Poème:Coeurs Déglingués…

Je suis une rose noyée dans cette larme
Un peu trop bu de sa tristesse
Trompée et ivre de sa détresse
Et je fane baissant jour aprés jours les armes…

Les jours ne font qu’accroître mes maux
Et rendre ma vie de plus en plus pénible
Je cherche en vain le lointain flambeau
De l’amour qui n’Atteint jamais ma cible

Je voudrais que le soleil m’apparaisse à nouveau
Que le temps fasse tout les jours trés beau
Mais mes racines se sont plantés dans une terre nue
Point d’amour, point de chaleur que du néant en vue…

Je me dis que la vie doit être belle
Et qu’il faut seulement attendre
Mais elle ne se montre que cruelle
M’arrachant a mes rêves en cendre

J’aurais voulu ne plus pensé à mes défaites,
Mais mes peurs me ratrappent à galop,
Je suis effrayée et je fuis mon mal de peau,
Mais je n’ai ou m’évader tout est dans ma tete…

J’enterrai cet espoir avec mes mains
Et la boue de la haine teintera mes ongles
Afin que je puisse oublier ces efforts en vain
Et enfin me reposer sur mon lit a sangle

Je ferais en sorte que mon cœur s’endorme à jamais
Le protéger contre ses belles choses qui ne sont que fumée
Regarde au fond de mes yeux il n’y aura plus de larmes
J’ai tant mal que je me suis habitué à une morte ame…

Tu ne peux pas dire que je n’ai pas essayé
Car depuis toujours je le cherche ce bonheur
Ce bonheur qui t’a tellement émerveillé
Et qui n’a jamais pensé a chassé mes peurs

Je deviens une ombre de trop sur cette terre
Plus rien ne me va plus rien ne m’aronge
Et tout ce qui existe de sombre, j’y plonge
J’ai mal, comprend, accepte, ici je n’ai rien a faire

Je suis lasse de m’offrir en holocauste
Les blasés de la vie ne me disent plus rien
O douleur ! je veux que tu fasses en sorte
Que le doux décès m’emmène si loin

Je suis une rose noyée dans cette larme,
Je l’ai pleuré et son eau m’a étouffée,
Je ne pourais suporter de continuer sans armes,
J’ai tout laché et de cette larme je m’éloignerai…