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Poème:Les Photophores

Le Poème

LES PHOTOPHORES
Je déambule triste dans la rue
Déjà la nuit à jeté sa parure
Allumant des lumières obscures
Des cerbères décelant l’intrus
Aboient à l’approche du malotru
Qui se traîne comme un détenu
Je hais ces chiens hurleurs
Perçant la nuit avec aigreur
Dont l’approche me fait peur
Je resserre mon vieux pardessus
Maintenant le crachin tombe dru
Et se mire sur les pavés ventrus
J’enfonce ma minable casquette
Qui éponge l’eau comme carpette
J’arrive devant chez ma drôlette
Elle m’a quitté pour un cabotin
S’enflammant comme un fagotin
Amusée par d’ignobles baratins
Plaquant nos enfants à leur sort
Front à la télévision luminophore
Je vois ma reine et son consort
Sachant que j’étais dans le décor
Le cador la bascule puis l’honore
Leur étreinte me donne haut le corps
J’étais autrefois son cher milord
Que valez-vous promesses et accords ?
Ces trahisons me glacent le corps
Les photophores de ma vie se sont éteints
Leurs flammes n’ont pu tenir le vent d’airain
Qui tempête et parfois nous fait orphelin
« J’étais autrefois son cher milord
Adieu mes beaux photophores »
Gramophone 17 septembre 2010
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PostScriptum

J’ai écris ce poème en me demandant si les promesses devant Maires et accords divers ont encore de nos jours quelque valeur.
C’est non bien entendu, ne vous fiez pas du tout à ces serments et toutes autres bêtises que vous entendrez à ce sujet.
Méfiez-vous un peu de ces promesses de fidélité que l’on dit éternelles et prenez vos dispositions.

Poeme de Gramophone889

Poète Gramophone889

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Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Les Photophoresles=pho=to=pho=res 5
je=dé=am=bu=le=tris=te=dans=la=rue 10
dé=jà=la=nuit=à=je=té=sa=pa=rure 10
al=lu=mant=des=lu=miè=res=obs=cu=res 10
des=cer=bè=res=dé=ce=lant=lin=trus 9
aboient=à=lap=pro=che=du=ma=lo=tru 9
qui=se=traî=ne=com=me=un=dé=te=nu 10
je=hais=ces=chiens=hur=leurs 6
per=çant=la=nuit=a=vec=ai=greur 8
dont=lap=pro=che=me=fait=peur 7
je=res=ser=re=mon=vieux=par=des=sus 9
main=te=nant=le=cra=chin=tom=be=dru 9
et=se=mi=re=sur=les=pa=vés=ven=trus 10
jen=fon=ce=ma=mi=na=ble=cas=quet=te 10
qui=é=pon=ge=leau=com=me=car=pet=te 10
jar=ri=ve=de=vant=chez=ma=drô=let=te 10
el=le=ma=quit=té=pour=un=ca=bo=tin 10
sen=flam=mant=com=me=un=fa=go=tin 9
amu=sée=par=di=gno=bles=ba=ra=tins 9
pla=quant=nos=en=fants=à=leur=sort 8
front=à=la=té=lé=vi=sion=lu=mi=no=phore 11
je=vois=ma=rei=ne=et=son=con=sort 9
sa=chant=que=jé=tais=dans=le=dé=cor 9
le=ca=dor=la=bas=cule=puis=l=ho=nore 10
leur=é=trein=te=me=don=ne=haut=le=corps 10
jé=tais=au=tre=fois=son=cher=mi=lord 9
que=va=lez=vous=pro=mes=ses=et=ac=cords 10
ces=tra=hi=sons=me=gla=cent=le=corps 9
les=pho=to=phores=de=ma=vie=se=sont=é=teints 11
leurs=flammes=nont=pu=te=nir=le=vent=dai=rain 10
qui=tem=pêteet=par=fois=nous=fait=or=phe=lin 10
jé=tais=au=tre=fois=son=cher=mi=lord 10
adieu=mes=beaux=pho=to=pho=res 7
gra=mo=phone=dix=sept=sep=tem=bre=deux=mille=dix 11
Phonétique : Les Photophoreslε fɔtɔfɔʁə
ʒə deɑ̃bylə tʁistə dɑ̃ la ʁy
deʒa la nɥi a ʒəte sa paʁyʁə
alymɑ̃ dε lymjεʁəz- ɔpskyʁə
dε sεʁbεʁə desəlɑ̃ lɛ̃tʁy
abwae a lapʁoʃə dy malɔtʁy
ki sə tʁεnə kɔmə œ̃ detəny
ʒə-ε sε ʃjɛ̃z- yʁlœʁ
pεʁsɑ̃ la nɥi avεk εɡʁœʁ
dɔ̃ lapʁoʃə mə fε pœʁ
ʒə ʁeseʁə mɔ̃ vjø paʁdəsy
mɛ̃tənɑ̃ lə kʁaʃɛ̃ tɔ̃bə dʁy
e sə miʁə syʁ lε pave vɑ̃tʁys
ʒɑ̃fɔ̃sə ma minablə kaskεtə
ki epɔ̃ʒə lo kɔmə kaʁpεtə
ʒaʁivə dəvɑ̃ ʃe ma dʁolεtə
εllə ma kite puʁ œ̃ kabɔtɛ̃
sɑ̃flamɑ̃ kɔmə œ̃ faɡɔtɛ̃
amyze paʁ diɲɔblə baʁatɛ̃
plakɑ̃ noz- ɑ̃fɑ̃z- a lœʁ sɔʁ
fʁɔ̃ a la televizjɔ̃ lyminɔfɔʁə
ʒə vwa ma ʁεnə e sɔ̃ kɔ̃sɔʁ
saʃɑ̃ kə ʒetε dɑ̃ lə dekɔʁ
lə kadɔʁ la baskylə pɥi lonoʁə
lœʁ etʁɛ̃tə mə dɔnə-o lə kɔʁ
ʒetεz- otʁəfwa sɔ̃ ʃεʁ milɔʁ
kə vale vu pʁɔmesəz- e akɔʁd ?
sε tʁaizɔ̃ mə ɡlase lə kɔʁ
lε fɔtɔfɔʁə də ma vi sə sɔ̃t- etɛ̃
lœʁ flamə nɔ̃ py təniʁ lə vɑ̃ dεʁɛ̃
ki tɑ̃pεtə e paʁfwa nu fε ɔʁfəlɛ̃
« ʒetεz- otʁəfwa sɔ̃ ʃεʁ milɔʁ
adjø mε bo fɔtɔfɔʁəs »
ɡʁamɔfɔnə di- sεt sεptɑ̃bʁə dø milə dis
Syllabes Phonétique : Les Photophoreslε=fɔ=tɔ=fɔ=ʁə 5
ʒə=de=ɑ̃=by=lə=tʁis=tə=dɑ̃=la=ʁy 10
de=ʒa=la=nɥi=a=ʒə=te=sa=pa=ʁyʁə 10
a=ly=mɑ̃=dε=ly=mjε=ʁə=zɔp=sky=ʁə 10
dε=sεʁ=bε=ʁə=de=sə=lɑ̃=lɛ̃=tʁy 9
a=bwa=a=la=pʁo=ʃə=dy=ma=lɔ=tʁy 10
ki=sə=tʁε=nə=kɔ=mə=œ̃=de=tə=ny 10
ʒə-ε=sε=ʃj=ɛ̃=zyʁ=lœ=ʁə 8
pεʁ=sɑ̃=la=nɥi=a=vεk=ε=ɡʁœ=ʁə 9
dɔ̃=la=pʁo=ʃə=mə=fε=pœ=ʁə 8
ʒə=ʁe=se=ʁə=mɔ̃=vj=ø=paʁ=də=sy 10
mɛ̃=tə=nɑ̃=lə=kʁa=ʃɛ̃=tɔ̃=bə=dʁy 9
e=sə=mi=ʁə=syʁ=lε=pa=ve=vɑ̃=tʁys 10
ʒɑ̃=fɔ̃=sə=ma=mi=na=blə=kas=kε=tə 10
ki=e=pɔ̃=ʒə=lo=kɔ=mə=kaʁ=pε=tə 10
ʒa=ʁi=və=də=vɑ̃=ʃe=ma=dʁo=lε=tə 10
εl=lə=ma=ki=te=puʁ=œ̃=ka=bɔ=tɛ̃ 10
sɑ̃=fla=mɑ̃=kɔ=mə=œ̃=fa=ɡɔ=tɛ̃ 9
a=my=ze=paʁ=di=ɲɔ=blə=ba=ʁa=tɛ̃ 10
pla=kɑ̃=no=zɑ̃=fɑ̃=za=lœ=ʁə=sɔʁ 9
fʁɔ̃=a=la=te=le=vi=zjɔ̃=ly=mi=nɔ=fɔʁə 11
ʒə=vwa=ma=ʁε=nə=e=sɔ̃=kɔ̃=sɔʁ 9
sa=ʃɑ̃=kə=ʒe=tε=dɑ̃=lə=de=kɔʁ 9
lə=ka=dɔʁ=la=bas=ky=lə=pɥi=lo=noʁə 10
lœʁ=e=tʁɛ̃=tə=mə=dɔ=nə-o=lə=kɔʁ 10
ʒe=tε=zo=tʁə=fwa=sɔ̃=ʃεʁ=mi=lɔʁ 9
kə=va=le=vu=pʁɔ=me=sə=ze=a=kɔʁd 10
sε=tʁa=i=zɔ̃=mə=ɡla=se=lə=kɔʁ 9
lε=fɔ=tɔ=fɔʁə=də=ma=vi=sə=sɔ̃=te=tɛ̃ 11
lœʁ=fla=mə=nɔ̃=pytə=niʁ=lə=vɑ̃=dε=ʁɛ̃ 10
ki=tɑ̃=pεtəe=paʁ=fwa=nu=fε=ɔʁ=fə=lɛ̃ 10
ʒe=tε=zo=tʁə=fwa=sɔ̃=ʃεʁ=mi=lɔʁ 10
a=dj=ø=mε=bo=fɔ=tɔ=fɔ=ʁəs 9
ɡʁa=mɔ=fɔnə=di=sεt=sεp=tɑ̃=bʁə=dø=mi=lə=dis 12

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
17/09/2010 10:38Marcel42

Drôle de milord à casquette qui déambule dans les rues tristes. Mais une promesse doit être tenue qu’elle soit devant le maire ou le curé ou simplement murmurée à l’oreille. Toutes ne résisteront pas au temps. Mais si l’on ne se promet rien, on ne construit jamais rien et l’on reste toujours dans la solitude et l’instabilité. Ton personnage est bien triste sous la pluie dans son vieux pardessus.
Amitiés,
Marcel.

Auteur de Poésie
17/09/2010 14:07Gramophone889

Eh oui Marcel, c’est comme le" Milord" chanté par Edith Piaf, lui en plus il pleurait. On est le Milord de sa princesse souvent que le temps que fleurissent les roses, parfois un peu plus longtemps. Il y en a temps d’autres qui attendent leur tour...sur internet.
Mon personnage est triste comme on peut l’être lorsque sa belle s’est fait la malle avec un cabotin, vous plaquant avec les enfants et les projets.
( Non, ce ne fut jamais mon cas)
Gram

Auteur de Poésie
17/09/2010 22:57Gramophone889

L’inverse peut également être de mise, l’homme fait lui aussi régulièrement sa valise. Parfois même avant que son "enfant" apparaisse. Belles moeurs, où allons nous.
Gramophone

Auteur de Poésie
17/09/2010 23:34Nicckki

heureusement que ce n’est pas ton cas hihi
nicckki

Auteur de Poésie
19/09/2010 20:35Mikie95

MAGNIFIQUE POEME J AIME BEAUCOUP BRAVO A TOI GRAM

Auteur de Poésie
28/09/2010 20:25Coeurdeverre

Et bien mon Gram...! Tu te lâches....?
Si l’amour devait être éternel, je pense que nous serions tous au courant...!
Lorsque l’un des deux prend la décision de partir, pourquoi se mettre un vieux pardessus et aller observer le nouveau bonheur de l’autre? pourquoi se torturer davantage...? Il faut savoir " laisser partir" parfois, même si la douleur est insupportable! c’est la plus belle preuve d’amour que l’on puisse donner...Laisser l’autre être heureux, même si ce n’est plus avec nous...!
Bisous mon Gram...

Auteur de Poésie
30/09/2010 01:29Gramophone889

Quelque part au fond de nous l’Amour est effectivement éternel, car on n’oublie jamais ceux que l’on a aimé.
Ce que je dénonce ,ma toute belle, dans ce poème c’est la dangereuse fragilité de la promesse humaine et l’inconscience des hommes et des femmes a créer douleur, souffrance et même abandon de sa propre chair .
C ’est révoltant avec ou sans pardessus, avec ou sans pluie...
OUi, j’ai bien dit révoltant; est-ce digne de l’être humain ?

Bisous bisous

Gramophone

Auteur de Poésie
02/12/2010 00:32Gramophone889

Oui Xander TDM, je suis assez bien d’accord avec cette formule, l’Amour est parfois comme de l’eau que l’on tente de garder entre les mains
C’est bien difficile, souvent il nous échappe, il suffit d’un nouvement maladroit.
Pour celui qui était sincère, il restera toujours un souvenir enfoui quelque part

Merci de ton passage

Gramophone

Auteur de Poésie
21/12/2010 09:37Dimdamdom59

Tu vois Gram, il y a trois ans j’ai failli vivre ce moment et suis certaine, me connaissant, que j’aurais enfilé mon vieux pardessus pour zieuter le bonheur de mon Milord, mais avant d’en arriver là, j’ai mis tout en oeuvre pour ne pas me retrouver sur ce trottoir ruisselant. Tu me diras que j’ai tout simplement eu du bol, par rapport à d’autres. Aujourd’hui nous rentrons dans notre trentième année de mariage et je ne regrette rien.
Par contre, ton poème peut se transposer aussi en amitié c’est ce que je vis actuellement toujours à cause de cette grosse mouche Marcelle qui n’a de cesse de faire le vide autour de moi, et malgré moi, j’ai enfilé mon vieux pardessus.
Quant aux rencontres internet, je suis parfaitement d’accord avec toi, jamais je n’avais vu autant de partouzes que depuis que je m’y suis mise.
Encore un bien beau et réaliste poème.
Amitiés.
Domi.

Auteur de Poésie
21/12/2010 11:28Gramophone889

Bonjour Domi
Félicitations pout tes 30 années de mariage, cela devient rare de nos jours...Bon moi, je fais partie des "anciens" j’entre dans ma 46ème année. Tu vois l’âge que j’ai : plus un petit jeunot.
Internet c’est le pire et le meilleur: regarde je puis correspondre avec toi belle inconnue et mon fils y semble avoir découvert, "enfin", une perle rare pour refaire sa vie. Par contre le sexe de bas étage domine partout, mais y en a qui ne recherchent que cela....
Merci pour ton appréciation de Photophores qui est une "invention" mais se basant sur ma "longue"...expérience de la vie.
Tiens dis-moi ou je puis retrouver la grosse mouche...
Hem, ma femme s’appelle Marcelle ( mais c’est pas elle ).
Bonne journée.
Amitiés

Gramophone