Poème:Ne Me Pleurez Pas

Pas de l’armes, ni de remords ;
De la joie, des rires.
Peut être n’aurai-je plus de corps,
Si ce n’est dans vos souvenirs.
Pourtant là je serai près de vous,
Et si vous pleurez, il pleuvra
On moi des larmes et fou,
Je serai de n’être plus là.

Heureux fut-il près de nous,
De l’aube à la fin,
Des heures jovials et doux,
Toute les nuits, tout les matins,
Avec ses vices et ses vertus,
Il a fini par nous être cher.
Aujourd’hui il n’est plus,
Du moins en os et en chaire,
Pourtant reste cette voix sage,
De frère de père, de fils, d’amie.
Que preuve de son passage,
Soit, en nos œuvres, lumière émis.

Ainsi deviez vous parler,
Non triste mais enchanter,
De monde âme à présent libre,
Des maux sans calibre,
Du mon qui est notre.
Que pour ce séjour, dit la vie !
Mais qui n’est autre,
Qu’un sentier du paradis.