Poème:Paradis Perdu.

Cette planète bleue était une Mère,
Saine fondatrice de multiples faveurs,
Ses belles créations vives et sincères,
L’air limpide portait les oiseaux voltigeurs.

L’eau coulait sur Terre aux temps des longs glaciers,
Depuis les montagnes ruisselait en torrents,
Formait les rivières, les fleuves nourriciers,
Finissant dans les mers ou les grands océans.

Durant le long trajet, cette source pure,
Encourageait la vie et la diversité,
Chaque goutte de pluie devenait nourriture,
Créant la richesse, la multiplicité.

Les royaumes salés, lieux des origines,
Abritaient un monde de magnificence,
Qui s’étendait jusqu’aux profondeurs marines,
Les abysses obscurs nageaient en silence.

Des terres fertiles couvertes de forêts,
Des immenses jungles si exubérantes,
S’échappaient des plantes aux mille fleurs dorées,
Surchargées d’insectes aux couleurs chatoyantes.

Les déserts secs ou froids, rares mais habités,
Laissaient place aux plaines et larges savanes,
Regorgeant d’animaux forts en agilité,
Faune abondante formant une manne.

Pour toutes ces espèces si libres sans chaîne,
L’équilibre régnait en maître absolu,
Les lois étaient dures mais toujours sans haine…
Lorsque l’Homme vécut, cet Éden disparut.