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Prose:L’ermite Perdu Et Le Démon Infernal

A Propos de cette Prose

Quatrième prose du recueil « Séjour en Enfer »

La Prose

I

La rencontre

Écoutons l’histoire d’une âme perdue et d’une âme folle et infernale.
Un jour, un démon et un ermite se rencontrèrent. Le démon ayant repéré l’ermite tout seul, s’approcha de lui et commença à discuter. L’ermite qui n’avait pas aperçu les petites cornes rétractables de son nouvel ami, commença la discussion tout gai de cette rencontre inespérée.
Quelques semaines passèrent et des rumeurs commençaient déjà à apparaitre sur le nouveau duo. Mais le démon malin et fourbe à la fois, s’amusait à parler de l’ermite à ses autres camarades. L’ermite quant à lui, solitaire et écarté de tous les autres attendait à chaque fois patiemment son acolyte, ou comme il aimait le dire son seul et meilleur ami sans se douter de rien.

II

Confession

L’ermite après une année passée avec son unique complice avait appris à connaitre le démon, qui sous son armure, sa carapace où il faisait le pitre et où il était cruel et sanglant se cachait un être mystérieux qui enfouissait au plus profond de lui ses faiblesses et ses blessures.
Mais écoutons l’ermite se confessait :
« Ô seigneur, pourquoi je ne suis pas comme lui ? Pourquoi dois-je être solitaire et rejeté par les autres ? Suis-je fait pour cette vie de solitude et d’errance ? Je voudrais être comme lui, pourquoi suis-je moi ? Je suis perdu, je souffre, aidez-moi s’il vous plaît. Ah, pardon seigneur de vous demander cela, mais faites-moi mourir, je ne supporte plus cette vie.
Quelques fois, dans nos soirs d’ivresses, je le voyais se morfondre de tristesse, il marchait seul, silencieux devant moi et devenait agressif si j’essayais de lui parler. Ô seigneur, on s’est battu plus d’une fois quand nous étions ivres, mais c’est lui qui gagnait. Il a beaucoup de force et ne retiens pas ses coups. Parfois il me faisait peur, il devenait complètement fou, la tristesse et la haine se mélangeaient en lui et explosé dans tous les sens.
Dieu, pardon on n’a fauté.
Des fois, je le regardais de mes yeux imbibés d’alcools, son regard était intense et envoutant, il se perdait dans le vide. J’aurais bien aimé savoir à quoi il pensait. Quand il sortait de ses rêves, il me regardait à son tour, ce qui me faisait décrocher mon regard du sien.
Une fois, alors que j’étais trop fatigué pour rentrer chez moi, je dormais avec lui et je l’entendais hurler et gémir derrière la porte. Il voulait déchirer sa chair pour je ne sais quelle raison. Je crois qu’il voulait se délivrer de ses chaînes comme il le braillait, mais je n’arrivais pas à tout comprendre, il criait un charabia incompréhensible. Et parfois il me disait : » La vie est regrettable, et nous sommes soumis au temps, je ne veux pas vieillir, je ne veux pas du chemin qu’on nous prédestine, je ne veux pas de ces codes, je les hais. Tout est à refaire, réinventer. La vie est dure, et j’ai déjà des regrets. «
Je l’écoutais en étant fasciné, que pouvais-je lui répondre, moi qui étais perdu, et lui qui restais si mystérieux et silencieux. Mais peut-être voulait-il ne pas m’en parler, peut-être était-il un peu croyant malgré les insultes et les ignominies qu’il crachait sur Dieu. Comment pouvais-je savoir ? Pendant quelques soirs, souvent ivre, il beuglait ses répugnances des autres Hommes dans les rues et courait à demi-nu, alternant entre le rire agaçant et aiguë d’une fille et la colère d’un démon infernal et fou. Parfois, il ressemblait plus à un démon qu’à un garçon.
Mais quelques fois, il parlait avec la voix remplie de tristesse, de la pauvreté dans le monde, des malheurs, des guerres sanglantes et froides, de la mort et du repenti, des adieux atroces déchirants en mille morceaux les cœurs. Il voulait tout savoir, histoire, science, art, musique, commerce, tout. Il avait le regard et la pitié d’une mère tendre et sévère à la fois avec ses petits. Il avait des airs de jeunes fillettes sages avec ses longs cils noirs qui recouvraient ses yeux où des larmes coulaient.
Mais seigneur, je vous en supplie, j’aimerais être accepté, juste accepté tel que je suis. Lui me disait toujours : » Ne te force pas, restes toi-même et tu trouveras des gens qui t’accepteront comme tu es, si tu joues un autre que toi, ça se verra. Mais, tu sais, ce n’est pas si grave de ne pas avoir d’amis ou très peu, la solitude ne tue pas. «
Lui n’avait aucun problème avec la solitude, ce n’était pas important à ses yeux d’être accepté, il n’avait pas peur de s’exprimer, de dire aux autres ce qu’il pensait d’eux. D’ailleurs je m’étais dit qu’un jour il déclencherait une bagarre. Mais, il s’en fichait, il n’avait pas peur de se battre. Je m’étais toujours demandé pourquoi voulait-il tant s’évader, fuir la réalité ? Avait-il trouvé la clé d’une nouvelle vie, la clé pour changer la vie ou la cherchait-il ? De toute façon, je le suivais, encore et toujours, j’en avais besoin, je suivais mon seul et unique ami. On s’était promis de ne jamais nous séparer.
Mais, ô seigneur pardon, j’ai péché. Je l’ai vu nu et je l’ai trouvé beau ! »

III

La descente en Enfer

Voilà cinq ans que le couple d’amis très ambiguës s’est rencontré. En cinq ans, ils avaient commencé une lente et douloureuse descente vers l’Enfer. Ils avaient tout fait ensemble. Mais ils sont grandis, l’ermite avait toujours son problème, il s’était même multiplié avec le temps, l’alcool, et autres. Alors que le démon lui avait des espoirs du lointain, même s’il voulait encore fuir, s’évader. Personne n’a jamais eu autant de détermination à partir et réaliser un tel rêve.
Ils buvaient encore beaucoup, mais seul l’ermite était vraiment perdu ne sachant quoi faire. Son visage était devenu jaune et sans espoir dans l’avenir. Il n’avait plus aucun rêve à part celui d’errer ou de mourir sans vivre.
Quelques années avant le démon avait éteint les idées noires de l’ermite. Mais il est totalement perdu et dépressif. Les disputes éclataient de plus en plus souvent entre les deux âmes. Le démon dit à l’ermite :
« Tu n’es qu’un lâche, qui se croit au-dessus des autres et qui menace tout le temps de se faire exploser la cervelle. Portes ton fardeau comme tout le monde, et arrête de te plaindre. C’est facile de dire je me tue, mais c’est moins facile de dire j’essaie de vivre ma vie, je fais ce que j’ai envie, mais je vis, je n’abandonne pas en cours de route. Tout le monde a des failles, des blessures à cause de la vie. Tu n’es qu’un lâche, une merde qui n’a même pas le cran pour se suicider. Ce ne sont que des menaces et des paroles en l’air ce que tu fais ! »
L’ermite répondit :
« Tu crois que c’est facile de vivre m’a vie, d’être qui je suis. Et toi, tu crois que c’est pas facile de fuir au loin, comme tu veux le faire. C’est lâche aussi, c’est toi qui as commencé à vouloir m’abandonner ici tout seul ! Alors, non, non je n’accepte pas ton choix, je refuse que tu partes, que tu me laisses, comme toi quand tu as refusé que je me déglingue la tronche. »
« Laisse tomber, je ne peux plus rien pour toi, je pars, j’ai d’autres tristes âmes à aider, adieu. »
« Si tu pars, je plonge dans le Styx, et je nage jusqu’en Enfer. Je fais sauter ma cervelle. C’est comme ça que tu me remercies de tout ce que je t’ai payé. C’est comme ça que tu m’aides. Tu m’abandonnes en haut des marches de l’Enfer. Très bien. Parfait, je ne vais pas te faire une lettre ou une déclaration d’amour, casse-toi si tu veux… Explique-moi ! Parle-moi ! Pourquoi ? ! Je veux savoir. De toute façon tout est de ta faute, si je suis comme ça, c’est par ta faute. »
Le démon part sans se retourner en laissant derrière lui, l’ermite criant, gesticulant et au bord des larmes.

Drôle de réaction pour une simple rupture d’amitié.
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Poeme de Guillaume Racidet

Poète Guillaume Racidet

Guillaume Racidet a publié sur le site 141 écrits. Guillaume Racidet est membre du site depuis l'année 2017.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : L’ermite Perdu Et Le Démon Infernali

la ʁɑ̃kɔ̃tʁə

ekutɔ̃ listwaʁə dynə amə pεʁdɥ e dynə amə fɔlə e ɛ̃fεʁnalə.
œ̃ ʒuʁ, œ̃ demɔ̃ e œ̃n- εʁmitə sə ʁɑ̃kɔ̃tʁεʁe. lə demɔ̃ εjɑ̃ ʁəpeʁe lεʁmitə tu səl, sapʁoʃa də lɥi e kɔmɑ̃sa a diskyte. lεʁmitə ki navε pa apεʁsy lε pətitə kɔʁnə- ʁetʁaktablə də sɔ̃ nuvεl ami, kɔmɑ̃sa la diskysjɔ̃ tu ɡε də sεtə ʁɑ̃kɔ̃tʁə inεspeʁe.
kεlk səmεnə pasεʁe e dε ʁymœʁ kɔmɑ̃sε deʒa a apaʁεtʁə syʁ lə nuvo dyo. mε lə demɔ̃ malɛ̃ e fuʁbə a la fwa, samyzε a paʁle də lεʁmitə a sεz- otʁə- kamaʁadə. lεʁmitə kɑ̃ a lɥi, sɔlitεʁə e ekaʁte də tus lεz- otʁəz- atɑ̃dε a ʃakə fwa pasjamɑ̃ sɔ̃n- akɔlitə, u kɔmə il εmε lə diʁə sɔ̃ səl e mεjœʁ ami sɑ̃ sə dute də ʁjɛ̃.

ji

kɔ̃fesjɔ̃

lεʁmitə apʁεz- ynə ane pase avεk sɔ̃n- ynikə kɔ̃plisə avε apʁiz- a kɔnεtʁə lə demɔ̃, ki su sɔ̃n- aʁmyʁə, sa kaʁapasə u il fəzε lə pitʁə e u il etε kʁyεl e sɑ̃ɡlɑ̃ sə kaʃε œ̃n- εtʁə misteʁjø ki ɑ̃fuisε o plys pʁɔfɔ̃ də lɥi sε fεblesəz- e sε blesyʁə.
mεz- ekutɔ̃ lεʁmitə sə kɔ̃fesε :
« o sεɲœʁ, puʁkwa ʒə nə sɥi pa kɔmə lɥi ? puʁkwa dwa ʒə εtʁə sɔlitεʁə e ʁəʒəte paʁ lεz- otʁə ? sɥi ʒə fε puʁ sεtə vi də sɔlitydə e deʁɑ̃sə ? ʒə vudʁεz- εtʁə kɔmə lɥi, puʁkwa sɥi ʒə mwa ? ʒə sɥi pεʁdy, ʒə sufʁə, εde mwa sil vu plε. a, paʁdɔ̃ sεɲœʁ də vu dəmɑ̃de səla, mε fεtə mwa muʁiʁ, ʒə nə sypɔʁtə plys sεtə vi.
kεlk fwa, dɑ̃ no swaʁ divʁesə, ʒə lə vwajε sə mɔʁfɔ̃dʁə də tʁistεsə, il maʁʃε səl, silɑ̃sjø dəvɑ̃ mwa e dəvənε aɡʁesif si ʒesεjε də lɥi paʁle. o sεɲœʁ, ɔ̃ sε baty plys dynə fwa kɑ̃ nuz- esjɔ̃z- ivʁə, mε sε lɥi ki ɡaɲε. il a boku də fɔʁsə e nə ʁətjɛ̃ pa sε ku. paʁfwaz- il mə fəzε pœʁ, il dəvənε kɔ̃plεtəmɑ̃ fu, la tʁistεsə e la-εnə sə melɑ̃ʒε ɑ̃ lɥi e εksploze dɑ̃ tus lε sɑ̃s.
djø, paʁdɔ̃ ɔ̃ na fote.
dε fwa, ʒə lə ʁəɡaʁdε də mεz- iøz- ɛ̃bibe dalkɔl, sɔ̃ ʁəɡaʁ etε ɛ̃tɑ̃sə e ɑ̃vutɑ̃, il sə pεʁdε dɑ̃ lə vidə. ʒoʁε bjɛ̃ εme savwaʁ a kwa il pɑ̃sε. kɑ̃t- il sɔʁtε də sε ʁεvə, il mə ʁəɡaʁdε a sɔ̃ tuʁ, sə ki mə fəzε dekʁoʃe mɔ̃ ʁəɡaʁ dy sjɛ̃.
ynə fwa, alɔʁ kə ʒetε tʁo fatiɡe puʁ ʁɑ̃tʁe ʃe mwa, ʒə dɔʁmεz- avεk lɥi e ʒə lɑ̃tɑ̃dεz- yʁle e ʒemiʁ dəʁjεʁə la pɔʁtə. il vulε deʃiʁe sa ʃεʁ puʁ ʒə nə sε kεllə ʁεzɔ̃. ʒə kʁwa kil vulε sə delivʁe də sε ʃεnə kɔmə il lə bʁajε, mε ʒə naʁivε pa a tu kɔ̃pʁɑ̃dʁə, il kʁjε œ̃ ʃaʁabja ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃siblə. e paʁfwaz- il mə dizε : » la vi ε ʁəɡʁεtablə, e nu sɔmə sumiz- o tɑ̃, ʒə nə vø pa vjεjiʁ, ʒə nə vø pa dy ʃəmɛ̃ kɔ̃ nu pʁedεstinə, ʒə nə vø pa də sε kɔdə, ʒə lεz- ε. tut- εt- a ʁəfεʁə, ʁeɛ̃vɑ̃te. la vi ε dyʁə, e ʒε deʒa dε ʁəɡʁε. «
ʒə lekutεz- ɑ̃n- etɑ̃ fasine, kə puvε ʒə lɥi ʁepɔ̃dʁə, mwa ki etε pεʁdy, e lɥi ki ʁεstε si misteʁjøz- e silɑ̃sjø. mε pø tεtʁə vulε til nə pa mɑ̃ paʁle, pø tεtʁə etε til œ̃ pø kʁwajɑ̃ malɡʁe lεz- ɛ̃syltəz- e lεz- iɲɔmini kil kʁaʃε syʁ djø. kɔmɑ̃ puvε ʒə savwaʁ ? pɑ̃dɑ̃ kεlk swaʁ, suvɑ̃ ivʁə, il bøɡlε sε ʁepyɲɑ̃sə dεz- otʁə- ɔmə dɑ̃ lε ʁyz- e kuʁε a dəmi ny, altεʁnɑ̃ ɑ̃tʁə lə ʁiʁə aɡasɑ̃ e εɡy dynə fijə e la kɔlεʁə dœ̃ demɔ̃ ɛ̃fεʁnal e fu. paʁfwa, il ʁəsɑ̃blε plysz- a œ̃ demɔ̃ ka œ̃ ɡaʁsɔ̃.
mε kεlk fwa, il paʁlε avεk la vwa ʁɑ̃pli də tʁistεsə, də la povʁəte dɑ̃ lə mɔ̃də, dε malœʁ, dε ɡeʁə- sɑ̃ɡlɑ̃təz- e fʁwadə, də la mɔʁ e dy ʁəpɑ̃ti, dεz- adjøz- atʁɔsə deʃiʁɑ̃z- ɑ̃ milə mɔʁso lε kœʁ. il vulε tu savwaʁ, istwaʁə, sjɑ̃sə, aʁ, myzikə, kɔmεʁsə, tu. il avε lə ʁəɡaʁ e la pitje dynə mεʁə tɑ̃dʁə e sevεʁə a la fwaz- avεk sε pəti. il avε dεz- εʁ də ʒənə fijεtə saʒəz- avεk sε lɔ̃ɡ sil nwaʁ ki ʁəkuvʁε sεz- iøz- u dε laʁmə- kulε.
mε sεɲœʁ, ʒə vuz- ɑ̃ sypli, ʒεməʁεz- εtʁə aksεpte, ʒystə aksεpte tεl kə ʒə sɥi. lɥi mə dizε tuʒuʁ : » nə tə fɔʁsə pa, ʁεstə twa mεmə e ty tʁuvəʁa dε ʒɑ̃ ki taksεptəʁɔ̃ kɔmə ty ε, si ty ʒuz- œ̃n- otʁə kə twa, sa sə veʁa. mε, ty sε, sə nε pa si ɡʁavə də nə pa avwaʁ damiz- u tʁε pø, la sɔlitydə nə tɥ pa. «
lɥi navε okœ̃ pʁɔblεmə avεk la sɔlitydə, sə netε pa ɛ̃pɔʁtɑ̃ a sεz- iø dεtʁə aksεpte, il navε pa pœʁ də sεkspʁime, də diʁə oz- otʁə- sə kil pɑ̃sε dø. dajœʁ ʒə metε di kœ̃ ʒuʁ il deklɑ̃ʃəʁε ynə baɡaʁə. mε, il sɑ̃ fiʃε, il navε pa pœʁ də sə batʁə. ʒə metε tuʒuʁ dəmɑ̃de puʁkwa vulε til tɑ̃ sevade, fɥiʁ la ʁealite ? avε til tʁuve la kle dynə nuvεllə vi, la kle puʁ ʃɑ̃ʒe la vi u la ʃεʁʃε til ? də tutə fasɔ̃, ʒə lə sɥivε, ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ, ʒɑ̃n- avε bəzwɛ̃, ʒə sɥivε mɔ̃ səl e ynikə ami. ɔ̃ setε pʁɔmi də nə ʒamε nu sepaʁe.
mε, o sεɲœʁ paʁdɔ̃, ʒε peʃe. ʒə lε vy ny e ʒə lε tʁuve bo ! »

jji

la desɑ̃tə ɑ̃n- ɑ̃fe

vwala sɛ̃k ɑ̃ kə lə kuplə dami tʁεz- ɑ̃biɡy sε ʁɑ̃kɔ̃tʁe. ɑ̃ sɛ̃k ɑ̃, ilz- avε kɔmɑ̃se ynə lɑ̃tə e duluʁøzə desɑ̃tə vεʁ lɑ̃fe. ilz- avε tu fε ɑ̃sɑ̃blə. mεz- il sɔ̃ ɡʁɑ̃di, lεʁmitə avε tuʒuʁ sɔ̃ pʁɔblεmə, il setε mεmə myltiplje avεk lə tɑ̃, lalkɔl, e otʁə. alɔʁ kə lə demɔ̃ lɥi avε dεz- εspwaʁ dy lwɛ̃tɛ̃, mεmə sil vulε ɑ̃kɔʁə fɥiʁ, sevade. pεʁsɔnə na ʒamεz- y otɑ̃ də detεʁminasjɔ̃ a paʁtiʁ e ʁealize œ̃ tεl ʁεvə.
il byvε ɑ̃kɔʁə boku, mε səl lεʁmitə etε vʁεmɑ̃ pεʁdy nə saʃɑ̃ kwa fεʁə. sɔ̃ vizaʒə etε dəvəny ʒonə e sɑ̃z- εspwaʁ dɑ̃ lavəniʁ. il navε plysz- okœ̃ ʁεvə a paʁ səlɥi deʁe u də muʁiʁ sɑ̃ vivʁə.
kεlkz- anez- avɑ̃ lə demɔ̃ avε etɛ̃ lεz- ide nwaʁə də lεʁmitə. mεz- il ε tɔtaləmɑ̃ pεʁdy e depʁesif. lε dispytəz- eklatε də plysz- ɑ̃ plys suvɑ̃ ɑ̃tʁə lε døz- amə. lə demɔ̃ di a lεʁmitə :
« ty nε kœ̃ laʃə, ki sə kʁwa o dəsy dεz- otʁəz- e ki mənasə tu lə tɑ̃ də sə fεʁə εksploze la sεʁvεllə. pɔʁtə- tɔ̃ faʁdo kɔmə tu lə mɔ̃də, e aʁεtə də tə plɛ̃dʁə. sε fasilə də diʁə ʒə mə tɥ, mε sε mwɛ̃ fasilə də diʁə ʒesε də vivʁə ma vi, ʒə fε sə kə ʒε ɑ̃vi, mε ʒə vis, ʒə nabɑ̃dɔnə pa ɑ̃ kuʁ də ʁutə. tu lə mɔ̃də a dε fajə, dε blesyʁəz- a kozə də la vi. ty nε kœ̃ laʃə, ynə mεʁdə ki na mεmə pa lə kʁɑ̃ puʁ sə sɥiside. sə nə sɔ̃ kə dε mənasəz- e dε paʁɔləz- ɑ̃ lεʁ sə kə ty fε ! »
lεʁmitə ʁepɔ̃di :
« ty kʁwa kə sε fasilə də vivʁə ma vi, dεtʁə ki ʒə sɥi. e twa, ty kʁwa kə sε pa fasilə də fɥiʁ o lwɛ̃, kɔmə ty vø lə fεʁə. sε laʃə osi, sε twa ki a kɔmɑ̃se a vulwaʁ mabɑ̃dɔne isi tu səl ! alɔʁ, nɔ̃, nɔ̃ ʒə naksεptə pa tɔ̃ ʃwa, ʒə ʁəfyzə kə ty paʁtə, kə ty mə lεsə, kɔmə twa kɑ̃ ty a ʁəfyze kə ʒə mə deɡlɛ̃ɡ la tʁɔ̃ʃə. »
« lεsə tɔ̃be, ʒə nə pø plys ʁjɛ̃ puʁ twa, ʒə paʁ, ʒε dotʁə- tʁistəz- aməz- a εde, adjø. »
« si ty paʁ, ʒə plɔ̃ʒə dɑ̃ lə stiks, e ʒə naʒə ʒyskɑ̃n- ɑ̃fe. ʒə fε sote ma sεʁvεllə. sε kɔmə sa kə ty mə ʁəmεʁsi də tu sə kə ʒə tε pεje. sε kɔmə sa kə ty mεdə. ty mabɑ̃dɔnəz- ɑ̃-o dε maʁʃə də lɑ̃fe. tʁε bjɛ̃. paʁfε, ʒə nə vε pa tə fεʁə ynə lεtʁə u ynə deklaʁasjɔ̃ damuʁ, kasə twa si ty vø… εksplikə mwa ! paʁlə mwa ! puʁkwa ? ! ʒə vø savwaʁ. də tutə fasɔ̃ tut- ε də ta fotə, si ʒə sɥi kɔmə sa, sε paʁ ta fotə. »
lə demɔ̃ paʁ sɑ̃ sə ʁətuʁne ɑ̃ lεsɑ̃ dəʁjεʁə lɥi, lεʁmitə kʁjɑ̃, ʒεstikylɑ̃ e o bɔʁ dε laʁmə.

dʁolə də ʁeaksjɔ̃ puʁ ynə sɛ̃plə ʁyptyʁə damitje.

Historique des Modifications

22/07/2017 11:38
22/07/2017 02:05
21/07/2017 23:46
21/07/2017 23:43

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Prose Amour-Amitié
Du 21/07/2017 20:01

L'écrit contient 1458 mots qui sont répartis dans 10 strophes.