Poème:Dernier Recours…

Je ressens plus rien, ni mal ni rancœur,
Juste un néant qui a pour souhait d’envelopper mon cœur,
Pour me rendre encore plus forte… mais pour quelle raison ?
Forte ou faible, je finirais sur ce firmament…

De temps à autre, un peu de peine, mon cœur, frappe,
Et sans le vouloir, des larmes m’échappent,
Et sur ma joue, se creuse encore le chemin,
Cela brûle si fort, et c’est d’un rouge carmin…

Si je me sentais capable de vivre après lui,
Je l’aurais su comme je sais que je n’ai jamais eu autant mal,
Je n’ai jamais été aussi faible devant un mâle,
Jamais je ne m’étais montrer aussi affaiblie…

Tout ce que je m’en veux me pèse lourds,
Je ne me reconnais plus et j’ai peur que demain cela ne s’aggrave,
Je sais que je peux vivre encore, aimer toujours,
Mais la perte de quelqu’un d’autre sera encore plus grave…

Maintenant, je me sens folle,
Capable de tout,
Mais en même temps de rien,
Tout m’apparaît flou…

Je pourrais me livrer à l’enfer une fois morte,
Ou me livrer aux vauriens restant vivante,
Ici ou là-bas, je ne serais qu’une souffrante,
Parmi d’autres…

Ma vie, je ne l’ai pas choisis,
Ma vie, je ne l’aime pas sans lui,
Ma vie n’est belle qu’à ses côtés,
Ma vie s’est terminée quand il n’y mit plus les pieds…

J’aurais aimé ne pas avoir à faire cela encore,
Ne plus y penser, je me le suis promise sans cesse,
Mais puisque plus personne ne tient à ses promesses
Je me livrerais, comme prévu, à cette mort…