Poème:Mon Paradis

Un clair de lune perdant son doux rayon
Dans le lointain sillon
Je m’enfuis dans un paysage féerique
Je pars de cet endroit me rappelant les hôpitaux psychiatriques

Lorsque qu’enfin je réussis à pleurer
Je compris que tu m’avais quitté
Notre amour a fini par se briser
Au milieu de cette société

Mes jambes continuent de courir
Malgré leur fatigue qui leur fait souffrir
Elles continuent leur chemin
A travers le sinueux tracé de mes sentiments

Tu m’étais devenu indispensable
J’avais une vie qui m’était devenue agréable
Il n’en sera plus…
Tu as disparu…

Mon paysage féerique s’approche à petite vitesse
Mon envie ne cesse
De s’agrandir
A la vue d’un endroit où je ne vais souffrir

J’ai enfin une porte de secours qui s’ouvre dans mon univers
Pour pouvoir me sauver de cette Terre
Je n’arrive t’oublier
Ton regard semble peser chaque instant sur mon âme rapiécée

Ma seule issue est la fuite
Un paradis où aucune relation ne serait détruite
Par des détails fortuites
Non, là-bas rien ne sera détruit…