C’est un cauchemar que je vis.
J’avais peur toutes les nuits.
Sans tendresse ni amour.
Je déteste la vie jour après jour.

Je m’assois et je réfléchis.
Je pleure car j’ai choisi.
Le chemin de la sensibilité d’une poète.
Qui va me changer en une muette.

Je n’ai pas eu tout le courage.
De lire mes poèmes qui sont rages.
De ce monde plein des noirs venges.
Personne n’a un cœur d’un ange.

Ils m’ont pris ma voix fameuse.
Ils ont volé mon stylo bleu.
Ils m’ont rendu une fille malheureuse.
Qui a perdu tous ses importants précieux.

Critiquer la société, tu as commis un crime.
Déclarer ton avis, tu as tué leur esprit infime.
Libérer la femme, tu as déformé le pays intime.
Tu n’as rien à faire sauf pratiqué la gym.

Tu n’as pas le droit d’interférer dans leurs projets.
Leurs alliances, leurs contrats chargés.
Tu as le droit d’interpréter le rôle d’un politicien.
Un politicien franc, fort et non pas ancien.

Comme ça, tu seras un membre de cette société
Cette société qui se base sur la triche.
L’hypocrisie, l’injustice et la mécontenté.
Et toi, toujours tu t’en fiche.
Fille rêveuse.