Poème:Stephane

Mon plus grand regret est de n’avoir versé aucune larme
Mais, comprens-tu ? J’avais seulement cinq ans
Pouvais-on me demander de savoir ce qui c’était passé ?
Et depuis quelques années, je me posais des questions
Pourquoi ? Et pourquoi pas de réponse ?
Un soir ta mère m’a expliqué : une maladie qui touche les gens intelligents
Et toi tu l’était, tout le monde le savais
Tu vivais dans un autre monde, devenais dangereux
Et tu m’aimai, au point de ne vouloir me laisser vivre dans un monde pareil
Qui aurai pu t’en vouloir ? Avais-tu tord a ce point ?
Oui j’ai frôlé la mort, mais une mort douce
Puisqu’elle m’aurais été donné par toi
Finalement, tu a fait ton voyage seul, avec une corde
Qui ne va pas du tout avec ton costume
Peu importe, tu n’est plus là, et j’ecris pour toi
Sans prendre gare aux rimes : a quoi bon ?
Ces lignes sont les reflets de mon cœur
De l’image que j’ai de toi.
Et même si je n’en parle pas, tu me manque et tu le sait
Lorsque je remplis un formulaire, dans la case nombre de frères et sœurs
Que doit-je marquer ?
Deux ? Un ? Deux moin un ?
C’est si stupide, d’ailleur seule la culpabilité me fait pleurer
Mais le fait est que j’ai perdu une partie de moi
Il parait que j’ai ton visage, tes yeux
Puis-alors dire que je suis totalement vivante ?
Je t’aime, et pour toujours

Ta tite sœur, qui pense a toi à chaque weetos qu’elle mange, chaque diabolo qu’elle voit… Rares souvenirs qu’elle a de toi…