Poème:Seul

Depuis quelques temps cela ne m’était plus arrivé
Dès le matin, je suis démotivé et ce pour toute la journée
Tandis que le soir, j’ai envie de crier et de pleurer
Je meurs doucement de ne pas me sentir aimer

J’avais réussi à me ressourcer, à remonter la pente
En puisant l’énergie dans mes amis, ou plutôt dans ma bande
Je l’exploitais aussi dans la musique que j’apprécie
Mais tout cela ne suffit pas pour que je sois guéri

Mes plaies sont trop profondes pour qu’elles suturent
Et même le puissant sentiment de l’amitié
Ne fait que recouvrir mes blessures,
Atténuer ma douleur mais il ne peut la soigner

Et quand mes amis, plus particulièrement un ami cher
Ne crois pas mes paroles, cela ne fait qu’augmenter
Ma douleur, me lacérant la poitrine et m’oppressant le cœur
Pourquoi refuser de croire que l’on puisse être aimé ?

Mais là n’est pas le débat, c’est mon cœur qui est en fracas
Je ne connais qu’un seul remède, mais il me manque l’ordonnance
L’amour, pas celui des amis, ni celui de la famille et tout çà
Mais celui qui permet de nous dépasser et d’accéder à toutes les connaissances

J’avais cru l’avoir trouvé au milieu de ce dédale
Qu’est la vie de nos jours, mais le destin est infernal
Car il nous empêche de nous rencontrer, et peut être de nous aimer
Alors pendant ce temps, je ramasse mon cœur émietté

J’en veux à la Terre entière
Pourquoi ne pas exhausser cette prière
Pourquoi suis-je condamné à errer seul
Ais-je mérité un tel écueil ?

Mon corps râle, mon souffle s’emballe
Rien à faire, mon torse se compresse toujours autant
Le stress et la tristesse produisent dans mes yeux des larmes
Tandis que j’essaie de me cacher mes sentiments

J’aimerais tant pouvoir donner ce que j’ai en moi
Mais en l’absence de ma moitié, cet amour devient poison
Il me tue doucement mais implacablement, il est là
Seul une âme peut encore me sauver, puisse-t-elle paraître à l’horizon