Prose:Prose Pour La Musicienne
La Prose
Les rideaux s’écartent libérant la grande scène devant le brouhaha du public qui petit à petit s’apaise. La musicienne fait alors son entrée abandonnant les coulisses sombres pour se placer au milieu de l’avant-scène, discrète et presque frêle. Elle s’incline, les mains étendues sur les genoux, accepte par un léger sourire les applaudissements sans en être gênée, puis prend place et occupe l’espace dans le silence qui s’installe après les derniers chuchotements.
Par une volonté qu’elle seule maîtrise, tout à coup elle s’anime par des gestes précis. Les mains ou plutôt ses doigts créent les notes qui s’envolent aériennes ; la magie de cette farandole de dextérité subjugue, hypnotise l’auditoire qui ne peut détacher les yeux de cette illusion pourtant bien réelle. La musicienne devient magicienne à la vue de tous quand son corps balance, ondule au gré de la musique, mais ce sont bien les doigts qui subjuguent, envoûtent et éclairent sa prestation la faisant paraître déconcertante de facilité. Ils deviennent pas de danse, sautillent, effleurent, caressent, voltigent soudain nerveux dans une harmonie d’arabesques artistiques stupéfiantes. De ses doigts magiques naissent les notes, mais de la musique apparaît la gestuelle féerique d’un monde inaccessible aux autres.
Peu à peu s’installe une atmosphère sur une simple note qui s’étire et s’étale dans le vide, puis éclosent les suivantes qui n’attendaient que cette ouverture pour renaître enfin libérées et s’amusent comme des ricochets de feux follets entre les murs de la salle de spectacle. L’air se contracte, se dilate, s’épaissit, se dilue, devient nuance de couleurs pour former des tableaux mouvants d’images animées par les esprits submergés d’émotions.
Comme une apprentie sorcière elle crée ce flot de cascades ininterrompues qui paraît tout submerger, pour soudain former des arcs-en-ciel de splendeurs qui retombent en gouttelettes scintillantes d’émeraudes et de rubis. Se lève une brise d’eau feutrée et légère qui annonce des printemps de douceurs, des mondes fleuris aux senteurs sucrées s’envolant sur les ailes des passereaux et des grands papillons colorés par les pastels des nectars, se métamorphosant peu à peu en myriades d’étoiles filantes d’un cosmos fantasque. Des océans se dressent, s’entrechoquent en puissants Poséidon coiffés de sargasses en bataille qui tempêtent sur leurs têtes, ils se distraient quelque temps avec des navires pirates puis les laissent pantois. Mais les marées entrecroisées se calment vite et redeviennent ces bleus pâturages pour les écailles chamarrées et les méduses lampions ; les poissons volent par-dessus l’écume frissonnante puis quittent l’air marin pour plonger dans les profondeurs des tourbillons déroutants.
Les notes s’évadent comme ces grands oiseaux aux ailes majestueuses, s’élèvent jusqu’aux temples isolés sur les pentes des plus hautes montagnes voilées par les brouillards frileux. Elles jouent un instant avec les échos vertigineux qui enivrent les pensées, jusqu’à adoucir leur course et se poser sur les flocons de lumière glacée pour rester suspendues à ces anges éthérés, puis se planent et glissent délicatement sur les glaciers bleutés. Elles vont, viennent, se jouent des blizzards en formant des rondes effrénées, des danses cristallines aux sons si fragiles qu’ils imposent la douceur à tous les tourments. Elles bondissent par-dessus les séracs et ruissellent dans les vallées, là les hommes s’entre-tuent aux noms de leurs erreurs et le ciel devient le miroir de leurs batailles, comme des walkyries elles chevauchent les nuages endiablés remplis du sang et des froides sueurs de toutes leurs peurs. Elles fuient les marches funèbres et les hymnes hypocrites pour s’échapper loin de ce fracas, emmenées sur la portée du vent sifflotant vers de lointains rivages en paix.
Elles reprennent leur fière majesté dans la nature florissante, parcourant les forêts aux arbres immenses qui protègent les lieux apaisés des brises salées, puis, lentement s’endorment sur une plage de pollen de rochers, bercées par les chants envoûtants de quelque déesse marine. La dernière note expire un long soupir avant de se perdre dans nos profondes rêveries éphémères…
La musicienne se tient à nouveau droite les bras le long du corps, salue modestement le public tout ébloui par les images créées par de simples mélodies, peu à peu émergent les longs applaudissements et les sourires de bonheur. Tout un chacun nimbé par les mirages étranges et mystérieux ressentis pendant tout le concert dans ces voyages merveilleux que personne ne veut ni quitter ni oublier.
Le rideau tombe rompant le lien avec son public sous le charme de sa prestation, elle traverse la scène, puis les coulisses où gens de théâtre et grands techniciens s’écartent respectueusement. Enfin, dans un dernier tour de magie, cette ombre menue disparaît dans sa loge.
Par une volonté qu’elle seule maîtrise, tout à coup elle s’anime par des gestes précis. Les mains ou plutôt ses doigts créent les notes qui s’envolent aériennes ; la magie de cette farandole de dextérité subjugue, hypnotise l’auditoire qui ne peut détacher les yeux de cette illusion pourtant bien réelle. La musicienne devient magicienne à la vue de tous quand son corps balance, ondule au gré de la musique, mais ce sont bien les doigts qui subjuguent, envoûtent et éclairent sa prestation la faisant paraître déconcertante de facilité. Ils deviennent pas de danse, sautillent, effleurent, caressent, voltigent soudain nerveux dans une harmonie d’arabesques artistiques stupéfiantes. De ses doigts magiques naissent les notes, mais de la musique apparaît la gestuelle féerique d’un monde inaccessible aux autres.
Peu à peu s’installe une atmosphère sur une simple note qui s’étire et s’étale dans le vide, puis éclosent les suivantes qui n’attendaient que cette ouverture pour renaître enfin libérées et s’amusent comme des ricochets de feux follets entre les murs de la salle de spectacle. L’air se contracte, se dilate, s’épaissit, se dilue, devient nuance de couleurs pour former des tableaux mouvants d’images animées par les esprits submergés d’émotions.
Comme une apprentie sorcière elle crée ce flot de cascades ininterrompues qui paraît tout submerger, pour soudain former des arcs-en-ciel de splendeurs qui retombent en gouttelettes scintillantes d’émeraudes et de rubis. Se lève une brise d’eau feutrée et légère qui annonce des printemps de douceurs, des mondes fleuris aux senteurs sucrées s’envolant sur les ailes des passereaux et des grands papillons colorés par les pastels des nectars, se métamorphosant peu à peu en myriades d’étoiles filantes d’un cosmos fantasque. Des océans se dressent, s’entrechoquent en puissants Poséidon coiffés de sargasses en bataille qui tempêtent sur leurs têtes, ils se distraient quelque temps avec des navires pirates puis les laissent pantois. Mais les marées entrecroisées se calment vite et redeviennent ces bleus pâturages pour les écailles chamarrées et les méduses lampions ; les poissons volent par-dessus l’écume frissonnante puis quittent l’air marin pour plonger dans les profondeurs des tourbillons déroutants.
Les notes s’évadent comme ces grands oiseaux aux ailes majestueuses, s’élèvent jusqu’aux temples isolés sur les pentes des plus hautes montagnes voilées par les brouillards frileux. Elles jouent un instant avec les échos vertigineux qui enivrent les pensées, jusqu’à adoucir leur course et se poser sur les flocons de lumière glacée pour rester suspendues à ces anges éthérés, puis se planent et glissent délicatement sur les glaciers bleutés. Elles vont, viennent, se jouent des blizzards en formant des rondes effrénées, des danses cristallines aux sons si fragiles qu’ils imposent la douceur à tous les tourments. Elles bondissent par-dessus les séracs et ruissellent dans les vallées, là les hommes s’entre-tuent aux noms de leurs erreurs et le ciel devient le miroir de leurs batailles, comme des walkyries elles chevauchent les nuages endiablés remplis du sang et des froides sueurs de toutes leurs peurs. Elles fuient les marches funèbres et les hymnes hypocrites pour s’échapper loin de ce fracas, emmenées sur la portée du vent sifflotant vers de lointains rivages en paix.
Elles reprennent leur fière majesté dans la nature florissante, parcourant les forêts aux arbres immenses qui protègent les lieux apaisés des brises salées, puis, lentement s’endorment sur une plage de pollen de rochers, bercées par les chants envoûtants de quelque déesse marine. La dernière note expire un long soupir avant de se perdre dans nos profondes rêveries éphémères…
La musicienne se tient à nouveau droite les bras le long du corps, salue modestement le public tout ébloui par les images créées par de simples mélodies, peu à peu émergent les longs applaudissements et les sourires de bonheur. Tout un chacun nimbé par les mirages étranges et mystérieux ressentis pendant tout le concert dans ces voyages merveilleux que personne ne veut ni quitter ni oublier.
Le rideau tombe rompant le lien avec son public sous le charme de sa prestation, elle traverse la scène, puis les coulisses où gens de théâtre et grands techniciens s’écartent respectueusement. Enfin, dans un dernier tour de magie, cette ombre menue disparaît dans sa loge.
Poète Gp
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Syllabes Hyphénique: Prose Pour La Musicienne
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les=notes=sé=vadent=comme=ces=grands=oi=seaux=aux=ai=les=ma=jes=tueu=ses=sé=lè=vent=jus=quaux=tem=ples=i=so=lés=sur=les=pen=tes=des=plus=hau=tes=mon=ta=gnes=voi=lées=par=les=brouil=lards=fri=leux=el=les=jouent=un=ins=tant=a=vec=les=é=chos=ver=ti=gi=neux=qui=en=ivrent=les=pen=sées=jus=quà=a=dou=cir=leur=cour=seet=se=po=ser=sur=les=flo=cons=de=lu=miè=re=gla=cée=pour=res=ter=sus=pen=dues=à=ces=an=ges=é=thé=rés=puis=se=pla=nent=et=glis=sent=dé=li=ca=te=ment=sur=les=gla=ciers=bleu=tés=el=les=vont=vien=nent=se=jouent=des=bliz=zards=en=for=mant=des=ron=des=ef=fré=nées=des=dan=ses=cris=tal=li=nes=aux=sons=si=fra=gi=les=quils=im=po=sent=la=dou=ceur=à=tous=les=tour=ments=el=les=bon=dis=sent=par=des=sus=les=sé=racs=et=ruis=sel=lent=dans=les=val=lées=là=les=hom=mes=sen=tre=tuent=aux=noms=de=leurs=er=reurs=et=le=ciel=de=vient=le=mi=roir=de=leurs=ba=tailles=com=me=des=wal=ky=ries=elles=che=vau=chent=les=nu=a=ges=en=dia=blés=rem=plis=du=sang=et=des=froi=des=sueurs=de=tou=tes=leurs=peurs=el=les=fuient=les=mar=ches=fu=nè=bres=et=les=hym=nes=hy=po=cri=tes=pour=sé=chap=per=loin=de=ce=fra=cas=em=me=nées=sur=la=por=tée=du=vent=sif=flo=tant=vers=de=loin=tains=ri=va=ges=en=paix 284
el=les=re=pren=nent=leur=fi=è=re=ma=jes=té=dans=la=na=tu=re=flo=ris=san=te=par=cou=rant=les=fo=rêts=aux=ar=bres=im=men=ses=qui=pro=tè=gent=les=lieux=a=pai=sés=des=bri=ses=sa=lées=puis=len=te=ment=sen=dor=ment=sur=u=ne=pla=ge=de=pol=len=de=ro=chers=ber=cées=par=les=chants=en=voû=tants=de=quel=que=dées=se=ma=ri=ne=la=der=niè=re=no=te=ex=pi=re=un=long=sou=pir=a=vant=de=se=per=dre=dans=nos=pro=fon=des=rê=ve=ries=é=phé=mè=res 112
la=mu=si=cien=ne=se=tient=à=nou=veau=droi=te=les=bras=le=long=du=corps=sa=lue=mo=des=te=ment=le=pu=blic=tout=é=blou=i=par=les=i=ma=ges=créées=par=de=sim=ples=mé=lo=dies=peu=à=peu=é=mer=gent=les=longs=ap=plau=dis=se=ments=et=les=sou=ri=res=de=bon=heur=tout=un=cha=cun=nim=bé=par=les=mi=ra=ges=é=tran=ges=et=mys=té=rieux=res=sen=tis=pen=dant=tout=le=con=cert=dans=ces=voy=a=ges=mer=veil=leux=que=per=son=ne=ne=veut=ni=quit=ter=ni=ou=blier 112
le=ri=deau=tom=be=rom=pant=le=lien=a=vec=son=pu=blic=sous=le=char=me=de=sa=pres=ta=ti=on=el=le=tra=ver=se=la=s=cè=ne=puis=les=cou=lis=ses=où=gens=de=théâ=tre=et=grands=tech=ni=ciens=sé=car=tent=res=pec=tu=eu=se=ment=en=fin=dans=un=der=ni=er=tour=de=ma=gie=cet=te=om=bre=me=nue=dis=pa=raît=dans=sa=lo=ge 81
Phonétique : Prose Pour La Musicienne
lε ʁido sekaʁte libeʁɑ̃ la ɡʁɑ̃də sεnə dəvɑ̃ lə bʁuaa dy pyblik ki pəti a pəti sapεzə. la myzisjεnə fε alɔʁ sɔ̃n- ɑ̃tʁe abɑ̃dɔnɑ̃ lε kulisə sɔ̃bʁə- puʁ sə plase o miljø də lavɑ̃ sεnə, diskʁεtə e pʁεskə fʁεlə. εllə sɛ̃klinə, lε mɛ̃z- etɑ̃dɥ syʁ lε ʒənu, aksεptə paʁ œ̃ leʒe suʁiʁə lεz- aplodisəmɑ̃ sɑ̃z- ɑ̃n- εtʁə ʒεne, pɥi pʁɑ̃ plasə e ɔkypə lεspasə dɑ̃ lə silɑ̃sə ki sɛ̃stalə apʁε lε dεʁnje ʃyʃɔtəmɑ̃.paʁ ynə vɔlɔ̃te kεllə sələ mεtʁizə, tut- a ku εllə sanimə paʁ dε ʒεstə pʁesi. lε mɛ̃z- u plyto sε dwa kʁee lε nɔtə ki sɑ̃vɔle aeʁjεnə, la maʒi də sεtə faʁɑ̃dɔlə də dεksteʁite sybʒyɡ, ipnɔtizə loditwaʁə ki nə pø detaʃe lεz- iø də sεtə ilyzjɔ̃ puʁtɑ̃ bjɛ̃ ʁeεllə. la myzisjεnə dəvjɛ̃ maʒisjεnə a la vɥ də tus kɑ̃ sɔ̃ kɔʁ balɑ̃sə, ɔ̃dylə o ɡʁe də la myzikə, mε sə sɔ̃ bjɛ̃ lε dwa ki sybʒyɡe, ɑ̃vute e eklεʁe sa pʁεstasjɔ̃ la fəzɑ̃ paʁεtʁə dekɔ̃sεʁtɑ̃tə də fasilite. il dəvjεne pa də dɑ̃sə, sotije, efləʁe, kaʁəse, vɔltiʒe sudɛ̃ nεʁvø dɑ̃z- ynə-aʁmɔni daʁabεskz- aʁtistik stypefjɑ̃tə. də sε dwa maʒik nεse lε nɔtə, mε də la myzikə apaʁε la ʒεstɥεllə feəʁikə dœ̃ mɔ̃də inaksesiblə oz- otʁə.
pø a pø sɛ̃stalə ynə atmɔsfεʁə syʁ ynə sɛ̃plə nɔtə ki setiʁə e setalə dɑ̃ lə vidə, pɥiz- ekloze lε sɥivɑ̃tə ki natɑ̃dε kə sεtə uvεʁtyʁə puʁ ʁənεtʁə ɑ̃fɛ̃ libeʁez- e samyze kɔmə dε ʁikoʃε də fø fɔlεz- ɑ̃tʁə lε myʁ də la salə də spεktaklə. lεʁ sə kɔ̃tʁaktə, sə dilatə, sepεsi, sə dilɥ, dəvjɛ̃ nɥɑ̃sə də kulœʁ puʁ fɔʁme dε tablo muvɑ̃ dimaʒəz- anime paʁ lεz- εspʁi sybmεʁʒe demɔsjɔ̃.
kɔmə ynə apʁɑ̃ti sɔʁsjεʁə εllə kʁe sə flo də kaskadəz- inɛ̃teʁɔ̃pɥ ki paʁε tu sybmεʁʒe, puʁ sudɛ̃ fɔʁme dεz- aʁkz- ɑ̃ sjεl də splɑ̃dœʁ ki ʁətɔ̃be ɑ̃ ɡutəlεtə sɛ̃tijɑ̃tə deməʁodəz- e də ʁybi. sə lεvə ynə bʁizə do føtʁe e leʒεʁə ki anɔ̃sə dε pʁɛ̃tɑ̃ də dusœʁ, dε mɔ̃də fləʁiz- o sɑ̃tœʁ sykʁe sɑ̃vɔlɑ̃ syʁ lεz- εlə dε pasəʁoz- e dε ɡʁɑ̃ papijɔ̃ kɔlɔʁe paʁ lε pastεl dε nεktaʁ, sə metamɔʁfozɑ̃ pø a pø ɑ̃ miʁjadə detwalə filɑ̃tə dœ̃ kɔsmos fɑ̃taskə. dεz- ɔseɑ̃ sə dʁəse, sɑ̃tʁəʃɔke ɑ̃ pɥisɑ̃ pozeidɔ̃ kwafe də saʁɡasəz- ɑ̃ batajə ki tɑ̃pεte syʁ lœʁ tεtə, il sə distʁε kεlkə tɑ̃z- avεk dε naviʁə piʁatə pɥi lε lεse pɑ̃twa. mε lε maʁez- ɑ̃tʁəkʁwaze sə kalme vitə e ʁədəvjεne sε bløs patyʁaʒə puʁ lεz- ekajə ʃamaʁez- e lε medyzə lɑ̃pjɔ̃, lε pwasɔ̃ vɔle paʁ dəsy lekymə fʁisɔnɑ̃tə pɥi kite lεʁ maʁɛ̃ puʁ plɔ̃ʒe dɑ̃ lε pʁɔfɔ̃dœʁ dε tuʁbijɔ̃ deʁutɑ̃.
lε nɔtə sevade kɔmə sε ɡʁɑ̃z- wazoz- oz- εlə maʒεstɥøzə, selεve ʒysko tɑ̃pləz- izɔle syʁ lε pɑ̃tə dε plys-otə mɔ̃taɲə vwale paʁ lε bʁujaʁd fʁilø. εllə ʒue œ̃n- ɛ̃stɑ̃ avεk lεz- eʃo vεʁtiʒinø ki ɑ̃nivʁe lε pɑ̃se, ʒyska adusiʁ lœʁ kuʁsə e sə poze syʁ lε flɔkɔ̃ də lymjεʁə ɡlase puʁ ʁεste syspɑ̃dɥz- a sεz- ɑ̃ʒəz- eteʁe, pɥi sə plane e ɡlise delikatəmɑ̃ syʁ lε ɡlasje bløte. εllə vɔ̃, vjεne, sə ʒue dε blizaʁdz- ɑ̃ fɔʁmɑ̃ dε ʁɔ̃dəz- efʁene, dε dɑ̃sə kʁistalinəz- o sɔ̃ si fʁaʒilə kilz- ɛ̃poze la dusœʁ a tus lε tuʁmɑ̃. εllə bɔ̃dise paʁ dəsy lε seʁakz- e ʁɥisεlle dɑ̃ lε vale, la lεz- ɔmə sɑ̃tʁə tɥe o nɔ̃ də lœʁz- eʁœʁz- e lə sjεl dəvjɛ̃ lə miʁwaʁ də lœʁ batajə, kɔmə dε walkiʁiz- εllə ʃəvoʃe lε nɥaʒəz- ɑ̃djable ʁɑ̃pli dy sɑ̃ e dε fʁwadə sɥœʁ də tutə lœʁ pœʁ. εllə fɥje lε maʁʃə fynεbʁəz- e lεz- imnəz- ipɔkʁitə puʁ seʃape lwɛ̃ də sə fʁaka, aməne syʁ la pɔʁte dy vɑ̃ siflɔtɑ̃ vεʁ də lwɛ̃tɛ̃ ʁivaʒəz- ɑ̃ pε.
εllə ʁəpʁεne lœʁ fjεʁə maʒεste dɑ̃ la natyʁə flɔʁisɑ̃tə, paʁkuʁɑ̃ lε fɔʁεz- oz- aʁbʁəz- imɑ̃sə ki pʁɔtεʒe lε ljøz- apεze dε bʁizə sale, pɥi, lɑ̃təmɑ̃ sɑ̃dɔʁme syʁ ynə plaʒə də pɔlɛ̃ də ʁoʃe, bεʁse paʁ lε ʃɑ̃z- ɑ̃vutɑ̃ də kεlkə deεsə maʁinə. la dεʁnjεʁə nɔtə εkspiʁə œ̃ lɔ̃ supiʁ avɑ̃ də sə pεʁdʁə dɑ̃ no pʁɔfɔ̃də ʁεvəʁiz- efemεʁə…
la myzisjεnə sə tjɛ̃ a nuvo dʁwatə lε bʁa lə lɔ̃ dy kɔʁ, salɥ mɔdεstəmɑ̃ lə pyblik tut- eblui paʁ lεz- imaʒə kʁee paʁ də sɛ̃plə melɔdi, pø a pø emεʁʒe lε lɔ̃ɡz- aplodisəmɑ̃z- e lε suʁiʁə də bɔnœʁ. tut- œ̃ ʃakœ̃ nɛ̃be paʁ lε miʁaʒəz- etʁɑ̃ʒəz- e misteʁjø ʁəsɑ̃ti pɑ̃dɑ̃ tu lə kɔ̃sεʁ dɑ̃ sε vwajaʒə mεʁvεjø kə pεʁsɔnə nə vø ni kite ni ublje.
lə ʁido tɔ̃bə ʁɔ̃pɑ̃ lə ljɛ̃ avεk sɔ̃ pyblik su lə ʃaʁmə də sa pʁεstasjɔ̃, εllə tʁavεʁsə la sεnə, pɥi lε kulisəz- u ʒɑ̃ də teatʁə e ɡʁɑ̃ tεknisjɛ̃ sekaʁte ʁεspεktɥøzəmɑ̃. ɑ̃fɛ̃, dɑ̃z- œ̃ dεʁnje tuʁ də maʒi, sεtə ɔ̃bʁə mənɥ dispaʁε dɑ̃ sa lɔʒə.
Syllabes Phonétique : Prose Pour La Musicienne
lε=ʁi=dose=kaʁ=te=li=be=ʁɑ̃=laɡʁɑ̃də=sε=nə=də=vɑ̃=lə=bʁu=a=a=dy=py=blik=ki=pə=ti=a=pə=ti=sa=pε=zə=la=my=zi=sjε=nə=fε=a=lɔʁ=sɔ̃=nɑ̃=tʁe=a=bɑ̃=dɔ=nɑ̃=lε=ku=li=sə=sɔ̃=bʁə=puʁ=sə=pla=se=o=mi=ljø=də=la=vɑ̃=sε=nə=dis=kʁε=təe=pʁεs=kə=fʁε=lə=εl=lə=sɛ̃=kli=nə=lε=mɛ̃=ze=tɑ̃dɥ=syʁ=lε=ʒə=nu=ak=sεp=tə=paʁ=œ̃=le=ʒe=su=ʁi=ʁə=lε=za=plo=di=sə=mɑ̃=sɑ̃=zɑ̃=nε=tʁə=ʒε=ne=pɥi=pʁɑ̃=pla=səe=ɔ=ky=pə=lεs=pa=sə=dɑ̃=lə=si=lɑ̃=sə=ki=sɛ̃s=ta=ləa=pʁε=lε=dεʁ=nje=ʃy=ʃɔ=tə=mɑ̃ 131paʁynə=vɔ=lɔ̃=te=kεllə=sə=lə=mε=tʁizə=tu=ta=ku=εllə=sa=ni=mə=paʁ=dε=ʒεs=tə=pʁe=si=lε=mɛ̃=zu=ply=to=sε=dwa=kʁe=e=lε=nɔ=tə=ki=sɑ̃=vɔ=le=a=e=ʁjε=nə=la=ma=ʒi=də=sε=tə=fa=ʁɑ̃=dɔ=lə=də=dεk=ste=ʁi=te=syb=ʒyɡ=ip=nɔ=ti=zə=lo=di=twa=ʁə=ki=nə=pø=de=ta=ʃe=lε=ziø=də=sε=tə=i=ly=zjɔ̃=puʁ=tɑ̃=bjɛ̃=ʁe=εllə=la=my=zi=sjε=nə=də=vjɛ̃=ma=ʒi=sjε=nəa=la=vɥ=də=tus=kɑ̃=sɔ̃=kɔʁ=ba=lɑ̃=sə=ɔ̃=dy=ləo=ɡʁe=də=la=my=zi=kə=mε=sə=sɔ̃=bjɛ̃=lε=dwa=ki=syb=ʒy=ɡe=ɑ̃=vu=te=e=e=klε=ʁe=sa=pʁεs=ta=sjɔ̃=la=fə=zɑ̃=pa=ʁε=tʁə=de=kɔ̃=sεʁ=tɑ̃=tə=də=fa=si=li=te=il=də=vjε=ne=pa=də=dɑ̃=sə=so=ti=je=e=flə=ʁe=ka=ʁə=se=vɔl=ti=ʒe=su=dɛ̃=nεʁ=vø=dɑ̃=zy=nə-aʁ=mɔ=ni=da=ʁa=bεs=kzaʁ=tis=tik=sty=pe=fjɑ̃=tə=də=sε=dwa=ma=ʒik=nε=se=lε=nɔ=tə=mε=də=la=my=zi=kəa=pa=ʁε=la=ʒεs=tɥεl=lə=fe=ə=ʁi=kə=dœ̃=mɔ̃=də=i=nak=se=si=blə=ozotʁə 228
pø=a=pø=sɛ̃s=taləynəat=mɔs=fεʁə=syʁ=y=nə=sɛ̃=plə=nɔ=tə=ki=se=ti=ʁəe=se=ta=lə=dɑ̃=lə=vi=də=pɥi=ze=klo=ze=lε=sɥi=vɑ̃=tə=ki=na=tɑ̃=dε=kə=sε=tə=u=vεʁ=ty=ʁə=puʁ=ʁə=nε=tʁə=ɑ̃=fɛ̃=li=be=ʁe=ze=sa=my=ze=kɔ=mə=dε=ʁi=ko=ʃε=də=fø=fɔ=lε=zɑ̃=tʁə=lε=myʁ=də=la=sa=lə=də=spεk=ta=klə=lεʁ=sə=kɔ̃=tʁak=tə=sə=di=la=tə=se=pε=si=sə=dilɥ=də=vjɛ̃=nɥɑ̃=sə=də=ku=lœʁ=puʁ=fɔʁ=me=dε=ta=blo=mu=vɑ̃=di=ma=ʒə=za=ni=me=paʁ=lε=zεs=pʁi=syb=mεʁ=ʒe=de=mɔ=sjɔ̃ 124
kɔməynəa=pʁɑ̃=ti=sɔʁ=sjεʁəεllə=kʁe=sə=flo=də=kas=ka=də=zi=nɛ̃=te=ʁɔ̃pɥ=ki=pa=ʁε=tu=syb=mεʁ=ʒe=puʁ=su=dɛ̃=fɔʁ=me=dε=zaʁ=kzɑ̃=sjεl=də=splɑ̃=dœʁ=ki=ʁə=tɔ̃=be=ɑ̃=ɡu=tə=lε=tə=sɛ̃=ti=jɑ̃=tə=de=mə=ʁo=də=ze=də=ʁy=bi=sə=lε=və=y=nə=bʁi=zə=do=fø=tʁe=e=le=ʒε=ʁə=ki=a=nɔ̃=sə=dε=pʁɛ̃=tɑ̃=də=du=sœʁ=dε=mɔ̃=də=flə=ʁi=zo=sɑ̃=tœʁ=sy=kʁe=sɑ̃=vɔ=lɑ̃=syʁ=lε=zε=lə=dε=pa=sə=ʁo=ze=dε=ɡʁɑ̃=pa=pi=jɔ̃=kɔ=lɔ=ʁe=paʁ=lε=pas=tεl=dε=nεk=taʁ=sə=me=ta=mɔʁ=fo=zɑ̃=pø=a=pø=ɑ̃=mi=ʁja=də=de=twa=lə=fi=lɑ̃=tə=dœ̃=kɔs=mos=fɑ̃=tas=kə=dε=zɔ=se=ɑ̃=sə=dʁə=se=sɑ̃=tʁə=ʃɔ=ke=ɑ̃=pɥi=sɑ̃=po=ze=i=dɔ̃=kwa=fe=də=saʁ=ɡa=sə=zɑ̃=ba=tajə=ki=tɑ̃=pε=te=syʁ=lœʁ=tε=tə=il=sə=dis=tʁε=kεl=kə=tɑ̃=za=vεk=dε=na=vi=ʁə=pi=ʁa=tə=pɥi=lε=lε=se=pɑ̃=twa=mε=lε=ma=ʁe=zɑ̃=tʁə=kʁwa=ze=sə=kal=me=vi=tə=e=ʁə=də=vjε=ne=sε=bløs=pa=ty=ʁa=ʒə=puʁ=lε=ze=kajə=ʃa=ma=ʁe=ze=lε=me=dy=zə=lɑ̃=pjɔ̃=lε=pwa=sɔ̃=vɔ=le=paʁ=də=sy=le=ky=mə=fʁi=sɔ=nɑ̃=tə=pɥi=ki=te=lεʁ=ma=ʁɛ̃=puʁ=plɔ̃=ʒe=dɑ̃=lε=pʁɔ=fɔ̃=dœʁ=dε=tuʁ=bi=jɔ̃=de=ʁu=tɑ̃ 273
lεnɔtə=se=va=de=kɔmə=sε=ɡʁɑ̃=zwa=zo=zo=zε=lə=ma=ʒεs=tɥø=zə=se=lε=ve=ʒys=ko=tɑ̃=plə=zi=zɔ=le=syʁ=lε=pɑ̃=tə=dε=plys-o=tə=mɔ̃=ta=ɲə=vwa=le=paʁ=lε=bʁu=jaʁd=fʁi=lø=εl=lə=ʒu=e=œ̃=nɛ̃s=tɑ̃=a=vεk=lε=ze=ʃo=vεʁ=ti=ʒi=nø=ki=ɑ̃=ni=vʁe=lε=pɑ̃=se=ʒys=ka=a=du=siʁ=lœʁ=kuʁ=səe=sə=po=ze=syʁ=lε=flɔ=kɔ̃=də=ly=mjε=ʁə=ɡla=se=puʁ=ʁεs=te=sys=pɑ̃d=ɥza=sε=zɑ̃=ʒə=ze=te=ʁe=pɥi=sə=pla=ne=e=ɡli=se=de=li=ka=tə=mɑ̃=syʁ=lε=ɡla=sje=blø=te=εl=lə=vɔ̃=vjε=ne=sə=ʒu=e=dε=bli=zaʁ=dzɑ̃=fɔʁ=mɑ̃=dε=ʁɔ̃=də=ze=fʁe=ne=dε=dɑ̃=sə=kʁis=ta=li=nə=zo=sɔ̃=si=fʁa=ʒi=lə=kil=zɛ̃=po=ze=la=du=sœʁ=a=tus=lε=tuʁ=mɑ̃=εl=lə=bɔ̃=di=se=paʁ=də=sy=lε=se=ʁak=ze=ʁɥi=sεl=le=dɑ̃=lε=va=le=la=lε=zɔ=mə=sɑ̃=tʁə=tɥe=o=nɔ̃=də=lœʁ=ze=ʁœʁ=ze=lə=sjεl=də=vjɛ̃=lə=mi=ʁwaʁ=də=lœʁ=ba=tajə=kɔ=mə=dε=wal=ki=ʁi=zεllə=ʃə=vo=ʃe=lε=nɥ=a=ʒə=zɑ̃=dja=ble=ʁɑ̃=pli=dy=sɑ̃=e=dε=fʁwa=də=sɥœʁ=də=tu=tə=lœʁ=pœʁ=εl=lə=fɥje=lε=maʁ=ʃə=fy=nε=bʁə=ze=lε=zim=nə=zi=pɔ=kʁi=tə=puʁ=se=ʃa=pe=lwɛ̃=də=sə=fʁa=ka=a=mə=ne=syʁ=la=pɔʁ=te=dy=vɑ̃=si=flɔ=tɑ̃=vεʁ=də=lwɛ̃=tɛ̃=ʁi=va=ʒə=zɑ̃=pε 286
εl=lə=ʁə=pʁε=ne=lœʁ=fjε=ʁə=ma=ʒεs=te=dɑ̃=la=na=ty=ʁə=flɔ=ʁi=sɑ̃=tə=paʁ=ku=ʁɑ̃=lε=fɔ=ʁε=zo=zaʁ=bʁə=zi=mɑ̃=sə=ki=pʁɔ=tε=ʒe=lε=ljø=za=pε=ze=dε=bʁi=zə=sa=le=pɥi=lɑ̃=tə=mɑ̃=sɑ̃=dɔʁ=me=syʁ=y=nə=pla=ʒə=də=pɔ=lɛ̃=də=ʁo=ʃe=bεʁ=se=paʁ=lε=ʃɑ̃=zɑ̃=vu=tɑ̃=də=kεl=kə=de=ε=sə=ma=ʁi=nə=la=dεʁ=njε=ʁə=nɔ=tə=εk=spi=ʁə=œ̃=lɔ̃=su=piʁ=a=vɑ̃=də=sə=pεʁ=dʁə=dɑ̃=no=pʁɔ=fɔ̃=də=ʁε=və=ʁi=ze=fe=mε=ʁə 112
la=my=zi=sjε=nə=sə=tjɛ̃=a=nu=vo=dʁwa=tə=lε=bʁa=lə=lɔ̃=dy=kɔʁ=salɥ=mɔ=dεs=tə=mɑ̃=lə=py=blik=tu=te=blu=i=paʁ=lε=zi=ma=ʒə=kʁe=e=paʁ=də=sɛ̃=plə=me=lɔ=di=pø=a=pø=e=mεʁ=ʒe=lε=lɔ̃ɡ=za=plo=di=sə=mɑ̃=ze=lε=su=ʁi=ʁə=də=bɔ=nœʁ=tu=tœ̃=ʃa=kœ̃=nɛ̃=be=paʁ=lε=mi=ʁa=ʒə=ze=tʁɑ̃=ʒə=ze=mis=te=ʁjø=ʁə=sɑ̃=ti=pɑ̃=dɑ̃=tu=lə=kɔ̃=sεʁ=dɑ̃=sε=vwa=ja=ʒə=mεʁ=vε=jø=kə=pεʁ=sɔ=nə=nə=vø=ni=ki=te=ni=u=blje 112
lə=ʁi=do=tɔ̃=bə=ʁɔ̃=pɑ̃=lə=lj=ɛ̃=a=vεk=sɔ̃=py=blik=su=lə=ʃaʁ=mə=də=sa=pʁεs=ta=sj=ɔ̃=εl=lə=tʁa=vεʁ=sə=la=sε=nə=pɥi=lε=ku=li=sə=zu=ʒɑ̃=də=te=a=tʁə=e=ɡʁɑ̃=tεk=ni=sj=ɛ̃=se=kaʁ=te=ʁεs=pεk=tɥ=ø=zə=mɑ̃=ɑ̃=fɛ̃=dɑ̃=zœ̃=dεʁ=nj=e=tuʁ=də=ma=ʒi=sε=tə=ɔ̃=bʁə=mənɥ=dis=pa=ʁε=dɑ̃=sa=lɔ=ʒə 82
Historique des Modifications
16/12/2024 11:42
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
16/12/2024 20:17Anya
On est subjugué par la dextérité de cette musicienne ce foisonnement de notes et d’imageq nées de l’imagination du poère. Un exploit! Bravo..
Prose Musique
Du 16/12/2024 10:08
L'écrit contient 797 mots qui sont répartis dans 1 strophes.