ də nuvo ʁivaʒə,
dɑ̃ la nɥi etεʁnεllə ɑ̃pɔʁte sɑ̃ ʁətuʁ,
nə puʁʁɔ̃ nu ʒamε syʁ lɔseɑ̃ dεz- aʒə
ʒəte lɑ̃kʁə œ̃ səl ʒuʁ ?
o lak ! lane a pεnə a fini sa kaʁjεʁə,
e pʁε dε flo ʃeʁi kεllə dəvε ʁəvwaʁ,
ʁəɡaʁdə ! ʒə vjɛ̃ səl masəwaʁ syʁ sεtə pjeʁə
u ty la vis sasəwaʁ !
ty myʒisεz- ɛ̃si su sε ʁoʃə pʁɔfɔ̃də,
ɛ̃si ty tə bʁizε syʁ lœʁ flɑ̃k deʃiʁe,
ɛ̃si lə vɑ̃ ʒətε lekymə də tεz- ɔ̃də
syʁ sε pjez- adɔʁe.
œ̃ swaʁ, tɑ̃ suvjɛ̃ til ? nu vɔɡjɔ̃z- ɑ̃ silɑ̃sə,
ɔ̃ nɑ̃tɑ̃dε o lwɛ̃, syʁ lɔ̃də e su lε sjø,
kə lə bʁɥi dε ʁamœʁ ki fʁapε ɑ̃ kadɑ̃sə
tε flo-aʁmɔnjø.
tut- a ku dεz- aksɑ̃z- ɛ̃kɔnysz- a la teʁə
dy ʁivaʒə ʃaʁme fʁapεʁe lεz- eʃo,
lə flo fy atɑ̃tif, e la vwa ki mε ʃεʁə
lεsa tɔ̃be sε mo :
» o tɑ̃ ! syspɑ̃ tɔ̃ vɔl, e vu, œʁ pʁɔpisə !
syspɑ̃de vɔtʁə kuʁ :
lεse nu savuʁe lε ʁapidə delisə
dε plys bo də no ʒuʁ !
« ase də maləʁøz- isi ba vuz- ɛ̃plɔʁe,
kule, kule puʁ ø,
pʁənez- avεk lœʁ ʒuʁ lε swɛ̃ ki lε devɔʁe,
ublje lεz- œʁø.
» mε ʒə dəmɑ̃də ɑ̃ vɛ̃ kεlk mɔmɑ̃z- ɑ̃kɔʁə,
lə tɑ̃ meʃapə e fɥi,
ʒə di a sεtə nɥi : swa plys lɑ̃tə, e loʁɔʁə
va disipe la nɥi.
« εmɔ̃ dɔ̃k, εmɔ̃ dɔ̃k ! də lœʁ fyʒitivə,
atɔ̃ nu, ʒuisɔ̃ !
lɔmə na pwɛ̃ də pɔʁ, lə tɑ̃ na pwɛ̃ də ʁivə,
il kulə, e nu pasɔ̃ ! »
tɑ̃ ʒalu, sə pø til kə sε mɔmɑ̃ divʁεsə,
u lamuʁ a lɔ̃ɡ flo nu vεʁsə lə bɔnœʁ,
sɑ̃vɔle lwɛ̃ də nu də la mεmə vitεsə
kə lε ʒuʁ də malœʁ ?
ε kwa ! nɑ̃ puʁʁɔ̃ nu fikse o mwɛ̃ la tʁasə ?
kwa ! pase puʁ ʒamε ! kwa ! tut- ɑ̃tje pεʁdys !
sə tɑ̃ ki lε dɔna, sə tɑ̃ ki lεz- efasə,
nə nu lε ʁɑ̃dʁa plys !
etεʁnite, neɑ̃, pase, sɔ̃bʁəz- abimə,
kə fεtə vu dε ʒuʁ kə vuz- ɑ̃ɡlutise ?
paʁle : nu ʁɑ̃dʁe vu sεz- εkstazə syblimə
kə vu nu ʁavise ?
o lak ! ʁoʃe mɥε ! ɡʁɔtə ! fɔʁε ɔpskyʁə !
vu, kə lə tɑ̃z- epaʁɲə u kil pø ʁaʒəniʁ,
ɡaʁde də sεtə nɥi, ɡaʁde, bεllə natyʁə,
o mwɛ̃ lə suvəniʁ !
kil swa dɑ̃ tɔ̃ ʁəpo, kil swa dɑ̃ tεz- ɔʁaʒə,
bo lak, e dɑ̃ laspε də tε ʁjɑ̃ kɔto,
e dɑ̃ sε nwaʁ sapɛ̃, e dɑ̃ sε ʁɔk sovaʒə
ki pɑ̃de syʁ tεz- o.
kil swa dɑ̃ lə zefiʁ ki fʁemi e ki pasə,
dɑ̃ lε bʁɥi də tε bɔʁd paʁ tε bɔʁd ʁepete,
dɑ̃ lastʁə o fʁɔ̃ daʁʒe ki blɑ̃ʃi ta syʁfasə
də sε mɔlə klaʁte.
kə lə vɑ̃ ki ʒemi, lə ʁozo ki supiʁə,
kə lε paʁfœ̃ leʒe də tɔ̃n- εʁ ɑ̃bome,
kə tu sə kɔ̃n- ɑ̃tɑ̃, lɔ̃ vwa u lɔ̃ ʁεspiʁə,
tu dizə : ilz- ɔ̃ εme !
kɔmə ʃakœ̃ sε alfɔ̃sə lamaʁtinə pɑ̃sε a ʒyli kɑ̃t- il la ekʁi.
e ui !
vu puve lə veʁifje
a kwa bɔ̃ mə kɔ̃tεste ?
ətapə katʁə :
a lɔʁizɔ̃talə
tʁwa ʒuʁz- ɔ̃ pase səlɔ̃ εllə.
ʒə paʁjəʁε plys syʁ ynə etεʁnite ɛ̃tɑ̃pɔʁεllə.
pa də mistεʁə !
nuz- avɔ̃ tʁavεʁse ɑ̃sɑ̃blə nɔtʁə pʁəmjεʁə fʁɔ̃tjεʁə,
sεllə ɑ̃tʁə lə deziʁ e lə plεziʁ.
nu vwala lə kɔʁz- e lə kœʁ tɑ̃pɔne.
viza puʁ lepɔpe ɑ̃ʁəʒistʁe,
okœ̃ duanje nə pø plys nuz- aʁεte.
dezɔʁmε, il aʁivə paʁfwa kə nu nə fasjɔ̃ plys kœ̃ lεspasə dœ̃n- ɛ̃stɑ̃,
lə tɑ̃ sə fε diskʁε a sə syʒε,
il ε pø εtʁə ʁɑ̃kynje,
nu ki savɔ̃ kɔmɑ̃ laʁεte…
ətapə sɛ̃k :
nɔtʁə istwaʁə pʁɑ̃ vi
mɔ̃n- εldɔʁado apaʁε, sε lə pəti nɔ̃ kə ʒə lɥi ε dɔne.
εllə sε piʁə, εllə mapεllə mɔ̃n- əliksiʁ.
bʁεf nu sɔməz- amuʁø, pa la pεnə də sə mɑ̃tiʁ.
ʒə nə kʁwa pa ɑ̃ djø, ʒə kʁwaz- ɑ̃ dø
lεse mwa mεtʁə lə pwɛ̃ syʁ lə i mɑ̃kɑ̃.
il i a boku də siɲəz- e də pʁəvə də lεɡzistɑ̃sə də dø
e puʁtɑ̃…
boku də miʁaʒəz- e paʁfwaz- œ̃ miʁaklə.
ʒə kʁwaz- ɑ̃ døz- e ɑ̃ lynive, mεmə la tεtə a lɑ̃vεʁ.
il a vuly kə ʒə kʁwazə œ̃ dø deʒa fɔʁme.
ʒə sɥi ʃɑ̃sø, sə nε plysz- a pʁuve.
ka sə ʒu paʁfwa syʁ œ̃ ku də de.
ʒε dɔ̃k ʒəte lə de, e kʁwa ɑ̃n- ø.
ʒə maʁʃə dɑ̃ la ʁy e mε mɛ̃ sɔ̃t- ɑ̃tuʁe, sε pʁɔdiʒjø.
ʒə nε plysz- a mə dəmɑ̃de kwa ɑ̃ fεʁə.
εllə sɔ̃ la puʁ « ma pətitə pεʁə ».
il i oʁa dεz- ɔpstaklə, ɔ̃ fʁoləʁa pø εtʁə la debaklə
puʁ kə sa dyʁə, sε tut- œ̃n- aʁ.

kɔmə di mɔ̃n- εldɔʁado :
« ʒyska sə kə la vi nu sepaʁə… »

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
28/07/2017 05:04Patjan

J’ai beaucoup aimé, j’attends que telle chose m’arrive!!!

Prose Amour
Du 28/07/2017 03:00

L'écrit contient 3806 mots qui sont répartis dans 13 strophes.