Poème:Mon Meilleur Ennemi

Mon meilleur ennemi

Au début, nous étions deux, maintenant, tu es seul
Seulement une « pof » et tu m’a convaincu
Je te croyais mon ami, mais tu m’a trahi.
Si petite, mais si dévastatrice
Pour me soulager tu étais là, Alors que sans savoir tu causais tracas
Plus je te consommais, plus tu m’allumais
Te croyant inoffensive tu m’étouffais.
Je croyais apaiser mes problèmes mais un nouveau naissait
Mes doigts jaunes et mon odeur fétide ne me dérangeaient plus tellement j’étais aveugle
Partout où j’allais tu étais là me donnant envie de toi
Je voulais me rendre intéressant alors que je l’étais sans toi
Je n’avais pas besoin de toi et je t’ai adopté
Si j’aurais su, tu n’aurais pas vécu car tu m’a trompé
Avec l’usure et le temps, mes poumons s’encrassaient telle une cheminée
C’était trop tard, mon destin était tracé sans prendre son véritable parcourt
Tu as remporté, me voilà rendu inoffensif devant toi petit amas de tabac séché, dorloté de papier
Un jour il était trop tard, mon cœur abandonna
Mon corps épuisé de combattre était délivré de sa bataille
À présent, j’aimerais passer le message, mais je ne suis plus de ce monde
Ne serait-ce qu’un instant, aidez-moi afin que personne ne vienne à mes cotés

Mathieu Pedneault