Texte:Vérité

Je me contente de ce que j’ai déjà, de ce qu’il y a près de moi, et non pas de me conduire aveuglément dans le néant en oubliant mes frères. Les uns appelleront cela de la fainéantise, mais moi je nomme cela de la fraternité, car ce qui est loin de moi peut être près d’un autre. Tant d’efforts pour mener une vie aisée tandis que d’autres essaient en vain de vivre simplement. Pensez aux autres avant nous fait de notre monde le meilleur des avenirs pour nous tous, mais aussi pour le reste des vivants. Lorsque j’ai dormi dehors, cette nuit-là, j’ai compris ce que ressentent les oubliés, et les perdus. Ce n’est pas l’argent qui maintient quelqu’un en vie, comme veut en vain me le dire mon père, mais c’est les autres. Car entre une pièce de monnaie et une discussion, ce que nous retenons le plus, c’est le visage de la personne avec laquelle nous avons échangé. Pensez à prendre des nouvelles de vos proches éloignés, et pardonnez à ceux qui vous ont causé du tort, avant que le temps ne se raréfie.