Prose:Vi (L (L) ) E

Vile ville avide et ridée qui, sous l’égide d’Eschyle, régit les esprits torturés qui d’aventure sont arrimés aux vieilles habitudes us-agées et si fertiles, mais ces traditions, que ferrent-elles ? Et que flaires-tu ?
Dans quels abysses infinis sont plongés ces esprits flétris pour se leurrer ainsi, se convaincre d’une emprise existentielle intemporelle, intempestivement réelle et excessivement ancrée, par quelle force des âges, quelle loi infanticide nos aïeux nous régissent-ils ? Nous haïssent-ils ?
L’infamie est réelle, la famine au sud d’elle et le résultat fond dessus, alors qu’au-dedans, tout se perd, tout se crée, rien ne se transforme, les formes multiples d’échec se calent sur leur chaise et calquent l’insondable exégèse qui peu à peu se fane.
Ô profane, toi que seul l’espoir habite, accepteras-tu leur présent qui fera de ton futur un pâle passé, ces règles qui te diront qu’en et quand penser, te définiront même, jusqu’à t’ôter toute humanité ?
Alors vois et vis, bois et prie, sois et poursuis ce rêve qui t’ouvre les yeux sur celui que tu es et fuis.