Univers de poésie d'un auteur

Poème:Pensons Par L’esprit

Le Poème

Vivre à la campagne, c’est mourir avant l’heure
Des champs à perte de vue devant la demeure
Et des paysans qui ne s’intéressent à personne
Dans ce désert vert l’existence est monotone
Que font les agriculteurs de leur existence
Les défenseurs, les profiteurs sur les tracteurs
La terre et les animaux, ils ne pensent qu’à ça
Les relations humaines ne les intéressent pas
Calomnie, les corbeaux s’y connaissent
Pour répandre des horreurs qui blessent
Ils ont toujours raison, les autres tort
Des haines qui se poursuivent après la mort
Je ne déteste pas les vrais paysans
Qui ne serait pas complaisants
Avec un progrès fou qui détruit la nature
Et fait de la vie une vraie sinécure
Que les paysans soient comme tout le monde
Que leurs idées et comportement qui correspondent
Au lieu d’être repliés sur eux-mêmes, renfermés
Sans avoir de temps à perdre pour s’exprimer
De toute façon nous sommes les boucs émissaires
Chargés de tout les maux et péchés de la terre
Car étrangers aux idées arriérées du secteur
Déplaisants à ces Messieurs les agriculteurs
Qui n’est pas un homme du cru
Se trouve à la campagne malvenu
Rejeté, méprisé par les habitants
Qui feront tous pour le voir partant
Tous les paysans ne sont pas des braves gens
Certains jouent les assassins pour de l’argent
A force d’engrais, de pesticides, de produit chimiques
Touchant la nature, hommes et bêtes, les nappes phréatiques
Il paraît que je suis dépeuplé
Au dire des gamins écervelés
Car je ne fais pas mon âge
Ayant une vie trop sage
Trop beau langage
Et n’aimant pas le remue-ménage
Ceux qui me critiquent et nous houspillent
Sont loin s’en faut d’arriver à ma cheville
Ces ânes bâtés feraient mieux de se taire
Et se comporter de façon moins vulgaire
Les paysans se prennent pour des rois
Au dessus des autres et des lois
Se croyant tout permis
Etant en terrain conquis
Ce pays, il y a aussi des tordus
Et les forts esprits plutôt au dessus
Les mentalités si basses
Qu’on vous fait des crasses
Les gens à la campagne crient au fou
Quand quelqu’un de la ville les secoue
En amenant avec lui la civilisation
Ou dans les habitudes la contradiction
Les paysans sont incapables de changement
Les idées arrêtées, travaillant constamment
En allant vers eux, on les perturbe, dérange
Heureusement que l’homme moderne changé
Ne jetez pas vos perles aux pourceaux
Il a des endroits ou les gens sont si sots
Que les érudits passent pour des fous
Aux yeux des paysans terrés dans leur trou
Haine, méchanceté, querelles de voisinage
C’est ça la vie rurale, tout porte ombrage
Les gens ont le regard mauvais, la dent dure
Avec ceux qui ne sont pas dans l’agriculture
Laissons donc la campagne aux campagnards
Ces gens rustres et frustes, vous mettent à part
Dès que l’on vient de la ville, plus évolué (s)
Les qualificatifs méprisants sont attribués
Ici, il faut avoir une tronche, une trogne
L’air finaud, une tête rougeaude ou d’ivrogne
Pour que l’on vous bredouille quelques mots
Sur le temps, les labours, les animaux
Guy de Maupassant a bien décrit
Le monde rural et son état d’esprit
L’hypocrisie, rouerie, mœurs et travers
Les façons de vivre, été comme hiver
Les paysans doivent évoluer ou disparaître
Changer l’état d’esprit, la façons d’être
Pour devenir les gestionnaires de la nature
Gardiens des traditions ayant une meilleure allure
Ces paysans ressemblent à des centaures
Au dessus d’eux-mêmes avec leurs tracteurs
Faisant corps avec leur engin
N’ayant pas l’air très malin
A la campagne une épaisse cuirasse
Pour affronter les paysans qui nous agacent
En se mêlant d’affaires qui ne les regardent pas
Tellement sans-gêne, que l’on doit mettre le holà !
Vivement les vrais agriculteurs qui aiment la nature
Sans chercher à se faire avoir, le respect le plus pur.
Le véritable est dans le grand espoir
La nature se respecte sans désespoir.
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Poeme de Jean-Pierre Lafitte

Poète Jean-Pierre Lafitte

Jean-Pierre Lafitte a publié sur le site 6 écrits. Jean-Pierre Lafitte est membre du site depuis l'année 2015.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Pensons Par L’espritvivre=à=la=cam=pa=gne=cest=mou=rir=a=vant=lheure 12
des=champs=à=per=te=de=vue=de=vant=la=de=meure 12
et=des=pay=sans=qui=ne=sin=téres=sent=à=per=sonne 12
dans=ce=dé=sert=vert=lexis=ten=ce=est=mo=no=tone 12
que=font=les=a=gri=cul=teurs=de=leur=exis=ten=ce 12
les=dé=fen=seurs=les=pro=fi=teurs=sur=les=trac=teurs 12
la=terreet=les=a=ni=maux=ils=ne=pen=sent=quà=ça 12
les=re=la=tions=hu=maines=ne=les=in=té=res=sent=pas 13
ca=lom=nie=les=cor=beaux=sy=con=naissent 9
pour=ré=pan=dre=des=hor=reurs=qui=blessent 9
ils=ont=tou=jours=rai=son=les=au=tres=tort 10
des=hai=nes=qui=se=pour=sui=vent=a=près=la=mort 12
je=ne=dé=tes=te=pas=les=vrais=pay=sans 10
qui=ne=se=rait=pas=com=plai=sants 8
a=vec=un=pro=grès=fou=qui=dé=truit=la=na=ture 12
et=fait=de=la=vie=u=ne=vraie=si=né=cu=re 12
que=les=pay=sans=soient=com=me=tout=le=mon=de 11
que=leurs=i=dées=et=com=porte=ment=qui=cor=res=pondent 12
au=lieu=dêtre=re=pliés=sur=eux=mê=mes=ren=fer=més 12
sans=a=voir=de=temps=à=per=dre=pour=sex=pri=mer 12
de=toute=fa=çon=nous=som=mes=les=boucs=é=mis=saires 12
char=gés=de=tout=les=maux=et=pé=chés=de=la=terre 12
car=é=tran=gers=aux=i=dées=ar=rié=rées=du=sec=teur 13
dé=plai=sants=à=ces=mes=sieurs=les=a=gri=cul=teurs 12
qui=nest=pas=un=hom=me=du=cru 8
se=trou=ve=à=la=cam=pa=gne=mal=ve=nu 11
re=je=té=mé=pri=sé=par=les=ha=bi=tants 11
qui=fe=ront=tous=pour=le=voir=par=tant 9
tous=les=pay=sans=ne=sont=pas=des=bra=ves=gens 11
cer=tains=jouent=les=as=sas=sins=pour=de=largent 10
a=force=den=grais=de=pes=ti=ci=des=de=pro=duit=chi=miques 14
tou=chant=la=na=ture=hom=mes=et=bê=tes=les=nap=pes=phré=a=tiques 16
il=pa=raît=que=je=suis=dé=peu=plé 9
au=di=re=des=ga=mins=é=cer=ve=lés 10
car=je=ne=fais=pas=mon=âge 7
ay=ant=u=ne=vie=trop=sa=ge 8
trop=beau=lan=ga=ge 5
et=nai=mant=pas=le=re=mue=mé=na=ge 10
ceux=qui=me=cri=ti=quent=et=nous=hous=pil=lent 11
sont=loin=sen=faut=dar=ri=ver=à=ma=che=vi=lle 12
ces=â=nes=bâ=tés=fe=raient=mieux=de=se=tai=re 12
et=se=com=por=ter=de=fa=çon=moins=vul=gai=re 12
les=pay=sans=se=pren=nent=pour=des=rois 9
au=des=sus=des=au=tres=et=des=lois 9
se=croy=ant=tout=per=mis 6
etant=en=ter=rain=con=quis 6
ce=pa=ys=il=y=a=aus=si=des=tor=dus 11
et=les=forts=es=prits=plu=tôt=au=des=sus 10
les=men=ta=li=tés=si=bas=ses 8
quon=vous=fait=des=cras=ses 6
les=gens=à=la=cam=pa=gne=crient=au=fou 10
quand=quel=quun=de=la=vil=le=les=se=coue 10
en=ame=nant=a=vec=lui=la=ci=vi=li=sa=tion 12
ou=dans=les=ha=bi=tudes=la=con=tra=dic=ti=on 12
les=pay=sans=sont=in=ca=pa=bles=de=chan=ge=ment 12
les=i=dées=ar=rê=tées=tra=vaillant=cons=tam=ment 11
en=al=lant=vers=eux=on=les=per=tur=be=dé=range 12
heu=reuse=ment=que=l=hom=me=mo=der=ne=chan=gé 12
ne=je=tez=pas=vos=per=les=aux=pour=ceaux 10
il=a=des=en=droits=ou=les=gens=sont=si=sots 11
que=les=é=ru=dits=pas=sent=pour=des=fous 10
aux=y=eux=des=pay=sans=ter=rés=dans=leur=trou 11
haine=mé=chan=ce=té=que=rel=les=de=voi=si=nage 12
cest=ça=la=vie=ru=ra=le=tout=por=te=om=brage 12
les=gens=ont=le=re=gard=mau=vais=la=dent=du=re 12
a=vec=ceux=qui=ne=sont=pas=dans=la=gri=cul=ture 12
lais=sons=donc=la=cam=pa=gne=aux=cam=pa=gnards 11
ces=gens=rus=tres=et=frus=tes=vous=met=tent=à=part 12
dès=que=lon=vient=de=la=ville=plus=é=vo=lué=s 12
les=qua=li=fi=ca=tifs=mé=pri=sants=sont=at=tri=bués 13
ici=il=faut=a=voir=u=ne=tron=che=u=ne=trogne 12
lair=fi=naud=u=ne=tête=rou=geau=de=ou=di=vrogne 12
pour=que=lon=vous=bre=doui=lle=quel=ques=mots 10
sur=le=temps=les=la=bours=les=a=ni=maux 10
guy=de=mau=pas=sant=a=bien=dé=crit 9
le=mon=de=ru=ral=et=son=é=tat=des=prit 11
l=hy=po=cri=sie=roue=rie=mœurs=et=tra=vers 11
les=fa=çons=de=vi=vre=é=té=com=me=hi=ver 12
les=pay=sans=doi=vent=é=vo=luer=ou=dis=pa=raître 12
chan=ger=lé=tat=des=prit=la=fa=çons=dê=tre 11
pour=de=ve=nir=les=ges=tion=naires=de=la=na=ture 12
gar=diens=des=tra=di=tions=ayant=une=meilleu=re=al=lure 12
ces=pay=sans=res=sem=blent=à=des=cen=tau=res 11
au=des=sus=deux=mê=mes=a=vec=leurs=trac=teurs 11
fai=sant=corps=a=vec=leur=en=gin 8
nay=ant=pas=lair=très=ma=lin 7
a=la=cam=pa=gne=u=ne=é=pais=se=cui=rasse 12
pour=af=fron=ter=les=pay=sans=qui=nous=a=gacent 11
en=se=mê=lant=daf=faires=qui=ne=les=re=gar=dent=pas 13
tel=le=ment=sans=gêne=que=lon=doit=met=tre=le=ho=là 13
vive=ment=les=vrais=a=gri=cul=teurs=qui=ai=ment=la=na=ture 14
sans=cher=cher=à=se=fairea=voir=le=res=pect=le=plus=pur 13
le=vé=ri=ta=ble=est=dans=le=grand=es=poir 11
la=na=tu=re=se=res=pec=te=sans=dé=ses=poir 12
Phonétique : Pensons Par L’espritvivʁə a la kɑ̃paɲə, sε muʁiʁ avɑ̃ lœʁ
dε ʃɑ̃z- a pεʁtə də vɥ dəvɑ̃ la dəməʁə
e dε pεizɑ̃ ki nə sɛ̃teʁəse a pεʁsɔnə
dɑ̃ sə dezεʁ vεʁ lεɡzistɑ̃sə ε monotɔnə
kə fɔ̃ lεz- aɡʁikyltœʁ də lœʁ εɡzistɑ̃sə
lε defɑ̃sœʁ, lε pʁɔfitœʁ syʁ lε tʁaktœʁ
la teʁə e lεz- animo, il nə pɑ̃se ka sa
lε ʁəlasjɔ̃z- ymεnə nə lεz- ɛ̃teʁəse pa
kalɔmni, lε kɔʁbo si kɔnεse
puʁ ʁepɑ̃dʁə dεz- ɔʁœʁ ki blese
ilz- ɔ̃ tuʒuʁ ʁεzɔ̃, lεz- otʁə- tɔʁ
dεz- εnə ki sə puʁsɥive apʁε la mɔʁ
ʒə nə detεstə pa lε vʁε pεizɑ̃
ki nə səʁε pa kɔ̃plεzɑ̃
avεk œ̃ pʁɔɡʁε fu ki detʁɥi la natyʁə
e fε də la vi ynə vʁε sinekyʁə
kə lε pεizɑ̃ swae kɔmə tu lə mɔ̃də
kə lœʁz- idez- e kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ki kɔʁεspɔ̃de
o ljø dεtʁə ʁəplje syʁ ø mεmə, ʁɑ̃fεʁme
sɑ̃z- avwaʁ də tɑ̃z- a pεʁdʁə puʁ sεkspʁime
də tutə fasɔ̃ nu sɔmə lε bukz- emisεʁə
ʃaʁʒe də tu lε moz- e peʃe də la teʁə
kaʁ etʁɑ̃ʒez- oz- idez- aʁjeʁe dy sεktœʁ
deplεzɑ̃z- a sε mesjœʁ lεz- aɡʁikyltœʁ
ki nε pa œ̃n- ɔmə dy kʁy
sə tʁuvə a la kɑ̃paɲə malvəny
ʁəʒəte, mepʁize paʁ lεz- abitɑ̃
ki fəʁɔ̃ tus puʁ lə vwaʁ paʁtɑ̃
tus lε pεizɑ̃ nə sɔ̃ pa dε bʁavə ʒɑ̃
sεʁtɛ̃ ʒue lεz- asasɛ̃ puʁ də laʁʒe
a fɔʁsə dɑ̃ɡʁε, də pεstisidə, də pʁɔdɥi ʃimik
tuʃɑ̃ la natyʁə, ɔməz- e bεtə, lε napə fʁeatik
il paʁε kə ʒə sɥi depəple
o diʁə dε ɡamɛ̃z- esεʁvəle
kaʁ ʒə nə fε pa mɔ̃n- aʒə
εjɑ̃ ynə vi tʁo saʒə
tʁo bo lɑ̃ɡaʒə
e nεmɑ̃ pa lə ʁəmɥ menaʒə
sø ki mə kʁitike e nuz- uspije
sɔ̃ lwɛ̃ sɑ̃ fo daʁive a ma ʃəvilə
sεz- anə bate fəʁε mjø də sə tεʁə
e sə kɔ̃pɔʁte də fasɔ̃ mwɛ̃ vylɡεʁə
lε pεizɑ̃ sə pʁεne puʁ dε ʁwa
o dəsy dεz- otʁəz- e dε lwa
sə kʁwajɑ̃ tu pεʁmi
ətɑ̃ ɑ̃ teʁɛ̃ kɔ̃ki
sə pεi, il i a osi dε tɔʁdys
e lε fɔʁz- εspʁi plyto o dəsy
lε mɑ̃talite si basə
kɔ̃ vu fε dε kʁasə
lε ʒɑ̃z- a la kɑ̃paɲə kʁje o fu
kɑ̃ kεlkœ̃ də la vilə lε səku
ɑ̃n- amənɑ̃ avεk lɥi la sivilizasjɔ̃
u dɑ̃ lεz- abitydə la kɔ̃tʁadiksjɔ̃
lε pεizɑ̃ sɔ̃t- ɛ̃kapablə də ʃɑ̃ʒəmɑ̃
lεz- idez- aʁεte, tʁavajɑ̃ kɔ̃stamɑ̃
ɑ̃n- alɑ̃ vεʁz- ø, ɔ̃ lε pεʁtyʁbə, deʁɑ̃ʒə
œʁøzəmɑ̃ kə lɔmə mɔdεʁnə ʃɑ̃ʒe
nə ʒəte pa vo pεʁləz- o puʁso
il a dεz- ɑ̃dʁwaz- u lε ʒɑ̃ sɔ̃ si so
kə lεz- eʁydi pase puʁ dε fus
oz- iø dε pεizɑ̃ teʁe dɑ̃ lœʁ tʁu
εnə, meʃɑ̃səte, kəʁεllə də vwazinaʒə
sε sa la vi ʁyʁalə, tu pɔʁtə ɔ̃bʁaʒə
lε ʒɑ̃z- ɔ̃ lə ʁəɡaʁ movε, la dɑ̃ dyʁə
avεk sø ki nə sɔ̃ pa dɑ̃ laɡʁikyltyʁə
lεsɔ̃ dɔ̃k la kɑ̃paɲə o kɑ̃paɲaʁd
sε ʒɑ̃ ʁystʁəz- e fʁystə, vu mεte a paʁ
dε kə lɔ̃ vjɛ̃ də la vilə, plysz- evɔlye (s)
lε kalifikatif mepʁizɑ̃ sɔ̃t- atʁibye
isi, il fo avwaʁ ynə tʁɔ̃ʃə, ynə tʁɔɲə
lεʁ fino, ynə tεtə ʁuʒodə u divʁɔɲə
puʁ kə lɔ̃ vu bʁədujə kεlk mo
syʁ lə tɑ̃, lε labuʁ, lεz- animo
ɡi də mopasɑ̃ a bjɛ̃ dekʁi
lə mɔ̃də ʁyʁal e sɔ̃n- eta dεspʁi
lipɔkʁizi, ʁuəʁi, mœʁz- e tʁavεʁ
lε fasɔ̃ də vivʁə, ete kɔmə ivεʁ
lε pεizɑ̃ dwave evɔlɥe u dispaʁεtʁə
ʃɑ̃ʒe leta dεspʁi, la fasɔ̃ dεtʁə
puʁ dəvəniʁ lε ʒεstjɔnεʁə də la natyʁə
ɡaʁdjɛ̃ dε tʁadisjɔ̃z- εjɑ̃ ynə mεjəʁə alyʁə
sε pεizɑ̃ ʁəsɑ̃ble a dε sɑ̃toʁə
o dəsy dø mεməz- avεk lœʁ tʁaktœʁ
fəzɑ̃ kɔʁz- avεk lœʁ ɑ̃ʒɛ̃
nεjɑ̃ pa lεʁ tʁε malɛ̃
a la kɑ̃paɲə ynə epεsə kɥiʁasə
puʁ afʁɔ̃te lε pεizɑ̃ ki nuz- aɡase
ɑ̃ sə mεlɑ̃ dafεʁə ki nə lε ʁəɡaʁde pa
tεllmɑ̃ sɑ̃ ʒεnə, kə lɔ̃ dwa mεtʁə lə ɔla !
vivəmɑ̃ lε vʁεz- aɡʁikyltœʁ ki εme la natyʁə
sɑ̃ ʃεʁʃe a sə fεʁə avwaʁ, lə ʁεspε lə plys pyʁ.
lə veʁitablə ε dɑ̃ lə ɡʁɑ̃t- εspwaʁ
la natyʁə sə ʁεspεktə sɑ̃ dezεspwaʁ.
Syllabes Phonétique : Pensons Par L’espritvi=vʁə=a=la=kɑ̃=paɲə=sε=mu=ʁiʁ=a=vɑ̃=lœʁ 12
dε=ʃɑ̃=za=pεʁtə=də=vɥ=də=vɑ̃=la=də=mə=ʁə 12
e=dε=pε=i=zɑ̃=kinə=sɛ̃=te=ʁə=se=a=pεʁsɔnə 12
dɑ̃sə=de=zεʁ=vεʁ=lεɡ=zis=tɑ̃=sə=ε=mo=no=tɔnə 12
kə=fɔ̃=lε=za=ɡʁi=kyl=tœʁ=də=lœʁ=εɡ=zis=tɑ̃sə 12
lε=de=fɑ̃=sœʁ=lε=pʁɔ=fi=tœʁ=syʁ=lε=tʁak=tœʁ 12
la=teʁə=e=lε=za=ni=mo=il=nə=pɑ̃se=ka=sa 12
lεʁə=la=sjɔ̃=zy=mε=nə=nə=lε=zɛ̃=teʁə=se=pa 12
ka=lɔm=ni=lε=kɔʁ=bo=si=kɔ=nε=se 10
puʁ=ʁe=pɑ̃=dʁə=dε=zɔ=ʁœ=ʁə=ki=ble=se 11
il=zɔ̃=tu=ʒuʁ=ʁε=zɔ̃=lε=zo=tʁə=tɔʁ 10
dε=zε=nə=ki=sə=puʁ=sɥi=ve=a=pʁε=la=mɔʁ 12
ʒə=nə=de=tεs=tə=pa=lε=vʁε=pε=i=zɑ̃ 11
ki=nə=sə=ʁε=pa=kɔ̃=plε=zɑ̃ 8
a=vεk=œ̃=pʁɔ=ɡʁε=fu=ki=det=ʁɥi=la=na=tyʁə 12
e=fε=də=la=vi=y=nə=vʁε=si=ne=ky=ʁə 12
kə=lε=pε=i=zɑ̃=swa=kɔ=mə=tu=lə=mɔ̃=də 12
kə=lœʁ=zi=de=ze=kɔ̃=pɔʁtə=mɑ̃=ki=kɔ=ʁεs=pɔ̃=de 13
o=ljø=dεtʁə=ʁə=plje=syʁ=ø=mε=mə=ʁɑ̃=fεʁ=me 12
sɑ̃=za=vwaʁ=də=tɑ̃=za=pεʁ=dʁə=puʁ=sεk=spʁi=me 12
də=tutə=fa=sɔ̃=nu=sɔ=mə=lε=buk=ze=mi=sεʁə 12
ʃaʁ=ʒe=də=tu=lε=mo=ze=pe=ʃe=də=la=teʁə 12
kaʁ=e=tʁɑ̃=ʒe=zo=zi=de=za=ʁje=ʁe=dy=sεk=tœʁ 13
de=plε=zɑ̃=za=sε=me=sjœʁ=lε=za=ɡʁi=kyl=tœʁ 12
ki=nε=pa=œ̃=nɔ=mə=dy=kʁy 8
sə=tʁu=və=a=la=kɑ̃=pa=ɲə=mal=və=ny 11
ʁə=ʒə=te=me=pʁi=ze=paʁ=lε=za=bi=tɑ̃ 11
ki=fə=ʁɔ̃=tus=puʁ=lə=vwaʁ=paʁ=tɑ̃ 9
tus=lε=pε=i=zɑ̃=nə=sɔ̃=pa=dε=bʁa=və=ʒɑ̃ 12
sεʁ=tɛ̃=ʒu=e=lε=za=sa=sɛ̃=puʁ=də=laʁ=ʒe 12
a=fɔʁsə=dɑ̃=ɡʁε=də=pεs=ti=si=də=də=pʁɔd=ɥi=ʃi=mik 14
tu=ʃɑ̃=la=na=tyʁə=ɔ=mə=ze=bε=tə=lε=na=pə=fʁe=a=tik 16
il=pa=ʁε=kə=ʒə=sɥi=de=pə=ple 9
o=di=ʁə=dε=ɡa=mɛ̃=ze=sεʁ=və=le 10
kaʁ=ʒə=nə=fε=pa=mɔ̃=na=ʒə 8
ε=j=ɑ̃=y=nə=vi=tʁo=sa=ʒə 9
tʁo=bo=lɑ̃=ɡa=ʒə 5
e=nε=mɑ̃=pa=lə=ʁəmɥ=me=na=ʒə 9
sø=ki=mə=kʁi=ti=ke=e=nu=zus=pi=j=e 12
sɔ̃=lwɛ̃=sɑ̃=fo=da=ʁi=ve=a=ma=ʃə=vi=lə 12
sε=za=nə=ba=te=fə=ʁε=mjø=də=sə=tε=ʁə 12
e=sə=kɔ̃=pɔʁ=te=də=fa=sɔ̃=mwɛ̃=vyl=ɡε=ʁə 12
lε=pε=i=zɑ̃=sə=pʁε=ne=puʁ=dε=ʁwa 10
o=də=sy=dε=zo=tʁə=ze=dε=lwa 9
sə=kʁwa=j=ɑ̃=tu=pεʁ=mi 7
ə=tɑ̃=ɑ̃=te=ʁɛ̃=kɔ̃=ki 7
sə=pε=i=il=i=a=o=si=dε=tɔʁ=dys 11
e=lε=fɔʁ=zεs=pʁi=ply=to=o=də=sy 10
lε=mɑ̃=ta=li=te=si=ba=sə 8
kɔ̃=vu=fε=dε=kʁa=sə 6
lε=ʒɑ̃=za=la=kɑ̃=pa=ɲə=kʁj=e=o=fu 11
kɑ̃=kεl=kœ̃=də=la=vi=lə=lε=sə=ku 10
ɑ̃=namə=nɑ̃=a=vεk=lɥi=la=si=vi=li=za=s=jɔ̃ 13
u=dɑ̃=lε=za=bi=ty=də=la=kɔ̃=tʁa=dik=sjɔ̃ 12
lε=pε=i=zɑ̃=sɔ̃=tɛ̃=ka=pablə=də=ʃɑ̃=ʒə=mɑ̃ 12
lε=zi=de=za=ʁε=te=tʁa=va=jɑ̃=kɔ̃s=ta=mɑ̃ 12
ɑ̃=na=lɑ̃=vεʁ=zø=ɔ̃=lε=pεʁ=tyʁ=bə=de=ʁɑ̃ʒə 12
œ=ʁø=zə=mɑ̃=kə=lɔ=mə=mɔ=dεʁ=nə=ʃɑ̃=ʒe 12
nə=ʒə=te=pa=vo=pεʁ=lə=zo=puʁ=so 10
il=a=dε=zɑ̃=dʁwa=zu=lε=ʒɑ̃=sɔ̃=si=so 11
kə=lε=ze=ʁy=di=pa=se=puʁ=dε=fus 10
o=zi=ø=dε=pε=i=zɑ̃=te=ʁe=dɑ̃=lœʁ=tʁu 12
εnə=me=ʃɑ̃=sə=te=kə=ʁεl=lə=də=vwa=zi=naʒə 12
sε=sa=la=vi=ʁy=ʁa=lə=tu=pɔʁ=tə=ɔ̃=bʁaʒə 12
lε=ʒɑ̃=zɔ̃=lə=ʁə=ɡaʁ=mo=vε=la=dɑ̃=dy=ʁə 12
a=vεk=sø=ki=nə=sɔ̃=pa=dɑ̃=la=ɡʁi=kyl=tyʁə 12
lε=sɔ̃=dɔ̃k=la=kɑ̃=pa=ɲə=o=kɑ̃=pa=ɲaʁd 11
sε=ʒɑ̃=ʁys=tʁə=ze=fʁys=tə=vu=mε=te=a=paʁ 12
dεkə=lɔ̃=vjɛ̃=də=la=vi=lə=plys=ze=vɔ=ly=e=s 13
lε=ka=li=fi=ka=tif=me=pʁi=zɑ̃=sɔ̃=ta=tʁi=by=e 14
i=si=il=fo=a=vwaʁ=ynə=tʁɔ̃=ʃə=y=nə=tʁɔɲə 12
lεʁ=fi=no=y=nə=tεtə=ʁu=ʒo=də=u=di=vʁɔɲə 12
puʁ=kə=lɔ̃=vu=bʁə=du=jə=kεl=kə=mo 10
syʁ=lə=tɑ̃=lε=la=buʁ=lε=za=ni=mo 10
ɡi=də=mo=pa=sɑ̃=a=bj=ɛ̃=de=kʁi 10
lə=mɔ̃=də=ʁy=ʁal=e=sɔ̃=ne=ta=dεs=pʁi 11
li=pɔ=kʁi=zi=ʁu=ə=ʁi=mœ=ʁə=ze=tʁa=vεʁ 12
lε=fa=sɔ̃=də=vi=vʁə=e=te=kɔ=mə=i=vεʁ 12
lε=pε=i=zɑ̃=dwa=ve=e=vɔl=ɥe=u=dis=pa=ʁεtʁə 13
ʃɑ̃=ʒe=le=ta=dεs=pʁi=la=fa=sɔ̃=dε=tʁə 11
puʁdə=və=niʁ=lε=ʒεs=tjɔ=nε=ʁə=də=la=na=tyʁə 12
ɡaʁ=djɛ̃=dε=tʁa=di=sjɔ̃=zε=jɑ̃=ynə=mεjə=ʁəa=lyʁə 12
sε=pε=i=zɑ̃=ʁə=sɑ̃=ble=a=dε=sɑ̃=to=ʁə 12
o=də=sy=dø=mε=mə=za=vεk=lœ=ʁə=tʁak=tœʁ 12
fə=zɑ̃=kɔʁ=za=vεk=lœ=ʁə=ɑ̃=ʒɛ̃ 9
nε=j=ɑ̃=pa=lεʁ=tʁε=ma=lɛ̃ 8
a=la=kɑ̃=pa=ɲə=y=nə=e=pε=sə=kɥi=ʁasə 12
puʁ=a=fʁɔ̃=te=lε=pε=i=zɑ̃=ki=nu=za=ɡase 12
ɑ̃sə=mε=lɑ̃=da=fε=ʁə=ki=nə=lε=ʁə=ɡaʁ=de=pa 13
tεl=lmɑ̃=sɑ̃=ʒεnə=kə=lɔ̃=dwa=mε=tʁə=lə=ɔ=la 12
vivə=mɑ̃=lε=vʁε=za=ɡʁi=kyl=tœʁ=ki=ε=me=la=na=tyʁə 14
sɑ̃=ʃεʁ=ʃe=asə=fε=ʁəa=vwaʁ=lə=ʁεs=pε=lə=plys=pyʁ 13
lə=ve=ʁi=ta=blə=ε=dɑ̃=lə=ɡʁɑ̃=tεs=pwaʁ 11
la=na=ty=ʁə=sə=ʁεs=pεk=tə=sɑ̃=de=zεs=pwaʁ 12

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
19/01/2016 17:37Isa

Et bien, quel ressenti contre les paysans...
Mais peut-être ne sont-ils pas tous comme cela ? Il y en a certainement qui sont un peu plus civilisés quand même... tout comme il y a en a d’autres de la "ville" très incivilisés... 🙂

Auteur de Poésie
19/01/2016 17:53Df

mon ressenti non de la paysannerie mais de ce, soi-disant, poème: retourne en ville, cultive-toi et laisse la poésie tranquille, elle ne t’a rien fait, elle, c’est injuste tu n’es pas Maupassant, pour te permettre d’en faire un massacre de pauvres gens et toute ta litanie ne montre qu’une chose : tu te penses supérieur alors que ta logorrhée ne dénonce que ta fatuité à mon sens... un manque certain d’humilité, un souffle acide de rancœur et beaucoup de vanité bien mal acquise, te prendrais-tu pour un esprit brillant ?... rien d’autre....

Poème Haine
Du 19/01/2016 17:12

L'écrit contient 687 mots qui sont répartis dans 1 strophes.