Prose:Attendre,
La Prose
Un rideau qui s’agite,
Un autre coucher de soleil,
Une horloge qui marche à l’envers
Un morceau de pain par terre,
Une terre pleine de poussière.
Qui attend,
Depuis si longtemps.
En fin, la nuit impose son silence,
Une silhouette se poste devant la fenêtre face à la lune éclatante,
Et chante la colère, la haine et la honte !
Chante l’attente,
La colère respire,
La haine pousse des soupirs,
La honte ne peut rien dire,
Elles attendent quelque chose,
Patiemment,
Silencieusement,
Éternellement.
Le rideau s’agite,
L’horloge marche toujours à l’envers,
Pour que peut-être les prières fassent revenir le capitaine parti en mer,
Le bon capitaine,
Pour que peut-être le sang versé puisse faire revenir ce qu’il y’avait de plus cher,
Pour que peut-être il n’y ait point eu de guerre,
Pour que peut-être le porteur du drapeau blanc puisse rentrer à la maison,
Vivre plus longtemps.
Les rideaux s’agitent,
Les feuilles d’un cahier volent, elles sont libres maintenant,
Des phrases qui forment un poing,
Des phrases qui attendent, qui ne veulent pas partir loin,
Une phrase a mis dans une plume la semence,
D’où fleuriront l’espérance, le sens et la conscience,
Qui attendent,
Longuement,
Eternellement,
Patiemment,
En silence.
Près du lit, la vieille foi se prosterne
’’ Ô prière ! Ô patience ! Ô prière ! ’’
Elle attend,
Peut-être demain tout changera,
Peut-être la pitié tombera,
Du ciel,
’’ O ciel ’’
Peut-être demain, elle verra la mésange,
Peut-être demain, elle resaluera l’ange,
Elle attend,
Patiemment,
Courageusement,
En silence.
Khalid EL Morabethi
Maroc/Oujda
Tous droits réservés
Un autre coucher de soleil,
Une horloge qui marche à l’envers
Un morceau de pain par terre,
Une terre pleine de poussière.
Qui attend,
Depuis si longtemps.
En fin, la nuit impose son silence,
Une silhouette se poste devant la fenêtre face à la lune éclatante,
Et chante la colère, la haine et la honte !
Chante l’attente,
La colère respire,
La haine pousse des soupirs,
La honte ne peut rien dire,
Elles attendent quelque chose,
Patiemment,
Silencieusement,
Éternellement.
Le rideau s’agite,
L’horloge marche toujours à l’envers,
Pour que peut-être les prières fassent revenir le capitaine parti en mer,
Le bon capitaine,
Pour que peut-être le sang versé puisse faire revenir ce qu’il y’avait de plus cher,
Pour que peut-être il n’y ait point eu de guerre,
Pour que peut-être le porteur du drapeau blanc puisse rentrer à la maison,
Vivre plus longtemps.
Les rideaux s’agitent,
Les feuilles d’un cahier volent, elles sont libres maintenant,
Des phrases qui forment un poing,
Des phrases qui attendent, qui ne veulent pas partir loin,
Une phrase a mis dans une plume la semence,
D’où fleuriront l’espérance, le sens et la conscience,
Qui attendent,
Longuement,
Eternellement,
Patiemment,
En silence.
Près du lit, la vieille foi se prosterne
’’ Ô prière ! Ô patience ! Ô prière ! ’’
Elle attend,
Peut-être demain tout changera,
Peut-être la pitié tombera,
Du ciel,
’’ O ciel ’’
Peut-être demain, elle verra la mésange,
Peut-être demain, elle resaluera l’ange,
Elle attend,
Patiemment,
Courageusement,
En silence.
Khalid EL Morabethi
Maroc/Oujda
Tous droits réservés
PostScriptum
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Poète Elmorabethi94
Elmorabethi94 a publié sur le site 17 écrits. Elmorabethi94 est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Elmorabethi94Syllabation De L'Écrit
Phonétique : Attendre,
œ̃ ʁido ki saʒitə,œ̃n- otʁə kuʃe də sɔlεj,
ynə ɔʁlɔʒə ki maʁʃə a lɑ̃vεʁ
œ̃ mɔʁso də pɛ̃ paʁ teʁə,
ynə teʁə plεnə də pusjεʁə.
ki atɑ̃,
dəpɥi si lɔ̃tɑ̃.
ɑ̃ fɛ̃, la nɥi ɛ̃pozə sɔ̃ silɑ̃sə,
ynə siluεtə sə pɔstə dəvɑ̃ la fənεtʁə fasə a la lynə eklatɑ̃tə,
e ʃɑ̃tə la kɔlεʁə, la-εnə e la ɔ̃tə !
ʃɑ̃tə latɑ̃tə,
la kɔlεʁə ʁεspiʁə,
la-εnə pusə dε supiʁ,
la ɔ̃tə nə pø ʁjɛ̃ diʁə,
εlləz- atɑ̃de kεlkə ʃozə,
pasjamɑ̃,
silɑ̃sjøzəmɑ̃,
etεʁnεllmɑ̃.
lə ʁido saʒitə,
lɔʁlɔʒə maʁʃə tuʒuʁz- a lɑ̃vεʁ,
puʁ kə pø tεtʁə lε pʁjεʁə fase ʁəvəniʁ lə kapitεnə paʁti ɑ̃ mεʁ,
lə bɔ̃ kapitεnə,
puʁ kə pø tεtʁə lə sɑ̃ vεʁse pɥisə fεʁə ʁəvəniʁ sə kil iavε də plys ʃεʁ,
puʁ kə pø tεtʁə il ni ε pwɛ̃ y də ɡeʁə,
puʁ kə pø tεtʁə lə pɔʁtœʁ dy dʁapo blɑ̃ pɥisə ʁɑ̃tʁe a la mεzɔ̃,
vivʁə plys lɔ̃tɑ̃.
lε ʁido saʒite,
lε fœjə dœ̃ kaje vɔle, εllə sɔ̃ libʁə- mɛ̃tənɑ̃,
dε fʁazə ki fɔʁme œ̃ puiŋ,
dε fʁazə ki atɑ̃de, ki nə vəle pa paʁtiʁ lwɛ̃,
ynə fʁazə a mi dɑ̃z- ynə plymə la səmɑ̃sə,
du fləʁiʁɔ̃ lεspeʁɑ̃sə, lə sɑ̃sz- e la kɔ̃sjɑ̃sə,
ki atɑ̃de,
lɔ̃ɡəmɑ̃,
ətεʁnεllmɑ̃,
pasjamɑ̃,
ɑ̃ silɑ̃sə.
pʁε dy li, la vjεjə fwa sə pʁɔstεʁnə
o pʁjεʁə ! o pasjɑ̃sə ! o pʁjεʁə !
εllə atɑ̃,
pø tεtʁə dəmɛ̃ tu ʃɑ̃ʒəʁa,
pø tεtʁə la pitje tɔ̃bəʁa,
dy sjεl,
o sjəl
pø tεtʁə dəmɛ̃, εllə veʁa la mezɑ̃ʒə,
pø tεtʁə dəmɛ̃, εllə ʁəsalɥəʁa lɑ̃ʒə,
εllə atɑ̃,
pasjamɑ̃,
kuʁaʒøzəmɑ̃,
ɑ̃ silɑ̃sə.
kalid εl mɔʁabεti
maʁɔk slaʃ uʒda
tus dʁwa ʁezεʁve
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

17/04/2015 14:01Tulipe Noire
bonjour mon ami.
oui l’atente est un enfer qui brule corps et âme, seul l’esprit reste rebelle et n’accepete jamais la défaite , ni autre chose, surtout quand il s’agit de réaliser un rêve porteur d’espoir, très joli ton écrit qui m’a fait naviguer en un temps vécu et qui est un vrai calvaire.....merci pour ce partage aux plaisirs de lire d’autres beaux écrits de ta plume..Mes amitiés.
18/04/2015 09:14Coburitc
Très beau, cette attente, l’horloge qui marche à l’envers.
Amicalement.
Jean-Pierre
Prose Autre
Du 17/04/2015 12:43
L'écrit contient 273 mots qui sont répartis dans 2 strophes.